L’efficacité n’a rien à voir avec l’argent dépensé.
En réalité il y a deux choses qui ne coûtent rien.
L’efficacité et la prévoyance.
On peut même affirme que ces deux qualités, prévoyance et efficacité, permettent d’économiser beaucoup d’argent. C’est donc deux qualités très importantes à cultiver dans la population d’un pays pour construire une résilience nationale qui ne peut que reposer sur la somme des résiliences personnelles.
L’Allemagne, à ce jeu, a toujours été douée.
La France nettement moins.
L’Italie pas du tout.
Il s’agit évidemment de généralités. Mais à ce jour, les entreprises italiennes n’ont pas encore reçu de prêts garantis par l’Etat.
En Allemagne c’est déjà fait.
En France c’est en cours et les PGE, les prêts garantis par l’Etat, sont effectivement en train d’être distribués mais…. il y a des restrictions assez nombreuses encore.
Charles SANNAT
Les entreprises italiennes risquent de ne pas tenir jusqu’à l’arrivée de l’aide financière promise
L’Italie, à la différence de l’Allemagne, n’arrive pas à s’adapter rapidement à la nouvelle crise pandémique sur le plan de l’octroi de prêts destinés aux PME. Le Premier ministre a beau promettre une «débureaucratisation», le processus est loin de s’accélérer, constate Bloomberg.
Le gouvernement italien a promis d’octroyer 740 milliards d’euros pour maintenir l’économie à flot pendant la récession engendrée par la pandémie. Mais en raison des particularités de la législation nationale, les entreprises italiennes devront attendre, note Bloomberg.
Les moyens accordés par le programme gouvernemental doivent être accordés aux bénéficiaires par des banques, qui doivent suivre des procédures standard. «Cela prend normalement des semaines. Les banques employant actuellement 30% de leurs effectifs, cela peut prendre des mois», a déclaré à l’agence Carlo Alberto Carnevale Maffe, professeur de stratégie d’entreprise à l’Université Bocconi de Milan. Un délai bien trop long pour les emprunteurs.
Une «débureaucratisation» trop lente
Le président du Conseil des ministres Giuseppe Conte a promis de faire de son mieux pour «débureaucratiser» ces procédures.
Cependant, pour l’instant, ce processus est plutôt freiné. Les banques hésitent à accorder des crédits sans avoir plus de précisions, note Bloomberg.
«Les banques nous disent: si vous voulez un prêt normal, vous pouvez l’avoir immédiatement, si vous voulez avoir le nouveau prêt garanti par l’État, vous devrez attendre», rapporte Luca Businaro, PDG de Novation Tech SpA, un fournisseur de pièces en fibre de carbone à des entreprises haut de gamme comme Ferrari.
Il fait référence à l’un des volets du plan gouvernemental selon lequel 200 milliards d’euros de garanties d’État pour les prêts aux grandes entreprises doivent être délivrés par le biais d’une société d’État: SACE. L’argent pourrait arriver seulement en juin ou juillet car la procédure nécessite une longue liste d’approbations et de conditions à remplir, souligne l’expert.
Bloomberg souligne également le contraste entre la lenteur de l’Italie et la rapidité de l’Allemagne dans la gestion de la crise. À Berlin, environ 1,3 milliard d’euros ont déjà été versés aux travailleurs indépendants et aux petites entreprises, avec environ 140.000 demandes traitées en quelques jours seulement. Dans certains cas, la procédure n’a pris que 24 heures.
Toutefois, l’Italie n’est pas le seul pays à être confronté à de tels problèmes, concède l’agence. Au Royaume-Uni, seulement 1% des entreprises ont déclaré avoir réussi à obtenir des prêts d’urgence. Aux États-Unis, la plateforme de traitement des prêts connaît des problèmes techniques et des retards.
Dans le contexte actuel, certains propriétaires de petites entreprises se refusent à demander un prêt, même à des conditions favorables, préférant arrêter leur activité et se déclarer chômeur, conclut Bloomberg.
Source
L’Italie, à la différence de l’Allemagne, n’arrive pas à s’adapter rapidement à la nouvelle crise pandémique sur le plan de l’octroi de prêts destinés aux PME. Le Premier ministre a beau promettre une «débureaucratisation», le processus est loin de s’accélérer, constate Bloomberg.
Le gouvernement italien a promis d’octroyer 740 milliards d’euros pour maintenir l’économie à flot pendant la récession engendrée par la pandémie. Mais en raison des particularités de la législation nationale, les entreprises italiennes devront attendre, note Bloomberg.
Les moyens accordés par le programme gouvernemental doivent être accordés aux bénéficiaires par des banques, qui doivent suivre des procédures standard. «Cela prend normalement des semaines. Les banques employant actuellement 30% de leurs effectifs, cela peut prendre des mois», a déclaré à l’agence Carlo Alberto Carnevale Maffe, professeur de stratégie d’entreprise à l’Université Bocconi de Milan. Un délai bien trop long pour les emprunteurs.
Une «débureaucratisation» trop lente
Le président du Conseil des ministres Giuseppe Conte a promis de faire de son mieux pour «débureaucratiser» ces procédures.
Cependant, pour l’instant, ce processus est plutôt freiné. Les banques hésitent à accorder des crédits sans avoir plus de précisions, note Bloomberg.
«Les banques nous disent: si vous voulez un prêt normal, vous pouvez l’avoir immédiatement, si vous voulez avoir le nouveau prêt garanti par l’État, vous devrez attendre», rapporte Luca Businaro, PDG de Novation Tech SpA, un fournisseur de pièces en fibre de carbone à des entreprises haut de gamme comme Ferrari.
Il fait référence à l’un des volets du plan gouvernemental selon lequel 200 milliards d’euros de garanties d’État pour les prêts aux grandes entreprises doivent être délivrés par le biais d’une société d’État: SACE. L’argent pourrait arriver seulement en juin ou juillet car la procédure nécessite une longue liste d’approbations et de conditions à remplir, souligne l’expert.
Bloomberg souligne également le contraste entre la lenteur de l’Italie et la rapidité de l’Allemagne dans la gestion de la crise. À Berlin, environ 1,3 milliard d’euros ont déjà été versés aux travailleurs indépendants et aux petites entreprises, avec environ 140.000 demandes traitées en quelques jours seulement. Dans certains cas, la procédure n’a pris que 24 heures.
Toutefois, l’Italie n’est pas le seul pays à être confronté à de tels problèmes, concède l’agence. Au Royaume-Uni, seulement 1% des entreprises ont déclaré avoir réussi à obtenir des prêts d’urgence. Aux États-Unis, la plateforme de traitement des prêts connaît des problèmes techniques et des retards.
Dans le contexte actuel, certains propriétaires de petites entreprises se refusent à demander un prêt, même à des conditions favorables, préférant arrêter leur activité et se déclarer chômeur, conclut Bloomberg.
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