nous sommes sauvés. Car le Pr Philippe Gabriel Steg, membre de l’Association des médecins israélites de France, c’est écrit sur son Wikipédia, a trouvé la formule miracle qui écrabouille la formule du Pr Raoult, ce sale Gaulois réfractaire aux bénéfices des grands labos.
Écoutez bien ce parterre de sachants qui symbolise la connivence entre les médias et la médecine mainstream : le 27 avril 2020, sur BFMTV, alors que le protocole du Pr Raoult, efficace et pas cher, est adopté par de nombreux pays (le dernier en date étant l’Algérie), l’obscur Pr Steg sort de son chapeau de magicien communautaire un traitement miracle à... 822 euros.
Merde alors, comment ne pas y avoir pensé plus tôt ? Raoult n’est qu’un escroc, doublé d’un assassin et surtout, d’un Gaulois. Steg, lui, son protocole, il est validé par Ruth 666 et BFMTV, la voix de la dominance, et c’est pas rien. Pour plus de saveur, on vous a fait un verbatim qui restera.
Ruth 666 : « Mais il y a aussi cette recherche qui avance, et avec vous professeur Steg d’autres chercheurs et d’autres structures de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, et d’autres structures dans le reste de la France bien sûr travaillent sur des traitements. Aujourd’hui, ce soir, il faut pouvoir le dire, vous nous dites il y a un traitement pour les malades les plus graves, pour les empêcher d’aller en réanimation et les maintenir avant, qui est le premier traitement trouvé, en France, et c’est le premier dans le monde ! »
Pr Steg : « C’est le premier essai au monde randomisé, contrôlé, qui apporte des preuves rigoureuses d’un bénéfice d’un traitement chez les patients qui ont une pneumonie Covid grave. Et il n’y a pas jusque ici d’essai randomisé, un essai par tirage au sort, donc un fort niveau de preuve, qui permette de dire avec certitude “ce traitement est bénéfique”. Et là, les investigateurs ont inclus un groupe, 130, 129 patients qui avaient une pneumonie grave, hospitalisés pour une pneumonie grave, ils ont tiré au sort parmi un groupe qui avait reçu le médicament anti-inflammatoire, le Tocilizumab, un groupe qui a reçu le traitement habituel et moins de patients du groupe traité ont eu besoin d’aller en réanimation ou sont décédés au 14e jour que dans le groupe contrôle. Et donc ça, c’est une preuve très forte, c’est complètement différent d’une série de patients où on dit “on a l’impression que ça marche”, là on a réellement ce qu’on appelle une preuve. Et donc ça, c’est vraiment une grande nouveauté et à ma connaissance il n’y a pas d’essai randomisé contrôlé de quelque médicament que ce soit dans le Covid qui jusque ici ait montré un bénéfice, c’est le premier. »
Margaux de Frouville, la dhimmi chef du service Santé de BFMTV : « Et d’ailleurs le directeur général de la santé [Jérôme Salomon, NDLR] dans son communiqué ce soir parle du premier médicament pour lequel un effet significatif est observé dans un essai clinique, donc ça c’est extrêmement positif, Martin Hirsch [directeur de l’AP-HP, NDLR] parlait lui-même d’espoir, donc premier résultat positif d’un essai randomisé en France et même dans le monde, même si ce résultat devra être confirmé par d’autres essais. »
Fantastique ! Raoult peut aller se coucher, les Américains, les Russes, les Chinois et les Algériens avec ! L’axe du Bien Elkrief-Steg-Salomon-Hirsch a trouvé le médoc miracle, la solution contre la peste billgatesienne ! Qu’attendez-vous, qu’attendons-nous pour nous jeter dessus ?
Ben, comment dire, c’est pas qu’on veut pas prendre le Tocilizumab, c’est qu’il est un peu cher voyez-vous, 822 euros et 13 centimes l’injection. La chloroquine (à laquelle il faut ajouter un antibio, l’azithromicine), commercialisée sous le nom de Plaquenil, coûte, elle, moins de 5 euros.
Ruth 666 : « Le prix ? Le prix ? C’est cher ? »
Pr Steg : « Alors c’est un médicament cher, c’est un médicament injectable, on l’utilise en une dose éventuellement répétée, ça coûte environ 900 euros mais attention, 900 euros pour un petit groupe de patients dont on empêche un certain nombre d’entre eux d’aller en réanimation ! Le coût d’une journée de réanimation sachant qu’un patient reste en moyenne 15 jours à trois semaines, c’est 9000 euros, donc vous voyez le rapport entre le coût du médicament et le bénéfice qu’on attend. »
Euh, le bénéfice qu’en attendent le labo et le médecin prescripteur qui touche ? Ah non, pardon, c’est encore notre complotisme qui s’exprime, une vraie maladie mentale, ce complotisme... D’ailleurs, vous auriez pas un médoc contre le complotisme au lieu de nous engueuler du matin au soir ? C’est pas une solution, l’engueulade...
