- contrôler sa popularité, une popularité extrême sur l’Internet (les médias mainstream le démontent quotidiennement sur ordre supérieur, ce qui renforce leur propre impopularité), qui peut poser problème à la crédibilité des médias mainstream (qui ont pris fait et cause pour la version gouvernementale désastreuse alignée sur le Big Pharma et Bill Gates) et aux hommes politiques du moment qui sont dans la panade totale avec leur inexplicable destruction économique pour une grippe saisonnière;
- mettre la pression sur Macron en pilonnant la politique sanitaire qui est pourtant celle du quatuor Kohler-Philippe-Véran-Buzyn-Lévy (le couple comptant pour un)
Les deux objectifs, à savoir la tentative de récupération de la popularité du chercheur et la pression mise sur l’exécutif, le tout chapeauté par la mission de contention du populisme, structurent cet entretien qui peut paraître au premier regard contradictoire : en effet, comment la chaîne de Patrick Drahi peut-elle faire la promotion d’un populiste opposé au pouvoir visible (dont elle a fait la campagne en 2017) et à sa gestion de la crise sanitaire, une crise montée de toutes pièces (entre autres) par les médias mainstream ?
À la chevalière (mais pas chevaleresque, à la limite chevaline) Ruth Elkrief et à son irritante écuyère Margaux de Frouville le soin de prendre le gaulliste de Marseille dans leur toile d’araignées. Ce ne sera pas facile : le bourdon a du répondant, et de la constance. Il a déchiré la toile à maintes reprises...
Notre analyse commence par le débat en plateau mené par le co-animateur des Grande Gueules Olivier Truchot, qui semble un peu dépassé par les notions scientifiques, économiques et politiques qui sous-tendent la polémique Raoult. Puisque l’homme cristallise sur lui toute l’affaire dite du Covid-19, cette hallucination collective fabriquée par l’attelage médico-politico-médiatique qui avait besoin de reprendre une main presque perdue, tant la défiance contre ces trois entités est forte dans le corps français.
Truchot est accompagné de deux médecins, Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’université Paris-Descartes, Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation à Lariboisière, d’un sondeur – Bernard Sananès, pour l’institut Elabe – et du commissaire politique maison, Laurent Neumann (l’ex-directeur de la rédaction de Marianne), un un farouche adversaire (idéologique) de Raoult.
Les personnages sont en place, passons au débat, puis à l’interview.
10’57 – Truchot : « Alors messieurs les médecins, pourquoi on aurait eu, on a eu, en tout cas beaucoup de Français ont eu envie de croire à Didier Raoult, à ce qu’il disait, pasque c’était un message qui allait un peu à l’encontre du politiquement correct, du sanitairement correct ? »
16’56 – Neumann : « Au point que la chloroquine est devenue un sujet politique ! Vous imaginez ? Un médicament ! »
Truchot prend timidement la défense de Raoult et de son protocole de soin qui n’est pas passé sous les fourches Caudines de l’État et des grands labos.
17’00 – Truchot : « Est-ce que c’était pas nécessaire alors qu’on vit quelque chose d’exceptionnel, une pandémie qui a mis à terre l’économie mondiale ? »
17’28 – Sananès : « Même si Didier Raoult a une image plutôt positive on l’a dit, quand il a donné le sentiment de sous-estimer la gravité de la pandémie, là il est pas suivi par les Français puisqu’il y a finalement que 10 % des Français qui considèrent qu’on en a trop fait ! »
On comprend que le sondeur est là pour minimiser la popularité de Raoult, régulièrement attaqué par Neumann, qui joue le rôle d’Enthoven sur le plateau de France 5 quand Rosencher de L’Express est venue commenter sa grande interview de l’infectiologue.
C’est alors que Toussaint entre en scène, avec des arguments imparables qui lient le sanitaire au politique, des arguments qui vont faire douter Truchot, suffisamment limité politiquement pour se livrer à une réaction à la fois innocente et honnête.
