Les nouveaux maires verts appliquent déjà une écologie punitive sur fond d'idéologie progressiste, communautariste et antiraciste. Rien de plus efficace pour faire de l'écologie un repoussoir, regrette l'essayiste Grégory Roose.
L'écologisme est le nouveau cheval de Troie du progressisme. À peine élus à la tête de plusieurs grandes villes françaises (Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble, Tours, Poitiers… ), les représentants de l'écologie « vert pastèque » ont enchaîné les déclarations d'intentions, parfois ridiculement théâtrales, comme l'annonce de l'état d'urgence écologique à l'échelle de la mairie de Bordeaux, et les mesurettes écologiques. Ce qui marque cependant le début de leur mandat, ce sont les mesures privatives de liberté fondées sur les principes de l'écologie punitive, ainsi que les délires progressistes qui s'imposeront bientôt au quotidien des électeurs.
L'écologisme est le nouveau cheval de Troie du progressisme. À peine élus à la tête de plusieurs grandes villes françaises (Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble, Tours, Poitiers… ), les représentants de l'écologie « vert pastèque » ont enchaîné les déclarations d'intentions, parfois ridiculement théâtrales, comme l'annonce de l'état d'urgence écologique à l'échelle de la mairie de Bordeaux, et les mesurettes écologiques. Ce qui marque cependant le début de leur mandat, ce sont les mesures privatives de liberté fondées sur les principes de l'écologie punitive, ainsi que les délires progressistes qui s'imposeront bientôt au quotidien des électeurs.
Écologie punitive et idéologie progressiste, les deux mamelles d'EELV
Les nouveaux édiles verts ont naturellement commencé à appliquer leur programme d'écologie punitive, à la surprise générale de ceux qui les ont portés au pouvoir, souvent sans l'avoir lu, et de ceux qui ne se sont pas donné la peine de voter contre celui-ci. Les premières mesures des écologistes touchent en plein cœur le quotidien des Français : moins de libertés individuelles, moins de pouvoir d'achat, plus d'insécurité. Le nouveau maire de Lyon donne la mesure. Il remet en cause l'usage de la voiture par des projets de ville « 100 % cyclables, 100 % marchables ». Mieux, il s'oppose également aux vols intérieurs et au projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Tous à pied ! Mais il ne s'arrête pas là. Il va également imposer la réduction de la consommation de viande dans les menus de la restauration collective et implanter des forêts urbaines, ce qui aura un impact significatif sur les loyers et le marché de l'immobilier. À Strasbourg, malgré plusieurs mesures écologiques qui vont dans le bon sens, la priorité est donnée au retrait de l'arrêt anti-mendicité et à la suspension des expulsions locatives. Quant à Marseille, le nouveau maire veut y désarmer les policiers municipaux, une mesure qui n'a d'écologique que le nom et n'améliorera pas la sécurité de l'une des villes les plus dangereuses de France.
Dérive gauchiste
En marge des mesures purement écologiques, ces nouveaux élus n'ont pas tardé à s'engager dans une dérive gauchiste. Quel rapport entre écologie et écriture inclusive, promotion de la théorie du genre et de immigration massive ? A priori aucun, sauf à reconnaître que l'écologie sert d'alibi à des militants progressistes. Grégory Doucet, le nouveau maire de Lyon, a ainsi commencé son mandat par l’adoption de l’écriture inclusive, véritable attentat orthographique sur la langue française, dans sa communication officielle, ce qui va provoquer une surconsommation de papier, et donc d'abattage d'arbres, pour l'impression du bulletin municipal. À Grenoble, Eric Piolle, élu grâce à plus de 64 % d'abstention, veut « dégenrer » (sic) les cours d'école, et annonce naturellement la priorité de son mandat : « dégenrer, végétaliser et potagiser». L'immigration et la délinquance transforment Grenoble en repoussoir, mais son maire garantira à, ses bobos-électeurs des zones de protection vertes et potagères. Sur la thématique de l'islam et de l'immigration, enfin, les élus EELV sont fidèles à leur idéologie : soutien au délinquant Adama, dont on vient d'apprendre que le viol sur son codétenu était avéré, déni de l'agression mortelle sur la jeune Axelle à Lyon, abordé comme un malheureux accident de la circulation, soutien inconditionnel à la régulation des sans-papiers, au port du Burkini, à l'islam et à l'immigration massive.
La démocratie est devenue un jeu de dupe perturbé par la manipulation, la démagogie, la dictature de l'image, et la vacuité de nombre d'électeurs conditionnés pour voter selon des émotions
La prise de conscience des enjeux écologiques par la population est actée, mais l'écologie punitive n'a pas d'avenir, d'autant plus si elle dissimule une idéologie progressiste favorable à la dissolution de l'occident dans un magma multi-ethnique qui n'aboutira qu'à l'instabilité sociale. Ces élus EELV l'ont pourtant étés sans cacher leurs intentions. Ainsi fonctionne le grand jeu de dupe démocratique : un contrat biaisé entre le peuple et son représentant, perturbé par la manipulation médiatique, la démagogie des candidats, la dictature de l'image et des phrases choc, et surtout par la vacuité de nombre d'électeurs conditionnés pour ne plus voter selon des convictions, mais des émotions.
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