Après qu'Élisa Pilarski, une femme enceinte de 29 ans, a été tuée samedi par des chiens dans la forêt de Retz (Aisne) alors qu'elle promenait le sien dans un secteur où était organisée une chasse à courre, voici ce que l'on sait :
La trame connue des événements
Samedi, Élisa Pilarski part se promener en bordure de forêt de Retz dans les environs de Saint-Pierre-Aigle (Aisne), indiquant à son compagnon, selon les déclarations de celui-ci, qu'elle va « promener les chiens ». Parallèlement, une chasse à courre est organisée dans cette forêt. Peu après 12 heures, la jeune femme diffuse un message sur Facebook indiquant qu'un chien malinois non tenu en laisse « rôde dans les environs », selon le parquet. D'après une capture d'écran de ce message diffusée sur BFM TV, elle promène à ce moment-là l'un de ses cinq American Staffordshire, prénommé Chivas. Plus tard, elle passe un appel inquiétant à son compagnon, Christophe, qui se trouve alors sur son lieu de travail à près de 70 km. Selon l'audition de ce dernier, elle dit se trouver avec Curtis et s'inquiète de la présence de plusieurs chiens « menaçants ». Christophe décide de partir à sa recherche. Il retrouvera son corps dans l'après-midi, mordu à de nombreuses reprises.
D'après l'autopsie, le décès s'est produit entre 13 heures et 13 h 30 et a pour origine « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête ». Afin d'identifier les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens : les 5 American Staffordshire d'Élisa Pilarski et 62 chiens appartenant à l'association le Rallye la passion organisatrice de la chasse, présidée par Sébastien Van den Berghe. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Mercredi, une information judiciaire a été ouverte contre X pour « homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (…) résultant de l'agression commise par des chiens ».
Le témoignage de Christophe
Selon le compagnon de la victime qui a témoigné sur BFM TV et France 3, Élisa l'a appelé après 13 heures, disant « qu'elle était attaquée par plusieurs chiens, se faisait mordre aux bras et à la jambe » et « n'arrivait pas à tenir Curtis ». Arrivé 45 minutes plus tard, soit après 14 heures, « je l'ai cherchée partout (…) j'ai croisé des chiens de chasse dans un premier temps, un cavalier aussi », a-t-il dit.
Après avoir trouvé des vêtements appartenant à Élisa, Christophe entend Curtis aboyer et se rapproche d'un « ravin » ou il voit « une trentaine de chiens de chasse », dont deux se dirigent vers lui sans l'agresser. Descendu dans « le précipice », il trouve le corps de sa compagne dénudé et « dévoré de partout ». « Pour moi, c'est la chasse à courre, les chiens sortaient de ce précipice, Curtis a reçu beaucoup de morsures à la tête », a-t-il jugé.
Aucun chien de chasse impliqué selon les organisateurs
La société de vénerie, qui regroupe les associations de chasse à courre françaises, affirme, elle, « qu'aucun des chiens de chasse » ne peut être impliqué, car aucun n'a été mordu. « On ne peut pas imaginer que Curtis, un chien de combat (…) ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires ont inspecté les 62 chiens de l'équipage, 21 participant à la chasse et 41 restés à la propriété, et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré jeudi à l'Agence France-Presse Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.
Par ailleurs, alors que Mme Pilarski est décédée selon l'autopsie entre 13 heures et 13 h 30, « la chasse a commencé à 13 h 30 », selon Antoine Gallon. Entendu « pendant six heures par les gendarmes samedi », Sébastien Van den Berghe a bien confirmé « qu'il avait croisé Christophe, totalement en panique, un peu après 14 heures ». Selon lui, un autre cavalier aurait « croisé un autre chien qui a été un peu agressif avec son cheval », sans précisions sur la race.
La trame connue des événements
Samedi, Élisa Pilarski part se promener en bordure de forêt de Retz dans les environs de Saint-Pierre-Aigle (Aisne), indiquant à son compagnon, selon les déclarations de celui-ci, qu'elle va « promener les chiens ». Parallèlement, une chasse à courre est organisée dans cette forêt. Peu après 12 heures, la jeune femme diffuse un message sur Facebook indiquant qu'un chien malinois non tenu en laisse « rôde dans les environs », selon le parquet. D'après une capture d'écran de ce message diffusée sur BFM TV, elle promène à ce moment-là l'un de ses cinq American Staffordshire, prénommé Chivas. Plus tard, elle passe un appel inquiétant à son compagnon, Christophe, qui se trouve alors sur son lieu de travail à près de 70 km. Selon l'audition de ce dernier, elle dit se trouver avec Curtis et s'inquiète de la présence de plusieurs chiens « menaçants ». Christophe décide de partir à sa recherche. Il retrouvera son corps dans l'après-midi, mordu à de nombreuses reprises.
D'après l'autopsie, le décès s'est produit entre 13 heures et 13 h 30 et a pour origine « une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête ». Afin d'identifier les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens : les 5 American Staffordshire d'Élisa Pilarski et 62 chiens appartenant à l'association le Rallye la passion organisatrice de la chasse, présidée par Sébastien Van den Berghe. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Mercredi, une information judiciaire a été ouverte contre X pour « homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (…) résultant de l'agression commise par des chiens ».
Le témoignage de Christophe
Selon le compagnon de la victime qui a témoigné sur BFM TV et France 3, Élisa l'a appelé après 13 heures, disant « qu'elle était attaquée par plusieurs chiens, se faisait mordre aux bras et à la jambe » et « n'arrivait pas à tenir Curtis ». Arrivé 45 minutes plus tard, soit après 14 heures, « je l'ai cherchée partout (…) j'ai croisé des chiens de chasse dans un premier temps, un cavalier aussi », a-t-il dit.
Après avoir trouvé des vêtements appartenant à Élisa, Christophe entend Curtis aboyer et se rapproche d'un « ravin » ou il voit « une trentaine de chiens de chasse », dont deux se dirigent vers lui sans l'agresser. Descendu dans « le précipice », il trouve le corps de sa compagne dénudé et « dévoré de partout ». « Pour moi, c'est la chasse à courre, les chiens sortaient de ce précipice, Curtis a reçu beaucoup de morsures à la tête », a-t-il jugé.
Aucun chien de chasse impliqué selon les organisateurs
La société de vénerie, qui regroupe les associations de chasse à courre françaises, affirme, elle, « qu'aucun des chiens de chasse » ne peut être impliqué, car aucun n'a été mordu. « On ne peut pas imaginer que Curtis, un chien de combat (…) ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires ont inspecté les 62 chiens de l'équipage, 21 participant à la chasse et 41 restés à la propriété, et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré jeudi à l'Agence France-Presse Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.
Par ailleurs, alors que Mme Pilarski est décédée selon l'autopsie entre 13 heures et 13 h 30, « la chasse a commencé à 13 h 30 », selon Antoine Gallon. Entendu « pendant six heures par les gendarmes samedi », Sébastien Van den Berghe a bien confirmé « qu'il avait croisé Christophe, totalement en panique, un peu après 14 heures ». Selon lui, un autre cavalier aurait « croisé un autre chien qui a été un peu agressif avec son cheval », sans précisions sur la race.
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