Quelle est la prochaine étape dans l’évolution de la crise du COV-19 ?
Un programme de vaccination contre le coronavirus a été annoncé à Davos lors du Forum économique mondial du 21 au 24 janvier, à peine deux semaines après que le coronavirus a été identifié par les autorités chinoises le 7 janvier.
L’entité responsable de l’initiative pour un nouveau vaccin contre le coronavirus est la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), une organisation parrainée et financée par le Forum Économique Mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates.
Notez la chronologie : Le développement du vaccin CoV 2019 a été annoncé au Forum économique mondial de Davos (WEF) une semaine avant le lancement officiel par l’OMS d’une urgence de santé publique mondiale, le 30 janvier), alors que le nombre de « cas confirmés » dans le monde – hors Chine – était de 150, dont 6 aux États-Unis.
La CEPI cherche à obtenir un rôle de « monopole » dans le domaine de la vaccination, dont l’objectif est un « projet mondial de vaccins », en partenariat avec un grand nombre de « candidats ». Il a annoncé le financement de son partenariat existant avec Inovio et l’Université du Queensland, Australie. En outre, le CEPI a confirmé, le 23 janvier, son contrat avec Moderna, Inc. et l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne de peur et de panique menée dans toute l’Amérique : « Dix fois pire que la grippe saisonnière ».
Selon l’OMS, en ce qui concerne l’épidémie en Chine :
L’Organisation Mondiale de la Santé déclare que les gens infectés ressentent une pathologie mineure et guérissent généralement en deux semaines
Le rôle central de la CEPI
Le CEPI traite simultanément avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. Selon toute vraisemblance, le NIAID-Moderna devrait mettre en œuvre le vaccin COV-19 aux États-Unis.
Le 31 janvier, le jour suivant l’annonce officielle de l’état d’urgence par l’OMS, et la décision de Trump de réduire les transports aériens avec la Chine, la CEPI a annoncé son partenariat avec CureVac AG, une société biopharmaceutique basée en Allemagne. Quelques jours plus tard, début février, la CEPI « a annoncé que le grand fabricant de vaccins GSK autoriserait l’utilisation de ses adjuvants brevetés – des composés qui renforcent l’efficacité des vaccins – dans le cadre de la riposte ». La pandémie a été officiellement déclarée le 11 Mars.
De nombreux « vaccins sont en cours d’élaboration », avec « des dizaines de groupes de recherche dans le monde entier en concurrence pour créer un vaccin contre la COVID-19 ».
De leur côté, l’UE et les États-Unis sont actuellement aussi en concurrence sur le marché des vaccins au nom de puissants conglomérats pharmaceutiques, la Commission européenne « offrant jusqu’à 80 millions d’euros de soutien financier à CureVac AG » après qu’il ait été signalé que Trump « tentait d’obtenir l’accès exclusif à un vaccin COVID-19 qu’il développe », sous les auspices du NIAID dirigé par le Dr Anthony Fauci.
L’exercice de simulation Event Coronavirus 201 d’octobre 2019
Le coronavirus a été initialement nommé 2019-nCoV par la CEPI et l’OMS : exactement le même nom que celui adopté lors de l’Event 201 organisé par WEF-Gates-John Hopkins concernant un exercice de simulation de coronavirus qui s’est tenu à Baltimore à la mi-octobre 2019.
La simulation John Hopkins Event 201 portait sur le développement d’un vaccin efficace en réponse à des millions de cas – dans la simulation d’octobre 2019 – d’infection au nCoV 2019. La simulation a monté un scénario dans lequel toute la population de la planète serait touchée. « Au cours des premiers mois de la pandémie, le nombre cumulé de cas [dans la simulation] augmente de manière exponentielle, doublant chaque semaine. Et à mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves ».
Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agira d’une maladie infantile endémique.
