Donc, nous assistons depuis quelques jours, à une concentration d’artillerie sur le Ministre de l’Intérieur transalpin. Tout se passe à Lampedusa, cette petite île italienne située à quelques milles des côtes de la Tunisie. Bizarrement, lorsqu’un navire d’ONG, récupère en pleine mer une embarcation remplie d’Africains candidats à l’invasion de l’Europe, c’est toujours sur Lampedusa qu’il met le cap. D’ailleurs, les embarcations truffées de migrants, bien que censées venir de Libye, c’est tout le temps dans ces parages qu’on les secourt, entre les côtes tunisiennes et Lampedusa! Ensuite, le cap, c’est toujours au Nord, dans la direction de l’Union Européenne, jamais de l’autre côté…ben oui, on veut bien leur sauver la vie, enfin on va dire comme ça, mais en aucun cas les ramener en Afrique. Y a bon, l’Europe!
Ainsi donc, la semaine dernière, le Sea-Watch 3, un fier vaisseau affrété par l’organisation allemande éponyme, forçait les barrages de gardes-côtes italiens et entrait triomphalement dans le port de Lampedusa où débarquait illico une cargaison de quarante-deux pauvres hères fatigués de dégueuler tripes et boyaux. Là où ça devient médiatiquement croustillant, c’est quand on découvre la commandante du barlu: une petite chleue de trente et un ans nommée Carola Rackete! Pour faire un max de buzz on aurait difficilement pu trouver mieux! Il faut savoir, tout de même, que cette jeune effrontée, après avoir embarqué ses petits protégés à l’endroit précis que lui avaient indiqué les passeurs, quelque part au large de la Libye, a fait route délibérément vers Lampedusa. Bien sûr fraulein Rackete savait comme tout le monde que l’accès audit port lui était interdit, c’est même pour cela qu’elle s’y est précipitée. Arrivée sur place, évidemment, pas moyen de toucher terre, verboten! La mutine a donc mouillé (mais non, enfin! au sens maritime du terme, mouillage! oh et puis flûte, ce que vous pouvez avoir l’esprit mal tourné!) à quelques encablures de Lampedusa et ce pendant dix-sept jours! Elle avait largement le temps de mettre le cap sur Monastir ou sur Mahdia, les ports tunisiens les plus proches, atteignables en quelques heures, mais non! La donzelle mouilla pendant dix sept jours, que cela vous plaise ou non! Et au bout du délai, considérant que les braves noirs risquaient de partir à la nage alors même qu’ils ne savent pas nager, ce qui effectivement comporte des risques sérieux de noyade, Carola décida de forcer le barrage. C’est du Rackete, sans doute mais ça a fonctionné à merveille! Arrêtée et jugée dare-dare, elle s’est retrouvée en liberté aussi sec (d’ailleurs à ce moment là elle ne mouillait plus, le Sea Watch, sous séquestre, étant désormais à quai pour un bon bout de temps). La Juge macaroni considéra sur le siège (ben oui, on dit comme ça!) les décrets de Salvini inapplicables en l’espèce vu qu’il s’agissait de sauver des vies humaines…sans doute en raison des insuffisances natatoires de l’Africain migrant jointes à son désir effréné de fouler le sol européen. Et voilà donc le premier épisode bouclé, au grand dam de Salvini, lequel ne décolère pas, mais à l’immense bénéfice de l’idéal humanitariste dont l’objectif essentiel semble consister en la submersion de l’Europe par les envahisseurs du Sud.
Et patatras, pas plus tard qu’hier, un second transporteur de blacks envahissants qui force encore le blocus! Que voulez vous, s’ils veulent passer, ils passent, on ne peut tout de même pas tirer dessus, qu’est-ce qu’il dirait Papa Francesco, hein? Ce coup là, nous avons affaire à l’Alex, un chouette voilier de dix-huit mètres armé par Méditerranéa, un « collectif » gauchiard d’Italie. Même topo, même motif et, forcément, même absence de punition, la jurisprudence Rackete va jouer à plein! Et voilà encore une bonne quarantaine de « migrants » qui nous déboulent sur les endosses! Parce que la France, bien entendu, s’est tout de suite engagée à en récupérer quelques uns…probablement qu’on n’en a pas assez! L’idée saugrenue autant qu’utopiste, serait que la France demande quand même un peu l’avis de ses ressortissants avant de lancer comme ça des appels appuyés à l’émigration africaine…oui, d’accord, je laisse tomber…
Sachez tout de même qu’il y en a un troisième, en attendant mieux, qui attend son tour au large de Lampedusa! Le Alan Kardi -du nom du petit garçon trouvé l’an dernier sur une plage turque- Soixante-cinq « migrants à bord »!
