Lors d’une entrevue à l’occasion de la Fête nationale, Emmanuel Macron a assuré qu’il « préfère qu’il y ait des salaires qu’on doive baisser momentanément plutôt qu’il y ait des licenciements ». Toutefois, le président de la République précise que ce dispositif doit être temporaire et assorti de certaines conditions.
« Je préfère au maximum qu’il y ait […] des salaires qu’on accepte de momentanément baisser plutôt que des licenciements, parce que, parfois, on met des années à revenir vers un emploi », déclare le chef de l’État sur TF1.
Parmi les règles de ces mesures temporaires, Emmanuel Macron insiste sur le fait que « ça ne doit pas être du chantage ». Il précise que « cela doit passer par le dialogue social ».
Selon le président, « le dialogue social à l’échelle de la branche et de l’entreprise a une valeur inouïe » tout en permettant aux employés et aux patrons de s’asseoir autour d’une même table. Emmanuel Macron demande surtout aux entreprises qui doivent baisser le salaire de leurs salariés de s’engager dans des contre-parties.
« Si on dit aux salariés de faire un effort, l’actionnaire doit faire un effort aussi » en mettant en place un dispositif d’intéressement, affirme-t-il. Concrètement, les employés qui partagent le même risque que les patrons devraient avoir « droit à leur part du mieux » lorsqu’il y aura une amélioration de la situation économique de l’entreprise.
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