Le programme mondial de vaccination COV-19
La CEPI – au nom de Gates-WEF, qui a financé l’exercice de simulation – joue actuellement un rôle clé dans un programme de vaccination à grande échelle – mondiale ? – en partenariat avec des entreprises de biotechnologie, les Big Pharma, des agences gouvernementales ainsi que des laboratoires universitaires.
La déclaration susmentionnée du CEPI a été faite près de deux mois avant la déclaration officielle d’une pandémie le 11 Mars.
« Nous avons des conversations avec un large éventail de partenaires potentiels. Et il est essentiel que ces conversations aient lieu : Quel est le plan pour fabriquer de très grandes quantités de vaccins, dans un délai pertinent, pour ce que les gens semblent de plus en plus considérer comme une pandémie, si ce n’est déjà fait ? … « [Richard Hatchett, PDG de la CEPI, dans un entretien avec stat.news.com]. …
L’objectif sous-jacent est de développer un vaccin mondial.
Pour ce faire, nous avons notamment mené une enquête mondiale sur la capacité de production afin de réfléchir à l’endroit où nous voulons implanter la fabrication de tout produit que nous aurons pu mettre au point avec succès.
Fait important, Hackett a confirmé que le projet de développement d’un vaccin a commencé avant la découverte et l’identification du coronavirus au début de janvier 2020 :
Nous l’avons fait au cours de l’année dernière, à peu près … Nous utilisons les informations que nous avons recueillies et cette équipe réfléchit maintenant aux possibilités d’échelonner des vaccins de différents types. C’est un travail en cours. Pour certaines des technologies, le transfert [vers un fabricant] est quelque chose qui est faisable dans un délai approprié pour l’épidémie, peut-être.
Je pense qu’il sera vraiment important d’impliquer les personnes qui ont accès à une capacité de production vraiment importante. Et il serait très, très important d’avoir les grands producteurs autour de la table – en raison de leur capacité, de leur expérience, de leurs ressources internes.
Les vaccins candidats seront très, très rapides. Le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID [qui a semé la panique sur les chaînes de télévision], a déclaré publiquement qu’il pensait que l’essai clinique du vaccin Moderna pourrait avoir lieu dès le printemps. (c’est nous qui soulignons)
Ce qui se passe dans la vie réelle est, à certains égards, similaire à l’exercice de simulation d’octobre 2019 chez John Hopkins. Le scénario est de savoir comment produire des millions de vaccins en supposant que la pandémie se propage.
Les conglomérats de vaccins parrainés par la CEPI avaient déjà planifié leurs investissements bien avant l’urgence sanitaire mondiale.
« Je [Hackett] pense qu’une partie de la stratégie générale consiste à avoir un grand nombre de candidats, suffisamment de candidats pour qu’au moins certains d’entre eux avancent rapidement dans le processus. Et puis, pour chaque candidat, vous devez vous poser la question : comment produire cela ? … [Et] comment allez-vous arriver à ce point avec une production à une échelle significative dans le contexte d’une maladie qui va infecter l’ensemble de la société ?« (Interview réalisée par Helen Branswell, statsnews, 3 février 2020)
Moderna Inc
Moderna Inc, basée à Seattle, est l’un des nombreux candidats impliqués et soutenus par le CEPI.
Moderna a annoncé le 24 février le développement d’un « vaccin expérimental COVID-19 à ARNm, connu sous le nom d’ARNm-1273. Le lot initial du vaccin a déjà été expédié aux chercheurs du gouvernement américain par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) » dirigé par le Dr Antony Fauci.
Alors que Moderna Inc avait initialement déclaré que les premiers essais cliniques commenceraient fin avril, les tests impliquant des volontaires humains ont commencé à la mi-mars à Seattle :
Des chercheurs de Seattle ont donné la première injection à la première personne lors du test d’un vaccin expérimental contre le coronavirus lundi – ce qui a déclenché une course mondiale à la protection alors même que la pandémie s’intensifie. …
Certains des volontaires sains soigneusement choisis pour l’étude, âgés de 18 à 55 ans, recevront des doses plus élevées que d’autres pour tester la puissance des inoculations. Les scientifiques vérifieront l’absence d’effets secondaires et prélèveront des échantillons de sang pour vérifier si le vaccin renforce le système immunitaire, à la recherche d’indices encourageants comme ceux que le NIH a trouvés précédemment chez les souris vaccinées.
