Pour la Fédération, il est urgent que le gouvernement acte un refinancement des salles pour relancer une économie culturelle « unique au monde ».
Les cinémas sont plus que jamais lourdement impactés par la crise. Plus d’un mois après leur réouverture, la fréquentation est en baisse de 70 %, poussant certains établissement à fermer temporairement leurs portes, à l’instar du Grand Rex à Paris. « Face aux charges fixes auxquelles ils sont confrontés (loyers commerciaux, remboursement des investissements qui ont bénéficié à toute la filière…) les cinémas sont désemparés devant l’absence de perspective de reprise de leur marché », indique la FNCF dans un communiqué. Malgré quelques performances honorables pour certains films dans ce contexte, l’offre est insuffisante pour la Fédération. Elle pointe notamment l’absence de titres américains forts, locomotives essentielles pour dynamiser la fréquentation et attirer un public jeune et occasionnel, qui sont « déprogrammés sans même tenter des sorties dans les pays où les cinémas sont ouverts ».
Dans le même temps, la Fédération déplore un manque de solidarité de l’ensemble de la filière, « malgré la politique volontariste du CNC et ses mesures incitatives pour favoriser la sortie de films cet été » : la vente de titres à des plateformes, comme récemment Brutus Vs César sur Amazon Prime Video, contribue ainsi aux difficultés du secteur au lieu de « bénéficier de l’espace laissé par les films américains absents ».
Face à cette situation, la FNCF juge « absolument nécessaire » que le gouvernement, « de manière extrêmement urgente, prenne un acte très fort et très ambitieux de refinancement des salles de cinéma pour relancer une économie culturelle unique au monde par son niveau de fréquentation, la diversité de sa programmation et surtout l’un des moteurs de l’animation et de la vitalité économique au cœur de tous les territoires ». Un plan d’urgence et de relance dont les principales mesures ont déjà été dévoilées… et qui n’attend plus que la réponse des pouvoirs publics.
Les cinémas sont plus que jamais lourdement impactés par la crise. Plus d’un mois après leur réouverture, la fréquentation est en baisse de 70 %, poussant certains établissement à fermer temporairement leurs portes, à l’instar du Grand Rex à Paris. « Face aux charges fixes auxquelles ils sont confrontés (loyers commerciaux, remboursement des investissements qui ont bénéficié à toute la filière…) les cinémas sont désemparés devant l’absence de perspective de reprise de leur marché », indique la FNCF dans un communiqué. Malgré quelques performances honorables pour certains films dans ce contexte, l’offre est insuffisante pour la Fédération. Elle pointe notamment l’absence de titres américains forts, locomotives essentielles pour dynamiser la fréquentation et attirer un public jeune et occasionnel, qui sont « déprogrammés sans même tenter des sorties dans les pays où les cinémas sont ouverts ».
Dans le même temps, la Fédération déplore un manque de solidarité de l’ensemble de la filière, « malgré la politique volontariste du CNC et ses mesures incitatives pour favoriser la sortie de films cet été » : la vente de titres à des plateformes, comme récemment Brutus Vs César sur Amazon Prime Video, contribue ainsi aux difficultés du secteur au lieu de « bénéficier de l’espace laissé par les films américains absents ».
Face à cette situation, la FNCF juge « absolument nécessaire » que le gouvernement, « de manière extrêmement urgente, prenne un acte très fort et très ambitieux de refinancement des salles de cinéma pour relancer une économie culturelle unique au monde par son niveau de fréquentation, la diversité de sa programmation et surtout l’un des moteurs de l’animation et de la vitalité économique au cœur de tous les territoires ». Un plan d’urgence et de relance dont les principales mesures ont déjà été dévoilées… et qui n’attend plus que la réponse des pouvoirs publics.
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