19’33 – Toussaint : « Cette épidémie a été d’une telle puissance sur l’ensemble de la phase symbolique, beaucoup plus que sur la mortalité totale, je rappelle qu’on va être probablement sur une seule vague qui se termine au mois d’août pour l’ensemble du monde, l’Amérique du Sud est en train de passer le pic actuellement, ça veut dire qu’elle se comporte comme les autres continents, l’Asie, l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, donc on voit que cette épidémie est en train de disparaître. On va arriver de total de décès pour le monde qui sera l’équivalent de ce que sont les grippes saisonnières, à 600 000 décès. Donc contrairement à ce que vous disiez tout à l’heure, ce n’est pas la pandémie qui a mis l’économie par terre, ce sont les réactions politiques et l’ensemble des points qui ont à un moment donné pris un appui sur cette pandémie pour arriver à cette déstabilisation économique majeure dont on va subir les conséquences. »
20’19 – Truchot : « Oui mais alors professeur Toussaint, on revient au début, c’est-à-dire qu’au début on était plutôt sur l’idée que c’était peut-être une grippe saisonnière, peut-être un peu plus virulente, un peu plus mortelle, un peu plus contagieuse, mais une grippe saisonnière, après on nous a dit “pas du tout, on est en train de vivre quelque chose d’exceptionnel, on aura peut-être 500 000 morts en France, il faut tout fermer, tout confiner !”, et puis finalement on voit que ce virus disparaît aussi vite qu’il est apparu, pas de deuxième vague, alors c’est compliqué ! Alors on s’est tous plantés ? Peut-être que Didier Raoult est celui qui s’est le moins planté que les autres ? »
Le commissaire politique tentera vainement de refroidir les raoultistes (ou les hommes de raison) en plateau.
21’40 – Neumann : « Y a que 11 % des gens qui pensent qu’on en a trop fait, 11 % ! Alors que nous sommes sur la phase descendante de l’épidémie. »
Nous voici maintenant dans l’interview proprement dite, en direct sur le port de Marseille, avec Elkrief et Frouville. Les mauvaises langues diront que la jeunette a été castée uniquement dans l’idée de déstabiliser ou d’amadouer le Gaulois, mais nous n’en croyons rien : nous sommes anti-conspirationnistes au possible. Jamais une chaîne de télé ne chercherait à s’attirer les égards d’une personnalité en lui offrant une oie blanche en pâture, ça n’a pas de sens. Surtout que ça va mal finir pour la jeunette.
Ruth, qui s’exprime assez mal à l’oral, explique que les deux femmes ne se sont pas laissé faire.
22’35 – Elkrief : « C’est vrai qu’on lui a montré deux ou trois fois où il avait dit, il le reconnaît d’ailleurs lui-même, euh qu’à force de parler parfois il avait dit des bêtises, et puis il s’était contredit. »
22’59 – Elkrief : « Ensuite, évidemment, Margaux aussi l’a confronté à ses études, l’a confronté aussi à certaines de ses déclarations, par exemple celle où au début il dit “ben y a deux ou trois Chinois qui meurent à l’autre bout du monde et alors tout le monde s’en émeut, quoi”, eh oui, c’était une très grave épidémie, en fait. »
Victoire du journalisme indépendant. Pointer les bêtises du premier infectiologue du monde n’est pas à la portée de la première journaliste télé venue !
La suite va donner raison à notre intuition. En invitant Raoult pour un grand entretien de 64 minutes, BFMTV a plus d’une idée derrière la tête... Démonstration. Attention, les minutages correspondent à la seconde vidéo, qui figure en bas de page.
08’28 Elkrief : « Vous savez ce qu’on dit ? “Il fait du populisme sanitaire” ! »
08’44 – Raoult : « J’ai pensé que il n’était pas normal que les gens n’aient pas accès à la connaissance, que je crois actuelle, directement, et que la connaissance que j’ai n’est pas médiée. Et on le voit dans cette crise, donc elle passe plus par les médias. »
C’est la définition du populisme. Ensuite, on va parler du lobby politico-médiatique, mais sans le nommer...
10’26 – Raoult : « Ce que [Raymond, le premier ministre de Giscard, NDLR] Barre a appelé le “microcosme”, que moi j’appelle l’écosystème, la création d’un écosystème commun entre la politique et le journalisme, je pense que c’est une erreur. »
Le viseur se tourne vers l’Élysée...
