[...] Le noyau dur des personnes très éloignées de l'emploi résiste. Près de 1,5 million de demandeurs d'emploi de longue durée n'ont pas du tout travaillé pendant au moins 12 mois dans les 15 derniers mois, selon des chiffres de Pôle emploi que « Les Echos » se sont procurés.
En mai 2019, dernière donnée connue, 1,43 million de personnes inscrites à Pôle emploi n'avaient pas du tout travaillé pendant au moins 12 mois dans les 15 derniers mois.
Pour la première fois depuis le premier trimestre de 2017, le chômage de longue durée aurait diminué, selon les données publiées ce jeudi par le ministère du travail et Pôle emploi . La bonne nouvelle doit cependant être relativisée car la baisse tient de l'épaisseur du trait : après avoir atteint au premier trimestre le record absolu de 2,656 millions, le nombre de demandeurs d'emploi depuis un an ou plus est revenu à 2,649 millions, soit une baisse de 0,3 %. Surtout, elle est plus faible que pour les chômeurs ayant peu d'ancienneté, aboutissant à ce que le poids du chômage de longue durée continue à progresser, à 47,5% du nombre de sans emploi. Ce qui en fait encore et toujours un des sujets majeurs du gouvernement .
Cette donnée doit être manié avec précaution car le chiffre publié par Pôle emploi et le ministère du Travail embrasse un large champ : il concerne tous les inscrits à Pôle emploi, qu'ils aient ou non travaillé. Cela signifie qu'une partie de ces chômeurs de longue durée sont des travailleurs alternant des périodes d'activité et d'autres sans emploi, navigant entre les catégories A, B et C. Si, à ce titre, ils devraient être concernés à plein par la réforme de l'assurance-chômage, l'ancienneté de leur inscription à Pôle emploi ne signifie pas forcément qu'ils aient décroché durablement du marché du travail. Autre chose est le cas des demandeurs d'emploi de longue durée qui ont été durablement sans activité (catégorie A).
Un chiffre permet d'approcher l'ampleur de ce phénomène. Pôle emploi calcule chaque mois le nombre de personnes ayant cumulé 12 mois d'inscription en catégorie A, donc sans aucune activité, dans les 15 derniers mois. Ces données auxquelles « Les Echos » ont eu accès, montrent l'ampleur du phénomène et permettent de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour sortir du chômage de masse.
En mai 2019, dernière donnée connue, 1,43 million de personnes inscrites à Pôle emploi n'avaient pas du tout travaillé pendant au moins 12 mois dans les 15 derniers mois.
Pour la première fois depuis le premier trimestre de 2017, le chômage de longue durée aurait diminué, selon les données publiées ce jeudi par le ministère du travail et Pôle emploi . La bonne nouvelle doit cependant être relativisée car la baisse tient de l'épaisseur du trait : après avoir atteint au premier trimestre le record absolu de 2,656 millions, le nombre de demandeurs d'emploi depuis un an ou plus est revenu à 2,649 millions, soit une baisse de 0,3 %. Surtout, elle est plus faible que pour les chômeurs ayant peu d'ancienneté, aboutissant à ce que le poids du chômage de longue durée continue à progresser, à 47,5% du nombre de sans emploi. Ce qui en fait encore et toujours un des sujets majeurs du gouvernement .
Cette donnée doit être manié avec précaution car le chiffre publié par Pôle emploi et le ministère du Travail embrasse un large champ : il concerne tous les inscrits à Pôle emploi, qu'ils aient ou non travaillé. Cela signifie qu'une partie de ces chômeurs de longue durée sont des travailleurs alternant des périodes d'activité et d'autres sans emploi, navigant entre les catégories A, B et C. Si, à ce titre, ils devraient être concernés à plein par la réforme de l'assurance-chômage, l'ancienneté de leur inscription à Pôle emploi ne signifie pas forcément qu'ils aient décroché durablement du marché du travail. Autre chose est le cas des demandeurs d'emploi de longue durée qui ont été durablement sans activité (catégorie A).
Un chiffre permet d'approcher l'ampleur de ce phénomène. Pôle emploi calcule chaque mois le nombre de personnes ayant cumulé 12 mois d'inscription en catégorie A, donc sans aucune activité, dans les 15 derniers mois. Ces données auxquelles « Les Echos » ont eu accès, montrent l'ampleur du phénomène et permettent de mesurer le chemin qui reste à parcourir pour sortir du chômage de masse.
Niveau très élevé
En mai 2019, dernière donnée connue, 1,43 million de personnes inscrites à Pôle emploi n'avaient pas du tout travaillé pendant au moins 12 mois dans les 15 derniers mois. Cela représente 24,8% des 5,78 millions de demandeurs d'emploi disponibles immédiatement (catégorie A, B ou C) ce mois-là. Ces chiffres sont certes en repli par rapport aux records - en pourcentage comme en valeur absolue - du quinquennat Hollande (27,2% en mai 2016 et 1,52 million de personnes en janvier 2017). Mais ils restent à un niveau très élevé. Pour mémoire, le cap du million a été franchi en décembre 2011. Si le gouvernement veut tenir l'objectif que lui a fixé Emmanuel Macron de ramener le taux de chômage de 7% , il va devoir s'attaquer à ce noyau dur.
Leïla de Comarmond
Source : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/le-chomage-de-longue-duree-reste-a-des-niveaux-record-1040698?fbclid=IwAR2ivZB3byDDtpGXZF-uL-JYNecs60Umphb3NsVfHGqMFJRxJnEusAy_ddk
Le chômage est structurel au capitalisme du désastre. Il croitra jusqu'à effondrement du système prédateur en place.
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