Tant qu’il fait beau et que la mer est belle, il a du souci à se faire, Salvini, s’il s’arrachait un poil de barbe pour chaque pote qui débarque, il finirait la saison quasiment glabre! Mais ne l’oubliez pas, il a tort Salvini! Il a tort parce que c’est un salopard d’extrême droite! Une ordure de facho, voilà! Et par dessus le marché il a une sale gueule, quand on est blanc et pas de gauche c’est un délit! Si c’est pas une série de motifs d’opprobre universel, ça…Le plus bizarre, dans cette sinistre mascarade, reste qu’ils pourraient passer pas l’Espagne, plus lointaine, certes, mais parfaitement accueillante avec ses socialos au gouvernement…oui mais alors on se priverait de la confrontation avec les sales ritals du vilain barbu, parce que c’est tout de même ça, au bout du compte qu’ils cherchent, ces putains d’humanitaristes de mes deux! Ça crève les yeux mais personne ne le dit, surtout pas chez nous, parce que Présipède c’est son combat à lui aussi, il l’a dit à plusieurs reprises, Salvini c’est l’ennemi, faut le crever par tous les moyens…ah ben alors… et si, à Salvini, on lui faisait passer le bac?
Oui, parce que le bac, comme vacherie ça se pose là, je vous assure! Les profs, tous les syndicats de profs, qui refusent talons en flèche la réforme bricolée par notre super-ministre de la destruction nationale, l’ « école de la confiance » il appelle ça, le mec! Avec les sujets qui fuitent comme un pensionnaire d’Ehpad, les correcteurs qui refusent de rendre les copies, les combines à pétrole pour sortir quand même les résultats en temps et en heure, enfin tout le gros boxon auquel nous assistâmes ces jours derniers! Au milieu de ce patacaisse, nos petits élèves ont bien de la peine à s’y retrouver, la plupart s’en satisfait, cependant, vu qu’en toute hypothèse, le bac on le refile sur simple demande dûment formulée en trois exemplaires. Quatre-vingts pour cent de reçus du premier coup, dites donc, comme d’habitude! Le reste viendra après l’oral de rattrapage, lequel possède l’avantage de ne pas faire appel à l’écriture! L’accent arabe, totalement répandu chez nos enfants de toutes origines du moment qu’ils fréquentent l’École de la Répupu, ne constitue pas un handicap, bien au contraire, alors que l’analphabétisme, à partir d’un certain degré, apparaît susceptible d’entraîner une réaction de rejet de la part de correcteurs mal intentionnés, ça peut arriver.Comme son nom l’indique, l’oral est là pour rattraper! Nous aurons donc, une fois encore, notre quota de quatre-vingt dix pour cent de bacheliers…les dix pour cent qui restent constituant la marge d’erreur inévitable dans une opération de cette envergure. Tout va donc pour le mieux dans la meilleure des Éducations Nationales possibles! Vive le ministre Blanquette, le meilleur de tous!
Cependant, d’aucuns trouvent la plaisanterie un peu saumâtre, tel le prof qui écrit dans Valeurs-Actuelles, ce torchon tant décrié par l’ami Edwy, le moustachu à teinture de Médiapart, « Blanquer a inventé le bac soviétique« . Et d’expliquer que « l’URSS pratiquait le Plan-Quinquennal: on décidait les objectifs pour les cinq ans à venir. Si les objectifs n’étaient pas effectivement atteints, (ce qui se produisait pratiquement à tous les coups), on faisait comme si. » Pareil pour notre bon Ministre Éducatoire, il faut pouvoir dire que tout s’est bien passé. On fait donc appel à des gens qui sauront faire preuve de la docilité la plus absolue, on manipule les rectorats, on la joue à l’intimidation vis à vis des profs et du coup on sort des résultats en temps et en heure. Vive Blanquette, le meilleur de tous! Je dis bien, « on sort des résultats », peu importe lesquels, de toute façon le bac n’a plus de sens…sauf qu’il permet chaque année à des bataillons d’illettrés abrutis d’entrer à l’université…pour en ressortir au bout d’un temps indéfini encore plus abrutis et tout aussi illettrés en raison d’une oisiveté fermement soutenue, assortie de la consommation chronique de produits peu recommandables. Le tout coûtant évidemment fort cher au contribuable, mais comme tout le monde s’en fout autant continuer aussi longtemps que perdurera le bordel démocratique si cher à notre belle Répupu. On n’est pas sorti du boxon!
Et comme nous possédons le bac soviétique, ne nous étonnons pas d’avoir par conséquent les bacheliers de la vodka, comme le chantait l’inoubliable Chaliapine (de cheval):
Ey, uknem!
Ey, uknem!
Yesko razik,
Yesko da raz!
En d’autres termes, » ho hisse, ho hisse, encore une fois, encore une fois »…
Non , on n’est vraiment pas sorti… Allez, je vais regarder le Tour de France, après tout c’est truqué aussi mais au moins ça pédale, c’est plus sympa que la gay-pride et c’est presque aussi coloré.
A bientôt si tout va bien, amitiés à tous.
Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN
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