J’ai commencé à vous parler hier de l’exode urbain qui vient de commencer et qui va s’accélérer dans les années qui viennent au fur et à mesure où la transition économique va se faire, où la crise va se faire sentir là où elle n’avait pas encore sévit et je pense évidemment aux zones « riches », aux grandes agglomérations.
Pourquoi je vous dis cela ?
Parce que dans les zones dites de la France périphérique, la France « gilets jaunes », les usines sont déjà fermées. La crise a déjà eu lieu.
L’immobilier a baissé et ne vaut presque plus rien par rapport aux grandes villes.
Dans les grandes villes, l’emploi n’a pas été massacré comme dans ces villes de taille moyenne ou même petite.
Alors la crise, dans ces coins là, paradoxalement sera nettement moins visible, alors qu’elle va frapper de plein fouet le citadin remplisseur de cases excel…
Ce phénomène va donc accélérer l’exode urbain, car si la ville ne donne plus l’emploi et reste très chère, alors la campagne apparaîtra pour ce qu’elle a toujours été… le havre de paix en temps difficiles.
Et voici un autre article de France bleu très en pointe sur le sujet.
Conséquence du confinement : 54 % des Franciliens souhaitent quitter Paris dès que possible
Mardi 26 mai 2020 à 13:40 – Par Martine Bréson, France Bleu Paris, Île-de-France – France « Paris Je Te Quitte » qui aide les Franciliens à partir s’installer en région vient de publier une enquête sur l’impact du confinement sur les Franciliens. Résultats : ceux qui veulent partir de Paris sont beaucoup plus nombreux (54 %) aujourd’hui. Ils étaient 38 % avant le confinement.
Ce confinement a aussi donné à 56 % des personnes interrogées l’occasion de « prendre du recul et l’occasion de faire le point sur leur vie, le projet de départ de Paris en faisant partie ».
Pourquoi ils veulent quitter Paris ?
Suite au confinement, les Franciliens souhaitent quitter Paris avant tout pour avoir un environnement moins stressant (59 %) et pour se rapprocher de la nature (59 %). Ils souhaitent également une vie plus simple, plus en phase avec leurs valeurs (57 %).
C’était déjà le cas avant le confinement mais cet enfermement a renforcé ces envies.
Les Franciliens veulent avoir accès à un logement plus grand et moins cher (52 %) avec un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle (46 %).
Ceux qui ont eu un avant-goût de cette nouvelle vie en confinement sont maintenant convaincus qu’elle leur convient mieux et ceux qui ont cumulé les inconvénients de la capitale pendant le confinement ont d’autant plus de raisons de vouloir partir ».
Côté employeur… « ils ne veulent plus revenir » !
C’est la nouvelle complainte de l’employeur qui voit que les salariés ne veulent pas revenir…
Pas revenir travailler à l’ancienne, et supporter les relations absurdes et stériles qu’imposent le travail en présentiel.
Pas revenir supporter les temps de transport où l’on perd sa vie à aller vaguement la gagner…
Alors que les faits démontrent parfaitement que, dans beaucoup de boulot, on peut faire la même chose de chez soi en économisant 4 heures de transport par jour, la fatigue qui va avec.
Bref, ils ne veulent plus revenir… et ils ne reviendront pas.
Charles SANNAT
Source FranceBleu.fr
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