16 avril 2020

Nous devrons bien assumer un impôt coronavirus


Aujourd'hui, notre capacité à produire est annihilée par le confinement. Plus tôt celui-ci cessera, mieux cela vaudra écrit Jean-Marc Daniel. Une des priorités des dirigeants de l'Union européenne devrait être d'élaborer un plan de sortie coordonnée. La France devra de son côté assumer le recours à la fiscalité pour financer la sortie de crise.

En cette période dominée par l'épidémie de coronavirus, le moins que l'on puisse dire est que gouverner est difficile. Cela suppose de trouver la voie moyenne entre l'instauration d'une dictature médico-technocratique abolissant les libertés les plus élémentaires au nom du salut sanitaire et une passivité désinvolte conduisant à une explosion du nombre de décès.

Sur le plan économique, l'équilibre à trouver est entre l'asphyxie de la production signifiant l'appauvrissement général et le maintien de l'activité au risque de la diffusion accélérée de la maladie. Rappelons à ce propos, puisque le discours public a pris en France un tour militaire, que ceux qui choisirent en 1938 le déshonneur pour éviter la guerre, eurent l'une et l'autre. Nous sommes donc en droit de nous demander si, en acceptant l'appauvrissement pour éviter des milliers de morts, on ne court pas le risque d'avoir finalement les deux. Au stade où nous en sommes, nous ne trancherons pas. 


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