« Après avoir brutalement fermé leurs frontières à cause de la crise du coronavirus, les États sont contraints de desserrer la vis pour faire venir des travailleurs saisonniers, qui manquent à l’appel dans de nombreuses exploitations agricoles ».
Pourtant le marché du travail des saisonniers est un marché du travail exactement comme les autres.
Pour trouver de la main d’œuvre il n’y a rien de plus simple et de plus facile.
Il suffit de payer.
Peut-être que ramasser les asperges c’est épuisant, le ramassage du maïs à la main étant nettement plus pénible mais c’est autre chose.
Il suffit de payer donc.
A 4.000 euros nets par mois il n’y aurait aucun problème de saisonniers.
Le problème n’est donc pas de trouver de la main-d’œuvre, mais d’exploiter de la main-d’œuvre pas chère.
Alors l’Italie vient de régulariser 200.000 sans-papiers pour qu’ils puissent être exploités au ramassage des fruits et légumes à pas cher.
Ces politiques qui visent à vendre (cher) au consommateur des produits que l’on ne paye pas aux producteurs qui utilisent de la main-d’œuvre sous payée et exploitée est un système qui a été volontairement construit pour fabriquer du profit pour l’industrie agro-alimentaire.
Ce système fait le malheur des déjà-là et des nouveaux-venus.
C’est un système mortifère qu’il faut dénoncer sans relâche.
Charles SANNAT
Source Ouest-France ici
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