Selon l’association Shelter, cette année plus de 135 000 enfants britanniques dormiront dans la rue à Noël ou dans des abris d’urgence.
En Angleterre, comme aux Etats-Unis et comme en France bien que cela soit un peu moins marqué en raison de ce qu’il nous reste « d’amortisseurs sociaux », la misère atteint des sommets.
Cette évolution est la conséquence parfaitement logique des politiques de dérégulation, de mondialisation, de délocalisation.
Cette évolution est la conséquence du retour à l’état pré-communiste, ou les ouvriers n’avaient droit qu’à un salaire de « subsistance ».
Cette évolution est la conséquence volontaire de l’organisation et de la mise en place de la concurrence de tous contre chacun.
Il en va de même en France, où il suffit de se promener dans les rues de la capitale pour se rendre compte … de la hausse dramatique de gens qui dorment dans les rues.
En Angleterre, c’est à Londres que l’on retrouve la plus grande concentration de jeunes sans-abri. En hausse de 33 % depuis 2014, le nombre d’enfants sans logement provisoirement hébergés dans la capitale s’élevait à 88 000, soit l’équivalent d’un enfant sur 24.
Les Anglais, paupérisés, votent pour le Brexit, votent pour le protectionnisme, votent pour tenter d’avoir de meilleurs lendemains.
Ce vote est logique.
Compréhensible, même s’il ne plait pas.
Charles SANNAT
Source association Shelter ici
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