Le rêve de l'État incapable : régner sur des citoyens infantilisés, déresponsabilisés, apeurés, malléables. Les médias ne sont pas en reste pour dramatiser l'épisode caniculaire qui s'installe pour au moins une semaine.
Bouh ! Les responsables se succèdent pour expliquer qu'il va faire très chaud et qu'en conséquence les Français doivent : s'habiller légèrement, boire de l'eau, se mettre à l'ombre, ne pas faire de jogging à midi, etc. L'actualité est submergée par ces messages dont la vacuité est à la limite du foutage de gueule.
Le pouvoir ne va pas mégoter dans son rôle de puissance protectrice. Rien n'est plus simple que de mimer l'État-mamma (l'expression est de Jean-François Revel) quand il s'agit pour les responsables politiques de faire croire qu'ils tiennent les choses en main et que le peuple peut être rassuré. Mais derrière la propagande sanitaire, reste la réalité d'un État les bras ballants devant les vraies menaces qui inquiètent les citoyens.
La seule actualité de ces derniers jours révèle que la violence fait des bonds dans Paris. Le quartier de la Goutte d'Or est devenu dangereux. En Seine-Saint-Denis, les parents d'élèves d'un groupe scolaire doivent eux-mêmes se mobiliser pour chasser les dealers de l'établissement. A Grenoble, les islamistes poursuivent leur provocation pour imposer le burkini dans les piscines. L'État veut jouer à l'infirmière, mais il laisse le pays brûler de fièvre.
La canicule n'est pas la fin du monde, contrairement à ce qu'aimeraient faire croire une flopée de médias apocalyptiques. Ceux-ci prédisent le pire dans douze ans (pas treize !), si le monde occidental n'a pas changé de modèle économique et si le prolétaire français refuse toujours d'être taxé, dans l'usage de sa voiture, à la place du pollueur chinois.
Le coup de chaud de cette semaine est présenté, par les perroquets qui alimentent le discours dominant, comme le signe indiscutable de l'urgence climatique. Cette présentation est avalisée par l'État-mamma : s'il ne sait pas résister à la subversion du nouveau totalitarisme coranique, il donne le change dans sa lutte verbale contre le "réchauffement climatique". Rappelons toutefois que la canicule est un phénomène récurrent. Les plus récentes datent de 1976, 1983, 2003, 2006. Ceux qui veulent y voir la confirmation irréfutable d'un monde qui se suicide en font trop pour être tout à fait convaincants. D'autant que ceux-là, s'ils déplorent avec raison la raréfaction des espèces et l'usage des manipulations génétiques dans la nature, sont les mêmes qui voient des réactionnaires chez les peuples qui ne veulent pas disparaître dans la mondialisation uniforme et le transhumanisme. La canicule est une aubaine pour les marchands de peurs et, singulièrement, pour l'État en quête d'utilité.
Bouh ! Les responsables se succèdent pour expliquer qu'il va faire très chaud et qu'en conséquence les Français doivent : s'habiller légèrement, boire de l'eau, se mettre à l'ombre, ne pas faire de jogging à midi, etc. L'actualité est submergée par ces messages dont la vacuité est à la limite du foutage de gueule.
Le pouvoir ne va pas mégoter dans son rôle de puissance protectrice. Rien n'est plus simple que de mimer l'État-mamma (l'expression est de Jean-François Revel) quand il s'agit pour les responsables politiques de faire croire qu'ils tiennent les choses en main et que le peuple peut être rassuré. Mais derrière la propagande sanitaire, reste la réalité d'un État les bras ballants devant les vraies menaces qui inquiètent les citoyens.
La seule actualité de ces derniers jours révèle que la violence fait des bonds dans Paris. Le quartier de la Goutte d'Or est devenu dangereux. En Seine-Saint-Denis, les parents d'élèves d'un groupe scolaire doivent eux-mêmes se mobiliser pour chasser les dealers de l'établissement. A Grenoble, les islamistes poursuivent leur provocation pour imposer le burkini dans les piscines. L'État veut jouer à l'infirmière, mais il laisse le pays brûler de fièvre.
La canicule n'est pas la fin du monde, contrairement à ce qu'aimeraient faire croire une flopée de médias apocalyptiques. Ceux-ci prédisent le pire dans douze ans (pas treize !), si le monde occidental n'a pas changé de modèle économique et si le prolétaire français refuse toujours d'être taxé, dans l'usage de sa voiture, à la place du pollueur chinois.
Le coup de chaud de cette semaine est présenté, par les perroquets qui alimentent le discours dominant, comme le signe indiscutable de l'urgence climatique. Cette présentation est avalisée par l'État-mamma : s'il ne sait pas résister à la subversion du nouveau totalitarisme coranique, il donne le change dans sa lutte verbale contre le "réchauffement climatique". Rappelons toutefois que la canicule est un phénomène récurrent. Les plus récentes datent de 1976, 1983, 2003, 2006. Ceux qui veulent y voir la confirmation irréfutable d'un monde qui se suicide en font trop pour être tout à fait convaincants. D'autant que ceux-là, s'ils déplorent avec raison la raréfaction des espèces et l'usage des manipulations génétiques dans la nature, sont les mêmes qui voient des réactionnaires chez les peuples qui ne veulent pas disparaître dans la mondialisation uniforme et le transhumanisme. La canicule est une aubaine pour les marchands de peurs et, singulièrement, pour l'État en quête d'utilité.
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