« Nous ne savons pas si ce vaccin induira une réponse immunitaire, ou s’il sera sans danger. C’est pourquoi nous faisons un essai », a souligné M. Jackson. « Il n’est pas au stade où il serait possible ou prudent de le donner à la population générale ». (FOX news local)
Le vaccin mondial nCoV-2019 de la CEPI et la plateforme d’identité numérique ID2020
Alors que la CEPI a annoncé le lancement d’un vaccin mondial au Forum économique mondial de Davos, une autre initiative importante et connexe était en cours. Il s’agit de l’Agenda ID2020 qui, selon Peter Koenig, constitue « un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plate-forme pour l’identité numérique ».
« Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances et de vaccination pour fournir aux nouveaux-nés une identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ». (Peter Koenig, mars 2020)
Les partenaires fondateurs d’ID2020 sont, entre autres, Microsoft, la Fondation Rockefeller et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).
Il convient de noter le calendrier : L’Alliance ID2020 a tenu son sommet à New York, intitulé « Rising to the Good ID Challenge », le 19 septembre 2020, exactement un mois avant l’exercice de simulation nCov-2019 intitulé Event 201 chez John Hopkins à Baltimore.
Est-ce une coïncidence si ID2020 est lancé au début de ce que l’OMS appelle une pandémie ? – Ou une pandémie est-elle nécessaire pour « déployer » les multiples programmes dévastateurs d’ID2020 ? Peter Koenig, mars 2020.
ID2020 fait partie d’un projet de « Gouvernance mondiale » qui, s’il est appliqué, permettrait de dessiner les contours de ce que certains analystes ont décrit comme un État Policier Mondial englobant par la vaccination les données personnelles de plusieurs milliards de personnes dans le monde.
Dans le sillage du confinement total
La campagne de peur se poursuivra dans le sillage du confinement. Les difficultés de la crise économique et sociale inciteront-elles les gens à se faire vacciner ?
Pour mettre en œuvre le vaccin mondial, la campagne de propagande doit se poursuivre. La Vérité doit être interdite. Ce sont leurs « lignes directrices », qui doivent être confrontées et remises en question.
Les principaux acteurs, dont la CEPI, devront obtenir l’aval ferme de l’OMS, qu’ils contrôlent, le feu vert de la communauté scientifique ainsi que des déclarations audacieuses de la part de politiciens corrompus.
En outre, ils devront supprimer les informations et les analyses sur les caractéristiques du virus, sur la manière dont il peut être soigné sans vaccin, ce qui fait actuellement l’objet de débats par les virologistes et les médecins dans plusieurs pays, dont les États-Unis. Dans des développements récents, l’hydroxychloroquine est utilisée pour traiter les patients en Europe et en Amérique du Nord. Big Pharma a l’intention de supprimer des preuves sur la façon dont COVID-19 peut être guérie. Les médias sont complices. Ils n’ informent pas le public.
Souvenez-vous de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, lorsque le Conseil des conseillers pour la science et la technologie d’Obama a comparé la pandémie de H1N1 à la pandémie de grippe espagnole de 1918 tout en rassurant le public sur le fait que cette dernière était plus meurtrière.
Sur la base de données incomplètes et peu nombreuses, le directeur général de l’OMS a prédit avec autorité que « pas moins de 2 milliards de personnes pourraient être infectées au cours des deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale » – Organisation mondiale de la santé, tel que rapporté par les médias occidentaux, juillet 2009.
Ce fut une véritable aubaine financière pour les grandes entreprises pharmaceutiques, soutenues par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan.
