13 juillet 2020

Marche blanche…blanc cassé !

Et voici les vacances! Ça fait tout de même du bien après tout ce tintouin, covid, confinement, déconfinement, chômage « partiel » total, téléboulot, reprise de l’école en pointillés, enfin bref la crise du coronavirus, quoi! Voilà bien un patacaisse qu’on n’avait pas forcément vu venir ! Alors bien sûr on n’en a pas foutu lourd depuis le mois de mars dernier, faut reconnaître mais qu’est-ce que ça fatigue, je vous jure… Du coup il me revient la blague de la nana dans le bus qui demande à un brave type de lui céder sa place au motif qu’elle est enceinte, ce dernier s’exécute tout en lui faisant remarquer que cela ne se voit pas, et la donzelle de lui rétorquer « ça ne fait qu’une demi-heure mais ça coupe les jambes vous savez ». Ben là c’est pareil. D’accord on n’a pas bossé bien dur mais un stress de ce calibre vous épuise pire qu’une vraie année de labeur ! Et puis, bon, les vacances présentent pour nous autres Franchouilles une intangibilité sacrée que nul ne songerait à remettre en cause si peu que ce soit. On pourrait croire l’heure venue de se retrousser les manches pour essayer de rattraper un temps perdu dramatiquement traduisible en points de croissance négatifs, mais non ! Pas question ! On veut bien à la rigueur retrousser les manches, mais juste pour attaquer une bonne partie de pétanque, tu la vises et tu la manques! M’enfin, voyons! le 14 Juillet est là, les morpions ont fini leur trimestre de quinze jours, pour les courageux… Les plus analphabètes ont même décroché leur bac, encore mieux que d’habitude, fingers into the nose! Alors en voiture Simone ( ou plutôt Karyne, ou Maélys ou même Khadija, faut vivre avec son temps) c’est parti pour les bouchons! Et puis, attention, hein, les vacances des uns font le taf des autres, aussi, ça compte ça! Comment voulez vous que les marchands de soupe de Palavas Les Flots, d’Arcachon ou de Perros- Guirec se sauvent la mise si l’ouvrier Parisien, le fonctionnaire Orléannais ou le comptable Nancéen restent à l’établi pendant tout l’été? Vous voyez bien qu’on n’y peut rien, avec la meilleure volonté du monde faut quand même poser les outils, que voulez-vous, la reprise attendra, le PIB aussi! Surtout qu’on les prend par chez nous, à cette heure, les vacances! Pas question de sortir du territoire national, trop dangereux et pas du tout citoyen! Les sous des congés-payés on les garde pour la France, Monsieur, on a assez souffert comme ça pendant la résistance au Covid, la Libération venue sus au Camping du Soleil, ou de la Mer, ou Mon Repos, tout ce que vous voudrez mais dans l’Hexagone; d’ailleurs Barbapoux nous l’avait formellement prescrit du temps qu’il existait encore. Sans compter qu’il importe de compenser. Les étrangers ne viendront pas nous apporter leur pognon, cette année, ou très peu. Et en tout cas ni les Amerloques ni les Chinetoques! Ce n’est pas avec quatre Allemands, trois Belges et deux Suisses qu’on va se regonfler la balance des paiements, vous savez! Alors songez à tous nos amis profiteurs de touristes, essayez autant que vous le pourrez de leur cracher au bassinet, avec un peu de chance vous parviendrez à sauver les moins fragiles et à entretenir gentiment les espoirs fallacieux des autres.
Prenez un type comme Grauburle , au hasard, son épouse Germaine -Mémaine dans l’intimité conjugale- exigeait systématiquement un petit séjour à l’étranger, certes pas en été mais bien au doux soleil de l’hiver maghrébin, le Maroc et la Tunisie pouvant offrir au prolo des vacances de rêve pour trois fois rien. Hé bien cette année, elle lui a dit tout de go, la Mémaine, que l’escapade de décembre ce sera dans la famille, parfaitement, à Clamecy! Par le fait on ne craquera pas un rond mais l’honneur sera sauf et le blé restera dans la Patrie en danger, faut pas rigoler avec ça. D’autant qu’aller en avion dans des pays où l’hygiène fait encore office de mouron pour les petits oiseaux d’Europe, par temps de virus baladeur faut s’en gaffer à mort! Et cela nonobstant que dans ces coins-là on peut prendre le bus ou traverser la rue sans risquer de se faire estourbir par la racaille, pas comme chez nous… préférons malgré tout notre grand et beau Pays, même s’il part complètement en quenouille.

