03 août 2019

Bobby Fischer, génie paranoïaque des échecs


Robert James Fischer, dit Bobby Fischer, né le 9 mars 1943 à Chicago aux États-Unis et mort le 17 janvier 2008 à Reykjavik en Islande, est un joueur d'échecs américain, naturalisé islandais en 2005.

Champion des États-Unis à quatorze ans en 1957-1958, il devient en 1972 le onzième champion du monde en remportant, sur fond de guerre froide, le « match du siècle » à Reykjavik face au joueur soviétique Boris Spassky.

Fischer contribua de façon décisive, par ses revendications (parfois excessives) lors des tournois, à l'amélioration de la condition de joueur d'échecs professionnel, tant du point de vue financier que de l'organisation matérielle des tournois.

Sa victoire sensationnelle en finale du championnat du monde d'échecs 1972, mettant un coup d'arrêt à la domination russe du jeu d'échecs depuis des décennies, en fit une icône dans son pays, lui apportant la reconnaissance du public américain et la médiatisation à travers le monde, bien que plus tard il fît des déclarations controversées qui ternirent sa réputation.

Après s'être retiré de toutes les compétitions en 1972, il disputa en 1992, à Sveti Stefan et à Belgrade, pendant les guerres de Yougoslavie, un match revanche contre son adversaire de 1972, Boris Spassky, en violation de l'embargo proclamé par le département d'État américain. Menacé de poursuites par son pays, il termina sa vie en exil ; d'abord en Hongrie, puis au Japon, de janvier 2000 à mars 2005 et enfin en Islande, de 2005 à 2008. Il y multiplia les déclarations antisémites et anti-américaines. 

Source :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Bobby_Fischer

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