11’02 – Elkrief : « Mais là, concrètement, on vous demande un truc simple, c’est est-ce que le gouvernement a fait une bêtise, est-ce que c’est dommage, est-ce que il y a des vies qui ont été en danger parce qu’il a interdit l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine à l’hôpital ? »
C’est à 14’07 qu’on entend le terrible et antiféministe « taisez-vous » lancé par Raoult à l’adresse de la jeune Margaux, une pimbêche qui pose des questions-réponses assez pénibles pour l’intérêt du débat. Après ce coup sur le bec, la poulette rentrera dans son terrier pour un bon moment. Ensuite, c’est à la poule de prendre sa giflette, preuve que les deux « journalistes » ne sont pas au niveau. Pour faire de la propagande, un peu de culture suffit, mais pour conduire un entretien face à du gros gibier, c’est trop juste.
16’47 – Elkrief : « Y a des règles, y a d’une part la médecine d’autorité, le mandarinat, “je l’ai pratiqué, je le sais, je l’ai vu, donc j’ai raison”, ou la médecine par l’expérience, par la preuve, “j’ai fait un essai, je vais vous démontrer que c’est vrai”. Et donc ce qu’on vous reproche, ben vous nous avez pas démontré que c’est vrai par l’essai, mais vous pouvez nous dire “ben oui parce que moi ça m’intéresse pas !” C’est ça qu’ils vous disent ! »
Raoult : « Oui, je sais, c’est ce qu’ils disent et je m’en fous pour une bonne raison, c’est que ce qu’ils disent est une énorme bêtise. Donc comme vous dites je fais des cours d’épistémologie donc d’histoire des sciences depuis 25 ans, j’ai écrit des livres sur l’épistémologie. »
Elkrief : « C’est une des bases de l’épistémologie justement ! »
Raoult : « Pas du tout, mais pas du tout ! C’est extraordinairement récent et c’est, dans le monde des maladies infectieuses, 97 % des traitements qu’on a mis en place qui sont observationnels. 97 % ! Si vous faisiez de l’épistémologie, y a toute une série de travaux qui ont été faits pour comparer les études observationnelles avec les études randomisées qui montrent que en général les études observationnelles sont plutôt meilleures que les études randomisées parce qu’elles ont moins de biais. »
Au moins, avec Raoult, dès qu’il s’énerve, il ouvre la boîte à connaissances et on apprend des choses. Pour ça, la poule et la poulette font bien leur travail : elles énervent le chercheur. Qui commence à balancer...
21’44 – Raoult : « La mortalité ici et la mortalité chez les gens à qui on dit “restez chez vous et prenez du doliprane”, elle est pas de même nature, elle a cinq fois plus de morts quand même, à la fin. »
26’23 – Elkrief : « Donc vous dites que si vous aviez, si on avait eu les moyens, c’est-à-dire les tests, et... »
Raoult : « Les moyens, c’est la volonté. »
Elkrief : « Alors on va y revenir, si on avait eu les moyens, on aurait pu sauver beaucoup plus de gens que ce qu’on a fait ? Vraiment ? »
Raoult : « Ah c’est ce que je crois. c’est toute la question. »
Elkrief : « Et donc la volonté on l’a pas eue, on l’a pas eue, la volonté. Pas qu’on disait qu’on n’avait pas de tests. Ça veut dire qu’on n’a pas eu la volonté. »
On voit où Raoult et où Elkrief veulent en venir : l’exécutif a foiré, volontairement ou pas, personne ne s’aventure sur ce champ dangereux, qui ouvre des portes maléfiques... Ensuite Raoult s’en prend une nouvelle fois à la poulette, ce qui fait bondir la poule.