Vendu sous le nom de Roactemra, une solution injectable, le Tocilizumab est commercialisé par les laboratoires Roche, une multinationale suisse qui pèse près de 50 milliards d’euros et 94 000 salariés. Dans les actionnaires de Roche on trouve évidemment les grandes banques suisses, mais aussi le fonds BlackRock, qui est partout dans cette affaire. Wikipédia nous apprend, en toute innocence, que :
« Hoffmann-Roche est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d’intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2015 pour cette activité 4 collaborateurs à temps plein et des dépenses d’un montant compris entre 1 250 000 et 1 500 000 euros ».
Certains appellent ça du lobbying, d’autres de la corruption de fonctionnaires (européens).
Voilà, après la grippe saisonnière qui fait presque zéro mort, l’OMS qui déclenche une alerte mondiale alors qu’il y a trois fois moins de morts de la grippe qu’en 2017, le médicament anti-Raoult vendu par les laboratoires Steg & Ruth, c’était la surprise oligarchique du jour.
L’image de fin
Ruth 666 qui nous dit, avec un visage qui exprime la béatitude, presque l’extase :
« Il y a aussi l’inquiétude d’une nouvelle vague »
La petit remarque de la Rédaction
L’ange Gabriel Steg apparaît dans les médias mainstream au moment où le Pr Karine Lacombe disparaît des réseaux sociaux. L’hebdomadaire people Gala a recueilli les larmes de Karine :
« Karine Lacombe a reçu des menaces physiques et, face à toute cette haine, a décidé de quitter les réseaux sociaux récemment. Sur TMC, ce lundi, elle est revenue sur les raisons qui l’ont poussée à faire ça. "Au-delà de ce discours public assez rassurant que j’avais essayé de maintenir, tout en étant basé sur la science, ça a été beaucoup détourné sur les réseaux sociaux et ça a été hyper dur. (…) Le sens a été complètement dévoyé et j’ai été obligée de partir des réseaux sociaux", a-t-elle ainsi expliqué à Yann Barthès.
Loin d’elle l’idée de critiquer le professeur Raoult, qu’elle connaît bien d’ailleurs puisque "c’est un monde assez petit, le milieu de l’infectiologie". Elle voulait simplement appeler à la prudence autour de la chloroquine. "J’ai essayé d’expliquer pourquoi il fallait faire attention quand on annonçait des résultats, sur des médicaments qui pouvaient ressembler à des médicaments miracles, quand mon discours a été détourné. On a mis en balance ce que j’étais et ce que je n’étais pas. C’était assez déstabilisant." »
En espérant que le Tocilizumab n’est pas encore un de ces médicaments miracle du... Big Pharma !
L’ange Gabriel Steg apparaît dans les médias mainstream au moment où le Pr Karine Lacombe disparaît des réseaux sociaux. L’hebdomadaire people Gala a recueilli les larmes de Karine :
« Karine Lacombe a reçu des menaces physiques et, face à toute cette haine, a décidé de quitter les réseaux sociaux récemment. Sur TMC, ce lundi, elle est revenue sur les raisons qui l’ont poussée à faire ça. "Au-delà de ce discours public assez rassurant que j’avais essayé de maintenir, tout en étant basé sur la science, ça a été beaucoup détourné sur les réseaux sociaux et ça a été hyper dur. (…) Le sens a été complètement dévoyé et j’ai été obligée de partir des réseaux sociaux", a-t-elle ainsi expliqué à Yann Barthès.
Loin d’elle l’idée de critiquer le professeur Raoult, qu’elle connaît bien d’ailleurs puisque "c’est un monde assez petit, le milieu de l’infectiologie". Elle voulait simplement appeler à la prudence autour de la chloroquine. "J’ai essayé d’expliquer pourquoi il fallait faire attention quand on annonçait des résultats, sur des médicaments qui pouvaient ressembler à des médicaments miracles, quand mon discours a été détourné. On a mis en balance ce que j’étais et ce que je n’étais pas. C’était assez déstabilisant." »
En espérant que le Tocilizumab n’est pas encore un de ces médicaments miracle du... Big Pharma !
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