07 novembre 2019

Un radicalisé surveillait les geôles du Tribunal de Grande instance de Paris

Panique au Tribunal de Grande instance de Paris. En urgence, le parquet a demandé l’exfiltration immédiate d’un premier surveillant de prison, connu pour sa radicalisation, qui officiait depuis quelques mois au dépôt du Palais de Justice de Paris. Les sous-sols de ce dernier abritent 250 geôles dont une centaine au sein de la « Souricière ». Cette partie de la détention reçoit tous les jours les détenus extraits de leur prison et sur le point d’être jugés. C’est là que ce personnel de la pénitentiaire avait été affecté. De quoi faire froid dans le dos.

La direction interrégionale de l’administration pénitentiaire a confirmé le signalement et discrètement muté l’agent dans des services administratifs « sans lien direct et habituel avec des personnes détenues ». Il aurait fait l’objet d’une surveillance du renseignement pénitentiaire bien avant sa nomination au TGI de Paris.

De son côté, le procureur de Paris, Rémy Heitz, aurait demandé aux différents services du tribunal une attention accrue sur ces dérives et exigé un criblage plus serré sur le recrutement et les profils des agents amenés à travailler au tribunal. Aujourd’hui, entre magistrats, fonctionnaires et agents affectés à différentes tâches, 2.000 personnes travaillent dans cet immeuble de grande hauteur pour lequel la sécurité est un enjeu majeur.

Le Figaro
 
"discrètement muté l’agent dans des services administratifs" ???
Mais c'est dehors qu'il devrait-être !

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