16 juin 2020

Billet féminin : pourquoi les néoféministes réduisent-elles la femme à un clitoris?


Les délires néoféministes vont de plus en plus loin, toujours plus loin de la féminité, du respect de la femme, du développement et de la complexité de la nature humaine. Pour elles, tout semble se réduire au sexe, à celui qu'elles n'ont pas et ne pourront naturellement pas avoir. L'on attend donc une "statue", autant qu'il soit possible de dénommer ainsi cette chose, d'un clito sur jambes pissant debout à Nantes. Des clito-trottoires sont apparus à Lyon pour remplacer les bittes de stationnement. Si ces néo-féministes détestent les femmes au point de les rabaisser ainsi, si elles sont trop barbares pour trouver leur place dans une société complexe, il n'est pas nécessaire de ramener la société à leur niveau (le plus bas) et peut-être pourrait-on leur rappeler que les opérations existent et qu'en plus elles sont totalement prises en charge par la sécu, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup d'actes chirurgicaux en France, mais progressisme oblige. Bref, lâchez-nous le clito! Les êtres humains, que ce soit les hommes ou les femmes, ne peuvent être réduits à une conception aussi primaire.

La culture est manifestement un bien trop cher en ces temps de disettes humanistes, à moins que ce ne soit pas un bien mais une qualité, et puisque ce ne peut pas s'acheter, les gens pensent ne plus pouvoir l'acquérir. Comment réagir autrement à ce déballage de mauvais goût, de bêtise, qui confine à l'abrutissement ?

Ainsi, à Lyon, un groupuscule d'extrême gauche qui sans aucun humour s'appelle "Clit Liberation Front", mouvance "grand bon en arrière", a décidé de faire, paraît-il, de la "pédagogie" contre le vilain patriarche centré sur son sexe et donc - certainement - pour réhabiliter celui de la femme nouvelle, libérée de sa féminité, d'exposer des clitos. Ce processus pédagogique, devant dans ces esprits dérangés certainement rappeler les humanités formant alors les têtes blondes, a consisté en une opération visuelle du meilleur goût, décorant des bittes de stationnement en clitoris, sans oublier d'y ajouter quelques poils, pour ajouter une dimension érotique au pédagogique.


Et maintenant vous imaginez la sortie pour aller faire ses courses d'une famille progressiste. Le père non patriarche : tu vois ma chérie, dit-il à sa fille de 7 ans, c'est un clitoris, c'est très important, car la femme aussi doit jouir lors des rapports sexuels. Réponse de la fille : c'est quoi jouir? Le père : D'accord, pour continuer ton éducation progressiste, quand maman voudra jouir, tu viendras et tu regarderas, comme ça tu comprendras quels sont tes droits.

Ce serait une belle scène pédagogique, sorte de travaux dirigés des manuels scolaires aujourd'hui distribués dans nos écoles.

Car ne soyons pas aveugle, le progressisme néo-féministe n'a rien à voir avec la sacrosainte "égalité homme-femme", pas plus que ces manifestations Adame and Co n'ont de rapport avec le racisme. C'est une revanche, une destruction, une barbarie. Une prise de pouvoir. Les néo-féministes détestent les femmes, surtout celles qui sont bien dans leur peau - ce qui est somme toute fréquent pour leur plus grand désespoir. Elles détestent aussi les hommes, parce qu'elles n'en sont pas. Justement parce qu'elles ont un clitoris, qu'elles pissent assis et non pas debout. Elles n'ont pas besoin de la féminité, elles veulent, finalement, de manière primaire, presque bestiale, pisser debout. Ce qui pour elles est le symbole de la force. Les néo-féministes ne veulent pas être des femmes, c'est pour cela qu'elles dégradent ce qui à leurs yeux étroits fait la femme, elles veulent être des hommes.

Ce qui est parfaitement illustré avec cette ... chose :



Explications de "l'artiste" :

"Dans le flux continu du jet d'urine, il y avait l'idée que les petites filles aussi peuvent pisser dru, loin, et continûment. Et que cela, de façon ironique, peut se produire dans l'espace public où seules les urines masculines sont admises ! (...) Il y avait un caractère manifeste dans cette sculpture, qui est peut-être la plus narrative, la plus bavarde et la plus féministe que j'ai pu faire"

Cette grande œuvre culturelle, avant Nantes, a quand même trouvé sa place au Jardin des Tuilleries... Il est vrai que sans décor grandiose, de l'époque patriarcale, ces choses sont encore plus ridicules. Combien de personnes se déplaceraient pour voir un truc pareil ? La quantité des bobos progressistes ne permettrait pas de garantir l'afflux. Il faut donc profiter du véritable cadre, qui lui déplace les foules, pour garantir le public et, en même temps, en profiter pour dégrader le site. Quelle chance.

Bref, nous vivons une époque formidable, absolument barbare, où les instincts les plus bas sont haussés au niveau du raffinement suprême, où l'inculture est un gage de progrès, où la beauté des rapports hommes-femmes est niée, tout est réduit au sexe et la femme à un clitoris. Ces individus rejettent des siècles de civilisation, pour tout ramener à un niveau bestial. Que Sacha Guitry me manque! Comme il avait raison :

"Méfie-toi bien De ceux qui croient Qu'avec eux tout commence Et qui prétendent qu'avant eux Rien n'existait. Ce ne sont pas des fous, ce sont des paresseux, Qui décorent du nom d'instinct leur ignorance."

Karine Bechet-Golovko
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