Sur le devant de la scène Présipède mène le bal avec une maestria toute particulière dans l’exécution récurrente de la valse hésitation. On voit aussi, de temps en temps, Barbapoux, notre estimé Premier Ministre, dont le rôle éminent consiste à essayer de mettre en musique les partitions dissonantes du Patron en faisant semblant de gérer le truc avec calme et détermination, exploit qu’il tentera encore ce soir… succès non garanti d’avance. Je vous conseille de l’écouter à 17h30, cela devrait valoir son pesant de gel hydroalcoolique!
En deuxième rideau, vous avez aussi l’ineffable Ministre de l’économie, Le Maire (deux), dit Le Grand Dépendeur d’Andouilles, flanqué du falot Moussa Darmanin, une sorte de Griveaux version pas-vu-pas-pris, le Ministricule des Comptes Publics (les pauvres!). Ce couple indissociable dans le genre Double Patte et Patachon, s’emploie avec application à recenser les milliards de monnaie de singe qui découlent du fameux « quoi qu’il en coûte » présipédique. Il faut bien dire qu’il ne s’est pas chatouillé longtemps Macrounette, à peine avait-il annoncé l’assignation à résidence de l’entière population qu’il ouvrait déjà tout grand le robinet à déficit! Sa politique, si l’on peut appeler ainsi le déconnage à coulisse auquel nous assistons impuissants depuis deux mois, conduit le pays -déjà en faillite- à une situation d’après-crise dont nous ne nous relèveront plus jamais, c’est l’évidence même. Infoutus d’acheter des masques pour protéger les gens qui continuent à bosser, nous finançons sans limite tous ceux qui voudraient bien mais n’en ont plus le droit! Dans le genre déroute en rase campagne, on enfonce Azincourt, Waterloo, Sedan, Dunkerque et Dien Bien Phu réunis! Il ne nous manque que l’exode pour parfaire le tableau mais, partis comme nous voilà, cela ne saurait tarder selon toute probabilité.
Toujours est-il, pour en revenir, que depuis très précisément le 23 Février, on ne parle pratiquement plus que de cette merderie de virus! La date en question marque l’entrée de l’Italie dans les affres du Covid 19, le début du gros bordel, en somme. Nous n’allions pas tarder à suivre! Dans la foulée, après une grosse quinzaine d’incertitude, une campagne électorale sur-réaliste allait refiler la pistouille à une palanquée de politicards dont certains claquèrent peu de temps après. A partir de ce moment-là, on n’a évoqué qu’un seul et unique sujet: la pandémie! Vous me direz, dès que nous nous sommes tous retrouvés consignés au quartier -comme on disait dans mon jeune temps- cette calamité a bouffé toute la place. Rien d’autre ne comptait plus vraiment que le confinement, ses conséquences fâcheuses pour nos vies de tous les jours et les interventions vespérales de Jérôme Salomon, venant, avec une régularité confondante, nous débiter de sa voix monocorde le compte des pauvres bougres ayant chopé la vérole asiatique et le nombre subséquent de macchabées officiellement homologués covid. Et, tout naturellement, depuis plus d’un mois vous ne pouvez allumer la télé, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, sans vous morfler derechef une bordée de coronavirus à tous les temps et à tous les modes! Je veux bien qu’on navigue dans l’incontournable, mais là, vraiment, ça tendrait à devenir pesant!
A parler franc, ils commencent à nous les casser grave! Tous les corniauds cités plus haut, politicards, scientifiques à la flanc, journalopes manifestement enchantés de cette actualité facile et confortable, sans parler de toute l’armée des « conseillers » de tout poil dont la compétence dérive d’un copinage, souvent de nature fraternelle, avec les patrons de chaînes d’info. On ne parle plus de rien d’autre et c’est tant mieux car il se passe des tas de choses qu’il convient de passer sous silence. On ne nous dit rien de ce qui survient quotidiennement dans nos très chère banlieues, toutes les nuits, un peu partout, se déroulent des évènements sans grand rapport avec la stratégie de confinement présipédique. Rodéos motocyclistes, agressions de flics, incendies volontaires avec caillassage de pompiers, bref, toute la théorie des « incivilités » qui constituent l’entertainment favori des Chances Pour la France. Encore faut-il préciser que le Ramadan ne commencera qu’à la fin de la semaine et c’est à ce moment là que le Coranovirus pourrait bien filer un coup de main à son collègue venu, lui, de Wuhan! L’association des deux fléaux ne devrait pas manquer de nous fragiliser encore. La flicaille n’y suffira pas et l’État Présipédesque dégringolera encore plus bas en attendant de toucher le fond, ce qui ne devrait plus tellement tarder. Après, nous n’aurons plus qu’à creuser!
Ainsi le voilà bien ennuyé, le Présidenticule, vu qu’il sait forcément à quel point nous sommes mal barrés, alors même que c’est lui qui tient la barre. Pour essayer quelque chose, il nous promet donc, avec tout un ensemble plus ou moins cohérent de conditions suspensives, un retour à la normale progressif à compter du 11 Mai…bien qu’il n’ait pas précisé l’année, tout porte à croire qu’il visait le mois prochain. Et contre toute attente, il nous prévoit le retour des petits à l’école, et même à la crèche! Bédame, forcément, si nous voulons que les nanas retournent au taf, il importe de faire garder les mistons par l’Éducation Nationale! Voilà une belle conséquence des conquêtes féministes, faut dare-dare foutre les mioches dans les usines à contagion, sans quoi les petites mamans continueraient à bénéficier d’une indemnisation dont on sait très bien qu’elle ruinera la Sécu, et ce d’autant plus vite que, dans le même temps, cette dernière se brossera de cotisations. Et puis de toute façon, il faut que ça reprenne rapidos, bordel, au train où vont les choses les promesses du coûte que coûte macronnien nous nous les reprendrons en pleine gueule dans le style boomerang soviétique, je ne vous fais pas un dessin!
En conséquence, nous repartirons bien le 11 Mai prochain, c’est certain… pas tous cependant…Certes l’idée de laisser les vieux enfermés semble avoir fait long feu, mais tout de même… Sous l’impulsion féroce du susnommé professeur Défraîchy, on cherche quelque combine pour essayer de les maintenir assignés à résidence, les croulants, pas qu’ils viennent nous encombrer nos hostos! Tiens, et si on leur faisait signer une décharge? Dans le genre, « ès qualité de vieux con, je reconnais sortir de mon trou à mes risques et périls; en foi de quoi, si je chope le Coronamachin j’accepte qu’on me laisse claquer sans aucun soin, sauf un peu de morphine dans la mesure où il en resterait encore assez« . Vous croyez que je déconne? Mais pas du tout! Ils y ont pensé, les mecs du Conseil Scientifique, ça dénote un état d’esprit… Finalement, ce qui différencie les vieux toujours vivants des macchabées, c’est juste que ces derniers ne votent plus…sauf en Corse, et encore. Vive la Démocratie!
Sans cela, les vieux et les morts présenteraient un intérêt à peu près identique aux yeux des sommités qui nous gouvernent… avec tout de même un gros avantage en faveur des crevés: eux, au moins, ils ne touchent plus la retraite!
Faites bien attention à vous, ça craint un peu faut reconnaître! Rendez-vous Dimanche prochain, si Allah le veut bien.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
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