27’30 – Raoult : « Vous faites à la fois les questions les réponses et les conclusions, alors posez-moi une question et je vous répondrai. »
Elkrief : « Ne soyez pas désagréable, alors ! Ah nn non non non non ! Ah non non non ! »
Frouville : « Qui vous fournit ? »
Raoult : « Donc ça c’est une question. je vais vous dire on s’est fournis parce que d’abord effectivement heureusement on avait un peu de marge, avec la fondation qui a payé pour un million deux de matériel supplémentaire pour pouvoir utiliser différents types de techniques de PCR, on a répondu aux laboratoires vétérinaires qui proposaient leur aide à toute la France et y a que nous qui leur ont dit oui, en particulier le laboratoire vétérinaire de Lyon, ils nous ont donné de quoi faire 50 000 tests pour nous dépanner, donc ça c’est une chose à laquelle on a répondu et au fur et à mesure il y a des tests qu’on a requalifiés, vous savez c’est la guerre, c’est-à-dire on passe son temps à se battre pour avoir les matériels et les réactifs. Il faut savoir : y avait pas de masques dans ce pays, y avait pas de gants, y avait pas de blouses… »
Elkrief : « Comment vous l’expliquez ? Comment vous l’expliquez ? »
Raoult : « Écoutez, y a une désorganisation avec des gens qui ne sont pas là. »
Le professeur commence à viser les responsables de cette catastrophe économico-politico-sanitaire
29’26 – Raoult : « Je vous assure, moi quand j’ai rencontré les gens du Conseil scientifique, y en a deux qui parlaient de modélisation, un troisième qui parlait vaccins, on parlait pas de choses sérieuses, c’est pour ça que je suis parti… Ce qui m’intéressait, c’est de traiter les malades, de les prendre en charge, et l’efficacité. Vous savez comment on a eu les gants ? Y a Bernard Arnault qui m’a fait téléphoner par un ami en disant “est-ce que vous acceptez de lui parler”, j’ai dit “oui j’accepte de lui parler”, toutes les aides sont bienvenues. il m’a dit “qu’est-ce que je peux faire pour vous ?” J’ai dit “j’ai besoin de 50 000 paires de gants”. Il m’a dit “bon”, quatre jours après on les avait. Après je l’ai rappelé, je lui ai dit “vous pouvez m’aider encore ?” Il m’a dit “oui”, j’ai dit “très bien, j’ai besoin de 20 000 blouses”, donc les gens ont eu des blouses livrées par LVMH, ce qui est quand même remarquable ! »
Elkrief : « Donc le président Macron il est entouré de gens qui n’ont pas su faire ça ? »
Raoult : « Vous tirez les conclusions que vous en tirez. Moi je vous dis qu’on pouvait le faire. »
Elkrief : « À votre niveau, peut-être que les quantités sont trop importantes ? »
Raoult : « Écoutez, il faut d’abord essayer. La CMA CGM [une grosse compagnie de transport maritime, NDLR] m’a livré des dizaines de milliers de masques, donc si vous voulez, c’est la guerre ! C’est-à-dire que l’intendance, vous fixez les objectifs, je m’excuse moi j’ai une famille d’officiers et de médecins. Encore une fois, c’est ce que disait le général de Gaulle, “l’intendance suivra”. Vous demandez pas aux gens “est-ce qu’on peut le faire demain ?”, vous dites “il faut le faire” voilà, “comment on fait pour faire ça”. Et si les gens qui sont là ne sont pas capables de le faire, vous les changez ! »
Le message est clair, et Elkrief ne relève logiquement pas.
On en arrive au point crucial : le couple Drahi-Elkrief se sert bien des accusations indirectes ou en creux de Raoult comme d’un moyen de pression sur Macron, mais le professeur doit être en même temps circonscrit dans l’espace républicain non populiste. Il ne faudrait pas que sa popularité se retourne contre BFM TV, qui du coup est obligée, pour une fois, de pratiquer la liberté d’expression. Mais parce que c’est un cas d’extrême urgence. La personnalité préférée des Français (on nous fait croire que c’est Michel Cymes, mais c’est une blague) ne doit pas tomber dans de mauvaises mains, par exemple chez les populistes de droite ou de gauche, chez qui il est déjà archi populaire. Voir le sondage Elabe dans la première partie justement commandé par BFM TV…
33’01 – Raoult : « Moi je trouve qu’on a une situation qui est atroce, pour des raisons qui sont multiples, probablement là aussi le temps triera, si vous voulez, le Lancet, le New England [Journal of Medicine, NDLR] et le Britisch Medical Journal qui étaient des références pour nous, font des articles qui sont bidouillés, ils acceptent des machins, tout étant au service de leur opinion, là on est passé du côté obscur… »
34’56 – Elkrief : « Que cherche alors The Lancet, que cherchent vos détracteurs, qui veulent pas… »
Raoult : « De quoi vivent-ils ? »
