10 juillet 2019

Licenciements : la dernière semaine de juin 2019 où tout a dérapé



En conformité avec toutes les prévisions dues aux trilliards de fausse monnaie déversée dans le système économique, les licenciements massifs continuent en raison de l'appauvrissement massif des populations qui consomment bien moins qu'avant. En France par exemple le gouvernement prend maintenant les impôts directement sur les salaires ce qui a provoqué une baisse radicale de 10 à 20% de la consommation.

Et cela fait 11 années que cela dure.


Non seulement il n'y a eu aucune amélioration, mais en plus le nombre de chômeurs et d'ultra pauvres ne cesse de croître.

Ainsi, la semaine passée, la Deutsche Bank a viré 20.000 banquiers de plus et, toujours en Allemagne, Loewe TV, le fabriquant allemand de téléviseurs a deposé le bilan ce 1er juillet et les 200 salariés ont été licenciés.

Et l'Allemagne donne le ton, elle qui bénéficie pourtant en première ligne de la manne de la Banque Centrale Européenne: ainsi la uber-multinationale BASF a décidé de jeter à la rue 6.000 personnes de plus, quand à Ford Allemagne, ce sont 12.000 ouvriers qui ont fait les frais de la récession.

Ajoutez les 1900 salariés de Conforama avec 32 magasins qui vont fermer.

Faites le total: en juste 2 jours, ce sont 40.000 salariés qui ont perdu leur emploi, sans parler des 40.000 autres chez les fournisseurs qui vont l'être par ricochet entre les 2 et 24 mois prochains, qui à leur tour vont déclencher d'autres licenciements, etc., etc.

Il s'agit d'une catastrophe politique européenne car passé un certain niveau, les politiques ne pourront plus se cacher derrière le 1% d'inflation officiel de la BCE qui est censé vous dire, ainsi qu'aux politiques, que tout va bien.

Depuis 10 ans, le mensonge et le trucage des chiffres officiels règnent certes en maître, mais la réalité des licenciements ramènent les politiques à la réalité.

Mais voyez cette autre conséquence: comme chaque pays ment à l'autre sur ses chiffres (Espagne, France, allemagne, Angleterre, etc.), chaque politique prend l'exemple du pays voisin pour expliquer que chez lui tout va mieux, raison pour laquelle il "faut du changement" chez soi. Macron est un parfait exemple de cette politique de menteurs reposant sur des chiffres truqués.

Un empilement de mensonges les uns sur les autres, comme une pyramide de cartes, sauf que le chômage massif va tout faire tomber d'un coup. Remerciez, entre autres, les taux négatifs. 

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