En Ouganda, un pasteur de la région de Karamoja appelle à la prière pour son pays touché par un essaim de criquets de la superficie d'environ 40 500 hectares. Le pasteur s'est adressé à Barnabasfund (le fond Barnabas) le 6 avril pour faire part de son inquiétude quant à la nouvelle génération de criquets-pèlerins se trouvant au nord-est de l'Ouganda: « Leur durée de vie est encore longue et ils ont la capacité de manger et de détruire tout ce qu'ils rencontrent».
Les essaims peuvent dévorer jusqu'à 400 000 tonnes de nourriture par jour. Ces criquets se développent «dans une région où 11,9 millions de personnes sont déjà en situation d'insécurité alimentaire» relayait déjà l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) le 29 janvier dernier.
Depuis le début de l'année, des essaims de criquets pèlerins font des ravages dans la corne de l'Afrique et se déplacent dans les pays aux alentours, ce qui met en situation difficile l'Ethiopie, la Somalie, le Kenya, Djibouti, l'Erythrée, le Soudan du Sud et l'Ouganda. Les pluies abondantes de mars dernier ont favorisé le développement des larves, ce qui relance une invasion de jeunes criquets.
Les tentatives d'atténuer la reproduction et l'émancipation des criquets sont limitées en raison de la diminution du travail liée aux restrictions du confinement. Les commandes de pesticides, mais également de denrées alimentaires, sont retardées voir réduites en raison de la pandémie : «Le plus grand défi auquel nous faisons face actuellement est la fourniture de pesticides et nous accusons du retard en raison de la diminution drastique des frets aériens» explique Cyril Ferrand, responsable de l'équipe de résilience pour l'Afrique de l'Est de la FAO. Selon celle-ci, si les moyens de lutte contre ce fléau n'augmentent pas, le nombre de criquets pourrait être multiplié par vingt.
Les essaims peuvent dévorer jusqu'à 400 000 tonnes de nourriture par jour. Ces criquets se développent «dans une région où 11,9 millions de personnes sont déjà en situation d'insécurité alimentaire» relayait déjà l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) le 29 janvier dernier.
Depuis le début de l'année, des essaims de criquets pèlerins font des ravages dans la corne de l'Afrique et se déplacent dans les pays aux alentours, ce qui met en situation difficile l'Ethiopie, la Somalie, le Kenya, Djibouti, l'Erythrée, le Soudan du Sud et l'Ouganda. Les pluies abondantes de mars dernier ont favorisé le développement des larves, ce qui relance une invasion de jeunes criquets.
Les tentatives d'atténuer la reproduction et l'émancipation des criquets sont limitées en raison de la diminution du travail liée aux restrictions du confinement. Les commandes de pesticides, mais également de denrées alimentaires, sont retardées voir réduites en raison de la pandémie : «Le plus grand défi auquel nous faisons face actuellement est la fourniture de pesticides et nous accusons du retard en raison de la diminution drastique des frets aériens» explique Cyril Ferrand, responsable de l'équipe de résilience pour l'Afrique de l'Est de la FAO. Selon celle-ci, si les moyens de lutte contre ce fléau n'augmentent pas, le nombre de criquets pourrait être multiplié par vingt.
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