Ce reportage de France 2 donne la dimension de la catastrophe économique et des problèmes de « supply chain » mondiale.
La « supply chain », c’est la chaîne de fourniture mondiale, la chaîne logistique mondialisée qui permet de produire en Inde ou en Chine et de consommer en Europe ou aux Etats-Unis grâce à une chaîne complexe, allant de l’extraction de la matière première au produit fini, en passant par tous les intervenants logistiques nécessaires aux transports à chaque étape.
Quand la « supply chain » se grippe, ce sont les approvisionnements qui se réduisent et les premières pénuries.
Il y en plein et tous ceux qui regardent les magasins se rendent compte qu’ils ne sont pas aussi bien achalandés qu’avant sans être pour autant totalement vides.
Ce n’est pas la famine, ce n’est pas encore la disette, c’est l’étape d’avant, celle de la réduction pour le moment supportable.
De l’autre côté de la planète c’est une catastrophe sociale sans précédent dans des pays pauvres où la véritable famine, elle, guette.
Les magasins européens vendront beaucoup moins.
Les consommateurs consommeront beaucoup moins.
L’économie se réduit, se contracte, et c’est bon pour l’environnement et la planète car ce système de surconsommation était devenu totalement fou.
Nos armoires sont pleines et nous pouvons sauter quelques saisons nous avons tous de quoi nous habiller pour plusieurs années !
Mais pour les Indiens, précaires, très précaires, cette « décroissance » aura un prix, celui du retour vers la misère.
Charles SANNAT
La « supply chain », c’est la chaîne de fourniture mondiale, la chaîne logistique mondialisée qui permet de produire en Inde ou en Chine et de consommer en Europe ou aux Etats-Unis grâce à une chaîne complexe, allant de l’extraction de la matière première au produit fini, en passant par tous les intervenants logistiques nécessaires aux transports à chaque étape.
Quand la « supply chain » se grippe, ce sont les approvisionnements qui se réduisent et les premières pénuries.
Il y en plein et tous ceux qui regardent les magasins se rendent compte qu’ils ne sont pas aussi bien achalandés qu’avant sans être pour autant totalement vides.
Ce n’est pas la famine, ce n’est pas encore la disette, c’est l’étape d’avant, celle de la réduction pour le moment supportable.
De l’autre côté de la planète c’est une catastrophe sociale sans précédent dans des pays pauvres où la véritable famine, elle, guette.
Les magasins européens vendront beaucoup moins.
Les consommateurs consommeront beaucoup moins.
L’économie se réduit, se contracte, et c’est bon pour l’environnement et la planète car ce système de surconsommation était devenu totalement fou.
Nos armoires sont pleines et nous pouvons sauter quelques saisons nous avons tous de quoi nous habiller pour plusieurs années !
Mais pour les Indiens, précaires, très précaires, cette « décroissance » aura un prix, celui du retour vers la misère.
Charles SANNAT
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