La coulée de tomates au sein d’un champ près du bois de Soeuvres. | OUEST-FRANCE
Au Bois de Soeuvre, à Chantepie (Ille-et-Vilaine), près de Rennes, plusieurs tonnes de tomates ont été déversées dans un champ. Confrontée à une sous-consommation qui fait chuter les cours, la « destruction de stocks est malheureusement la seule solution », explique la coopérative d’où proviennent les tomates. Des mesures spécifiques auraient cependant dû être prises par l’agriculteur exploitant cette parcelle pour éviter le pourrissement à l’air libre, générateur de nuisances.
Plusieurs tonnes de tomates déversées dans un champ de blé à l’orée du Bois de Soeuvres, à Chantepie, près de Rennes ! C’est le spectacle étonnant qu’ont découvert des promeneurs.
Solarenn, coopérative de producteurs bretons de tomates d’où provient le déchargement, se justifie : « La production de tomates est une filière en très grande difficulté. Il ne s’agit pas d’une crise de surproduction mais d’une très importante sous-consommation. Pour différentes raisons, le consommateur se détourne de ce produit. Il s’ensuit un effondrement brutal des cours. La destruction de stocks est malheureusement la seule solution pour pallier une chute plus importante encore. »
Enfouir pour éviter les nuisances
Par contre, Solarenn demande aux agriculteurs qui reçoivent ces surplus aux fins de compostage de les concasser et de les enfouir dans le sol pour éviter un pourrissement à l’air libre générateur de nuisances. « Cet agriculteur n’a pas respecté le protocole. Nous ne travaillerons plus avec lui », poursuit la coopérative.
Avant de procéder à ces destructions, Solarenn a largement fourni des organismes sociaux tels que les restaurants du cœur, les épiceries communales, jusqu’aux écoles.
Mais l’offre de Solarenn excède leurs besoins et ils refusent désormais toutes nouvelles livraisons…
Et ces tonnes de tomates insipides importées d'Espagne ?
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