Hé oui, hélas, covid ou pas, le monde d’avant continue à peser lourdement sur nos petites existences. Je ne vous parle pas, bien sûr du remaniement ministériel, lequel démontre brillamment qu’on peut faire un peu n’importe quoi pourvu qu’on crée le buzz ou à la rigueur la buse, comme avec la nomination de Bachelot à la culture. Le problème n’est pas de gouverner la France, vous savez, ça de toute façon on ne sait pas faire, non, l’objectif c’est la réélection de Présipède en Mai 2022. Alors, on monte une sorte de troupe théâtrale et l’on fait défiler sur la scène médiatique tout une bande de comiques troupiers chargés de réjouir les foules votantes dans la perspective de la grande confrontation pour rester à l’Élysée. On y va carrément! Un bon coup de pied dans le fion à Belloubête et hop, on colle le gros Moretti dans son fauteuil, quitte à en scier les accoudoirs pour qu’il puisse y poser son quintal et demi. Vu le calibre du bonhomme -dans l’ordre médiatique veux-je dire- son arrivée place Vendôme fait grand bruit, les juges hurlent à l’intolérable provocation et les féministes au scandale misogyne. Pour ces dernières le plat de résistance se trouvant toutefois constitué par Darmanin, lequel, bombardé à l’Intérieur, offre au greluches activistes une occasion en or de vociférer contre l’ignoble violeur. Peu importe qu’il n’ait jamais violé personne, le petit Gérald-Moussa, lui sa tactique consistait juste à aider les jolies femmes en difficulté…pas de problème pour votre dossier, chère amie, je m’en charge…vous n’avez rien de prévu pour ce soir? Que voulez-vous, cette sorte de petite faiblesse découle d’un patrimoine génétique qui a ses exigences, il ne faut pas lui en vouloir à ce garçon.
Bon, cela dit, son remaniement, à Présipède, on s’en fout bien pas mal. Foutaise et poudre aux yeux n’ont jamais à ma connaissance permis de redresser les situations mal embarquées. La nôtre apparaît de plus en plus désespérée et, comme je vous le confiais quelques lignes plus haut, nous partons complètement en quenouille. Ainsi la semaine qui vient de s’écouler nous a apporté deux tragédies bien révélatrices de notre dégringolade au plus profond de l’horreur: l’affaire de la gendarmette et celle du chauffeur de bus. Qu’en savons nous? Ben oui, ce que racontent BFM TV et consorts, une jeune femme à képi de vingt-cinq ans fauchée par un chauffard et un autobussier de Bayonne tabassé à mort par une bande de marginaux à chiens. Dans les deux cas, visites ministérielles, larmes de crocodiles et marches-blanches en attendant que l’actualité nous les fasse oublier, ce qui ne saurait tarder. Pas question, bien évidemment, de révéler au grand public les identités ni les palmarès judiciaires des « personnes » en cause. Vous pensez! Dans le premier cas, nous avons affaire à Yassine E. trafiquant de drogue bien connu des services, lequel conduisait à tombeau ouvert (pas pour lui, hélas) mais sans permis, cela va de soi. Dans le second cas, nous faisons face à un quatuor de choc: Mohamed C. Mohamed A. Moussa B. et Sélim Z.! Elle n’est pas belle, la vie? Encore des délinquants notoires, certains de leur impunité et donc capables de n’importe quoi !
Alors, bien sûr, ça y va à la manœuvre: actes odieux, intolérables, ne sauraient rester impunis, des sanctions sévères, la plus extrême fermeté…tout le bordel habituel en somme. En revanche, pour dégotter les prénoms des racailles en question, vous avez intérêt à vous accrocher et à sortir des sentiers battus par les media comme il faut. Ben oui, que voulez vous, il s’agit d’une infime minorité, ne stigmatisons pas, padamalgam! Et merde à la fin! Ces deux arbres-là cachent une forêt en comparaison de laquelle l’Amazonienne prendrait des allures de buisson sahélien. Tous les jours, partout, se passent des ignominies du même tonneau! On n’y prête même pas attention. Par exemple, tenez, l’histoire du vieux Breton attaqué chez lui par un multi récidiviste naguère condamné pour assassinat, excusez du peu. Un coup de tatane dans le déambulateur pour le mettre à terre et il lui a chié sur la tête, au vieillard, en criant Allahou akbar… Bon, ce que j’en dis, c’est juste comme ça, entre les milliers d’autres saloperies du même type qui ont lieu chaque jour qu’Allah fait. Et de plus en plus!
Mais pas de souci, une bonne marche-blanche bien sentie et ça ira vachement mieux! Et tous ces politicards, surtout ceux qui prêchent depuis des décennies pour le vivre-ensemble et autres simagrées dans le genre, qui se permettent d’y apporter leur petite déclaration indignée… Ils ont combien de victimes sur l’inconscience, tous ces infects, vous vous rendez compte? Encore Chirac, il a claqué, lui mais Giscard, hein, l’autre instigateur premier du regroupement-familial, la cause de tout! Il est toujours-là, le type, faut voir ce qu’il nous a coûté en entretien… et à l’occasion il trouve encore le moyen d’ouvrir sa gueule! Merci à tous, les Mitterrand, les Badinter…et la grande armée des autres! La liste serait trop longue entre les criminels de plein exercice et leurs complices on n’en finirait pas! Les seuls qui n’aient pas, de près ni de loin, trempé dans cette espèce de génocide mou on les a déconsidérés et fait passer pour des dangers publics…On voit le résultat…
Dans ces conditions, les marches blanches moi je veux bien, mais blanc-cassé alors, on sera plus près de la vérité.

Bonne continuation à tous, faites bien gaffe si vous mettez le pif dehors, le Coranovirus rode plus que jamais!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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