Dans une déclaration ultérieure, elle a confirmé que :
« Les fabricants de vaccins pourraient produire 4,9 milliards de vaccins contre la grippe pandémique par an dans le meilleur des cas », Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citée par Reuters, le 21 juillet 2009).
« La grippe porcine pourrait frapper jusqu’à 40 % des Américains au cours des deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures n’aboutissent pas ». Déclaration officielle de l’administration Obama, Associated Press, 24 juillet 2009.
Il n’y a pas eu de pandémie affectant 2 milliards de personnes… Des millions de doses de vaccin contre la grippe porcine ont été commandées par les gouvernements nationaux aux grandes entreprises pharmaceutiques. Des millions de doses de vaccin ont ensuite été détruites : une aubaine financière pour les Big Pharma, une crise des dépenses pour les gouvernements nationaux.
Aucune enquête n’a été menée pour déterminer qui était derrière cette fraude de plusieurs milliards. Plusieurs critiques ont affirmé que la pandémie de H1N1 était « une infox ».
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organisme de surveillance des droits de l’homme, enquête publiquement sur les motifs de l’OMS pour déclarer une pandémie. En effet, le président de son influent comité de santé, l’épidémiologiste Wolfgang Wodarg, a déclaré que la « fausse pandémie » est « l’un des plus grands scandales médicaux du siècle ». (Forbes, 10 février 2010)
Michael Fomento conclut :
Même au sein de l’Agence, Le Directeur du Centre de collaboration de L’OMS pour l’épidémiologie à Munster, en Allemagne, le Dr Ulrich Kiel, a essentiellement qualifié la pandémie de canular. « Nous assistons à une gigantesque mauvaise affectation des ressources [18 milliards de dollars à ce jour] en termes de santé publique », a-t-il déclaré.
Il a raison. Ce n’était pas simplement un excès de précautions ou une simple erreur de jugement. La déclaration pandémique et tous les klaxons depuis reflètent une malhonnêteté pure motivée non pas par des préoccupations médicales mais politiques.
Incontestablement, la grippe porcine s’est avérée beaucoup plus douce que la grippe saisonnière ordinaire. Elle tue de trois à dix fois moins, selon les estimations des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Les données d’autres pays comme la France et le Japon indiquent qu’il est beaucoup plus doux que cela.
Nous sommes actuellement dans une situation de confinement total, nous avons le temps de réfléchir. Il y a d’importantes leçons à tirer de la pandémie de grippe H1N1 de 2009.
La déclaration de pandémie au sujet du COVID-19 est bien plus grave et diabolique que la grippe H1N1 de 2009. La pandémie COVID-19 a fourni un prétexte et une justification pour déstabiliser les économies de pays entiers, appauvrissant ainsi de larges secteurs de la population mondiale. C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.
Et il est important que nous agissions de manière cohérente et solidaire avec les victimes de cette crise. La situation matérielle des gens est en chute libre et leur pouvoir d’achat a été détruit. Quel genre de structure sociale tordue nous attend dans le sillage de ce confinement ?
Pouvons-nous faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux puissants groupes d’intérêts économiques qui la soutiennent ?
Pouvons-nous faire confiance aux principaux acteurs derrière le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards de dollars ?
Pouvons-nous faire confiance aux médias occidentaux qui ont mené la campagne de la peur ? La désinformation alimente les mensonges. Pouvons-nous faire confiance à nos gouvernements « corrompus » ? Notre économie nationale a été dévastée.
Il s’agit d’un acte de « guerre économique » contre l’humanité.
Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de Recherche sur la Mondialisation (CRG) de Montréal, rédacteur en chef de Global Research.
Il a enseigné en tant que professeur invité en Europe occidentale, en Asie du Sud-Est, dans le Pacifique et en Amérique latine. Il a été conseiller économique auprès de gouvernements de pays en développement et a agi comme consultant pour plusieurs organisations internationales.
Liens
Article associé : le coronavirus, les vaccins et la Fondation Bill Gates
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