18 août 2019

A bras ouverts !


Il serait tout de même temps que M. le Président de la Répupu se décide enfin à interdire les armes à feu ! Ben oui, quoi, ils gueulent tous comme des veaux pour l’exiger de Trump, lequel ne fait rien en ce sens…comme son prédécesseur d’ailleurs, que je sache, mais ici, chez nous, personne ne moufte à ce sujet, que dalle, pas un mot ! Et pendant ce temps là vous avez des braves gens à scooter qui bloquent les balles perdues, à Ollioules, et, pas plus tard qu’hier, un loufiat de Noisy le Grand flingué à bout portant par un quidam mécontent pour cause de lenteur dans le service ! Alors, hein, ça va continuer encore longtemps comme ça? Partis comme nous voilà, nous n’allons pas tarder à voir arriver les fusillades gratuites qui tirent dans le tas, comme aux States; d’ailleurs ce qui se passe là bas finit tôt ou tard pas débouler ici. Ça nous pend au nez comme un sifflet de deux sous, croyez moi, il y a urgence, agissez, Monsieur Présipède, l’Hexagone éternel et diversifié vous en saura gré! Je vous en conjure, vous êtes beau, vous êtes fort, vous êtes la Lumière de l’Humanité, tout le contraire du gros facho mal embouché d’outre-atlantique, alors démarquez vous un peu, flûte, qu’on en finisse avec ce scandale !
Pardon? Plaît-il? Que dites vous? Les armes à feu sont déjà interdites en France? Ah bon? Parbleu on ne le dirait pas! Interdites à qui? Ah oui, d’accord, à vous et moi, bien sûr, naturellement, suis-je bête! C’est défendu pour les braves gens, ceux qui de toute façon ne s’en serviraient pas, d’accord, okay, certes…mais je ne parlais pas de ça, moi, j’évoquais seulement les gadgets en vente libre dans nos quartiers périphériques, vous savez, les truc genre kalachnikov, je ne sache pas que ce soit interdit, ça… Ah vous trouvez, vous? Mettons que je n’aie rien dit, alors…mais bon, comme interdiction ça s’apparente un peu en termes d’efficacité à celle qui s’impose aux instits ainsi qu’aux ecclésiastiques d’initier, comme disait Con Bandit, les petits nenfants à la sexualité.

Il faut dire aussi qu’on ne peut plus raisonner aujourd’hui, comme dans le courant des années soixante, en termes de Répupu une et indivisible. C’est terminé, ça, cuit, liquidé, effacé, mort! Aujourd’hui, nous sommes revenus en quelque sorte au bon vieux temps de l’Édit de Nantes, tellement regretté par nos chers amis de la Grande Famille de Gauche. Le Pays apparaît désormais coupé en deux, d’un côté la bonne vieille mère Patrie, finissante, à bout de souffle, qui ne survit plus que sous perfusion d’illusions pathétiques et de l’autre, les places fortes de la population importée. Ces dernières jouissent de fait du privilège d’exterritorialité, avec tout ce que cela comporte au regard des lois de la Répupu, lesquelles cessent de s’appliquer aussitôt franchis les barrages qui contrôlent l’accès aux Cités Sans-Cible. Au sein de ces mystérieux réduits, ce qui se passe nous est étranger, nous n’en savons rien, nous l’imaginons seulement tout en restant vraisemblablement à cent lieues de la réalité. Nous autres indigènes, je veux dire Céfrans, quoi, faces de craie, kouffars, comme ces gens-là nous appellent, nous en apercevons tout juste l’écume, les indices qui sourdent par les pores des quartchiers fermés, par exemple les armes à feu dont nous parlions à l’instant. Rien toutefois de précis quant aux réalités juridiques de la société des Chances Pour la France, juste des inquiétudes, bien calmées par la coalition des Pouvoirs Publics et des media, dont l’action conjuguée assure l’omerta absolue qui entoure les enclaves en question. Tout est constamment mis en œuvre pour faire oublier aux cons citoyens, l’existence toute proche de nids de frelons prêts à fondre sur le Vieux Pays s’il s’avisait jamais de mettre le nez dans les affaires banlieusardes ou bien encore de fermer le robinet des prestations sociales.
Un exemple récent et parfaitement caractéristique: la pantalonnade des prénoms les plus fréquemment attribués aux nouveaux nés du pays. Pas un seul blaze mahométan dans le top cinquante, tant des filles que des garçons! Non mais on se fout de qui, là? Alors qu’on nous montre parallèlement les écoles, avec leur chères têtes crépues parmi lesquelles, de ci de là vous en remarquez une blonde, noyée dans la masse! Alors qu’on voit bien dans nos rues les fatmas bâchées comme des Berliet de l’ancien temps, pousser des voiture d’enfant fréquemment biplaces, les frères et sœurs plus grands trottinant à côté! Vous croyez vraiment qu’ils s’appellent tous Gabriel, Paul ou bien encore Louise, ces charmants bambins? Hé bien il faut croire que oui! Je dis bien il faut croire, y a intérêt! Sans crédulité point de salut, dans ce pays mourant! Alors croyons! Croyons toutes les calembredaines qu’on nous déverse à flots continus et puissants dans la cervelle, cela nous évitera de nous poser les mauvaises questions, celles qui font illico basculer dans la catégorie nauséabond, salfacho, HLPSDNH (1)! Croyons dur comme fer et nous serons sauvés de la malpensance politiquement-incorrecte…et tant pis pour les serveurs trop lents dans la préparation des sandwiches-kébab!

