M. Delevoye a exposé à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale : si une personne percevait une retraite de 2.000 € et que son conjoint défunt percevait une retraite de 4.000 €, la pension de réversion ne sera plus de 2.000 € mais de seulement 1.000 €, soit une diminution de 50% !
Cette déclaration est scandaleuse.
Il faut être complètement déconnecté de la réalité de nos retraités pour croire que les retraites sont généralement comprises entre 2.000 € et 4.000 € par mois…
Reprenons le calcul du Gouvernement avec des chiffres correspondant à la réalité vécue par les Français : l’épouse perçoit une retraite de 1.000 € et le mari perçoit une retraite de 2.000 €. Au décès de son mari, la veuve percevra une pension de réversion de 500 € seulement au lieu de 1.000 €.
Le pouvoir macroniste prétend que c’est une « harmonisation par le juste » mais qu’y a-t-il de juste à ajouter la misère d’une faible retraite à la douleur de perdre un être cher ? Qu’y a-t-il de juste à amputer les revenus d’une veuve au point de la forcer à quitter le logement qu’elle louait avec son époux ? Qu’y a-t-il de juste à l’empêcher d’aider ses enfants et petits-enfants en leur reversant le fruit d’une vie de labeur avec son conjoint ?
Par ailleurs, cette réforme cible surtout les femmes qui ont bien souvent des retraites inférieures à celles de leur époux. Je constate que le gouvernement préfère punir les retraitées françaises plutôt que de corriger certaines inégalités liées à des carrières injustement évaluées et l'absence de reconnaissance des années passées à élever ses enfants.
Après la hausse de la CSG, cette nouvelle agression contre nos aînés n’est pas seulement injuste, elle est indécente.
Debout la France s’oppose à cette spoliation et appelle le Gouvernement à maintenir les pensions de réversion.
Nicolas Dupont-Aignan
Benoît Dolle
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