Avec les taux 0, le monde plonge dans l’inconnu »… Pourquoi c’est faux ?

C’est un article de Marianne Py, Directrice de la Rédaction du magazine le Revenu, titré « Avec la chute des taux, le monde plonge dans l’inconnu »…

Le Revenu est un très bon magazine, à la pensée essentiellement conventionnelle, qui vous permettra de choisir avec soin les meilleures « Sicav » et autre « meilleures assurances vie », sans oublier la sélection des « meilleurs fonds ».

Bref, Madame Py commence son introduction d’article par « la faiblesse des taux d’intérêt nourrit l’imagination des économistes. Alors que les stimuli monétaires peinent à faire repartir l’inflation en zone euro, certains, tels les tenants de la «Théorie monétaire moderne», préconisent de laisser filer les déficits budgétaires. La rechute des taux d’intérêt vers des niveaux proches de la ligne de flottaison semblait inimaginable il y a encore six mois. Or elle a aujourd’hui toutes les chances de s’éterniser, sous la férule des banquiers centraux »…

Elle a raison sur tous les constats, mais par sur la conclusion que « le monde plonge dans l’inconnu ».

Aucun inconnu !

Quel inconnu y-a-t-il quand vous avez des taux négatifs et l’épargne qui ne rapporte plus rien.

Quel inconnu y-a-t-il quand vous imprimez de la fausse monnaie à qui mieux-mieux ?

Il n’y a aucun inconnu.

La conclusion est parfaitement connue.

Une monnaie que l’on imprime en trop grosse quantité c’est-à-dire dans une quantité qui n’est pas en relation avec la création de richesse est une monnaie dont la valeur finira par tendre vers 0.

Il n’y a aucun inconnu, dans cette histoire aussi vieille que le monde, que l’histoire économique, et des monnaies papiers !!

Habillez cette réalité que nous « ne saurions » ou « voudrions voir » avec autant de doctes interrogations que vous voulez, les choses sont en réalité d’une immense simplicité.

« Si toi yen a imprimer trop papier monnaie, papier monnaie finit par yen valoir pas plus que papier cul »…

Pour ceux qui ont besoin d’un cours d’économie je vous propose l’excellente leçon donnée dans l’album « Obélix et Compagnie ».

Charles SANNAT

Source Le Revenu ici