Elkrief : « Vous voulez dire qu’en fait ils sont à la solde des labos c’est ça ? »
Raoult : « C’est pas ça. Ils sont dans un écosystème, encore une fois, vous voyez, un écosystème dans lequel les gens qui sont là-dedans n’ont jamais eu une idée de recherche. Ils ont servi d’intermédiaires entre des gens qui dans l’industrie avaient des idées et qui leur ont demandé d’inclure des malades pour valider et des fois aussi pour les habituer à prescrire des médicaments dont on n’est pas sûrs qu’ils aient un usage réel supplémentaire par rapport aux molécules anciennes. »
Elkrief : « Mais vous vous travaillez aussi avec des labos, y a un labo qui a été à l’IHU pendant très longtemps – “Sanofi” coupe Margaux – Sanofi. »
Raoult : « Non, non, pas du tout ! »
Elkrief : « Jusqu’en 2015. »
Raoult : « Non, non, pas du tout, il n’a jamais été là. »
Elkrief : « C’est sur votre site aujourd’hui, de l’IHU, y a plusieurs labos, enfin je veux dire les labos c’est pas non plus, ils ont trouvé des médicaments contre le cancer, contre l’hépatite, contre le sida, c’est pas que je suis pour les labos je m’en fiche, c’est la contradiction ! Écoutez les contradictions ! »
Raoult : « Vous voulez bien écouter ma réponse ? Je vous remercie. Quand nous avons créé l’IHU, il y avait des conditions pour créer l’IHU qui ont été créées par l’appel d’offres de l’IHU qui demandait qu’il y ait des industriels qui fassent partie des gens qui financeraient initialement l’IHU, soit comme fondateur, donc nous avons un fondateur qui en réalité est une fondation privée qui est Mérieux, avec qui on a des liens, mais qui ne sont pas des liens de travail, je vous expliquerai d’ailleurs la raison pour laquelle c’est impossible, et deuxièmement moi j’avais contacté Sanofi pour la même raison d’ailleurs que maintenant, c’est parce que je pense qu’un des enjeux majeurs de l’avenir, c’est la réutilisation des molécules anciennes et que Sanofi a beaucoup de molécules anciennes. Et donc Sanofi au départ a paru intéressé, et donc il n’a jamais financé de recherche ni d’équipe de recherche ni rien du tout, non seulement ça, mais la loi des fondations fait que vous ne pouvez pas recevoir d’argent dans une fondation dont la finalité soit prévue, c’est impossible. Quand vous recevez de l’argent d’une fondation, vous ne pouvez pas utiliser cet argent pour quelque chose qui a à voir avec cette fondation, vous n’avez pas le droit, c’est illégal. Donc bien sûr on ne l’a pas fait. Et Sanofi ils étaient pas intéressés par le “repositioning”, je pense que c’est une erreur majeure, y a plusieurs molécules qu’on aurait bien voulu repositionner et c’est eux qui se sont retirés. »
C’est alors que la poulette, complètement inconsciente, ou encore sonnée par le coup de patte sur le bec précédent, revient à la charge :
37’45 – Frouville : « Mais là, Sanofi a publié une note aux professionnels de santé pour les mettre en garde contre l’utilisation du Plaquenil [le nom commercial de l’hydroxychloroquine, NDLR], donc qu’ils produisent, de l’hydroxychloroquine, contre le Covid-19, donc y a pas que les autorités sanitaires, si même le producteur du médicament le dit… »
Raoult : « Oui ,mais alors qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? Je comprends pas votre question, vous me faites un commentaire je m’en fous complètement, ça m’intéresse pas. Encore une fois vous croyez pas que j’ai demandé leur avis à Sanofi, jamais, moi, je m’en fous de ce qu’ils pensent ! »
Comprendre que Sanofi, qui fait partie des 10 plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde, avait peut-être intérêt à ne pas promouvoir une molécule qui ne rapporte plus... et avait plutôt intérêt à promouvoir ce fameux vaccin qui fait saliver tout le Big Pharma au détriment de la santé de centaines de millions d’êtres humains.
Il restera de cette interview le comique de deux journalistes coincées par les obligations du calcul métapolitique de la chaîne, elles ont été clairement empêchées de diffuser la propagande habituelle et obligées de supporter les remarques acides du grand professeur...
Logiquement, avec ce que Raoult a balancé sur Simone Veil, il aurait dû se faire lyncher sur BFM TV.
La Frouville n’a pas fait le poids avec son master de droit privé, et la Elkrief n’est pas habituée à obéir. La commissaire politique principale de la chaîne d’informations continues avait donc des consignes, du coup elle a été moins désagréable que d’habitude et nous, nous avons eu beaucoup plus de liberté d’expression que d’habitude. Merci BFM !
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