Et nous voyions, pas plus tard qu’hier soir, notre petit Présipède, tout bronzé à Bormes les Mimosas, discourir comme quoi « Notre pays parfois se divise…il faut savoir…en…sortir… » et autres lieux-communs du même tabac! Consternant, certes, mais en même temps, comme il dit, la France ouvre les bras aux migrants de l’Open Arms nous en récupèrerons quelques-uns, bien sûr, juste pour conforter la stratégie des ONG si bien intentionnées qui s’en vont récupérer les pseudo-naufragés, laissés par les passeurs à la limite des eaux libyennes.
– » Allo salam Sabine, j’y viens comme d’habitude aux coordonnées GPS comme ça qu’on a dit?
-« Parfaitement, Mohamed, essaie de m’en coller une bonne centaine, ce coup-ci, avec dans toute la mesure du possible des femmes et des enfants… comment ça t’en a pas? Ben tu te démerdes pour m’en trouver, zut, pas besoin d’un gros stock, quoi, juste pour sensibiliser l’opinion, c’est quand même pas la mer à boire…enfin, je veux dire… Bon, bref, et tu me les colles sur un pneumatique trop petit, tu vois? Que ça déborde bien de tous les côtés, je ne te fais pas un dessin! Pigé, ce coup-ci? Allez, exécution, ce sera cinquante-mille en petites coupures, comme d’hab! »
Attention, hein, là nous sommes dans la fiction la plus fictive, pas vrai? Toute ressemblance avec quiconque ne serait que pure coïncidence! Faut pas déconner tout de même, à mon âge la prison c’est redoutable pour la santé!

Cela dit, le simple fait d’ancrer un navire rempli de transfuges de l’Afrique miséreuse à quelques encablures de Lampedusa, suffit à caractériser la manœuvre de l’ONG espagnole armatrice de l’Open Arms, le vaisseau amiral de la flotte bien pensante en ce moment-ci. On vient chatouiller Salvini sous les roustons, voilà tout! Et c’est chaque fois la même chose, il y a un peu plus d’un mois le rôle était tenu par le Sea Watch 3 avec le même genre de chantage: « la situation devient explosive, les malheureux veulent se jeter à la mer, alors même qu’ils ne savent pas nager, sans compter qu’ils se tapent dessus, entre eux, ces braves gens, il y aura bientôt des morts, ça ne fait pas un pli… »
Et Salvini qui résiste autant qu’il peut aux pressions venues de toute part, l’Europe, les media, la Justice ritale, son propre gouvernement même, lequel en loucedé lui cisaille la branche; il lui a déjà fallu laisser débarquer vingt-sept « mineurs isolés »…faut voir les gros bébés! Bref, tout cela pue la combine politico-médiatique. Plus encore aujourd’hui même! Car le camarade Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, celui qui, faute de majorité expédie les affaires courantes, comme on dit, vient de proposer à l’Open Arms de rejoindre le port d’Algesiras où il serait accueilli à bras ouverts, comme son nom l’indique… Eh bien figurez vous qu’elle a refusé l’ONG en question; le navire restera fidèle au poste sous le gros sale nez de Matteo l’horrible facho! Raison officielle: ils sont trop mal en point pour naviguer encore cinq ou six jours, les noirs! On va donc les laisser croupir en attendant qu’il cède, le salaud, qu’il perde, qu’on lui fasse bouffer son chapeau, son T shirt, ses godasses, ses testicules, tout! La noblesse du combat saute aux yeux, c’est la Vérité Révélée contre ce que le monde compte de plus ignoble, en un mot le racisme! Intenable la situation du barbu de l’Intérieur! Ses compatriotes ritals peuvent en penser ce qu’ils veulent et même être d’accord avec lui, si ça se trouve… de toute façon force restera à la dictature de la Bien-Pensance Universelle!
Présipède en prendra quarante, de migrants Open Arms, plus la ribambelle de ceux qui se débrouilleront à franchir clandestinement nos frontières…mais tout cela n’est rien en comparaison des flux migratoires continus qui nous dégringolent dessus en permanence sans même qu’on nous demande notre avis… Rectification, on nous le demande de temps à autre et, en pareil cas, nous votons Macron! Alors, accueillons donc, accueillons open arms, à bras ouverts, quoi…non, pas à bras d’honneur, j’ai dit « ouverts », m’enfin!

Bonne continuation, conservez vous bien.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire

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