18 avril 2019

La société qui restaurait la flèche de Notre-Dame explique : “Beaucoup parlent sans savoir” - La Thèse criminelle devient évidente


Pendant l'incendie qui a terrassé la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ce lundi 15 avril, L’État et les médias ont immédiatement dirigé les regards sur la société "Le Bras Frères", basée à Jarny en Meurthe-et-Moselle. L'entreprise, spécialisée dans la charpente, la couverture ou encore les échafaudages, rénovait depuis près d'un an la flèche du monument parisien, qui s'est effondrée dans l'incendie.


Ce mercredi 17 avril, Julien Le Bras, représentant de la société de rénovation, a convié les journaux locaux à une conférence de presse, dans son entreprise.

Le visage pâle, les yeux fatigués, l'entrepreneur s'avance face à la caméra et aux micros tendus. Les derniers jours ont dû être difficile. "Encore hier, j'étais sous le choc. Les salariés sont profondément marqués. Au fur et à mesure, avec les éléments que l'on apprend, de la sérénité nous envahi" explique Julien Le Bras.

Les salariés entendus

Le lundi 15 avril, douze salariés étaient présents sur le chantier. Pour autant, Julien Le Bras affirme avec certitude, que tous ses hommes sont partis bien avant le départ du feu, qui s'est propagé dans les combles de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. "Les douze salariés ont été entendus à de nombreuses reprises, en audition libre. Ils sont un peu épuisés, de cette collaboration, qu'ils donnent avec beaucoup de dévouement et sans réserve aux services de la brigade criminelle" indique l'entrepreneur.

Lors de l'embrasement de la cathédrale, Julien Le Bras quittait une réunion. Il reçoit un appel lui indiquant qu'un incendie est en cours sur son chantier. Il prend aussitôt la route pour Paris. "J'ai appelé tous les salariés en leur demandant de tout dire, s'il y a quelque chose, il faut le dire tout de suite. À force d'insister, ils se sont braqués et m'ont dit "Julien, on y est pour rien et on ne voit pas d'où ça peut venir !"", se remémore-t-il.

Des hypothèses et encore des hypothèses

Comme le rappelle Julien Le Bras, "ce chantier débutait normalement". Il explique par ailleurs, que ce lundi 15 avril, aucun travaux par point chaud ou électriques n'ont été effectués. Ce jour-là , les rénovateurs ont placé des échafaudages : "nos outils sont des marteaux, des clés de 22" indique Julien Le Bras, rien qui puisse permettre un départ de feu. Paris le 17 avril 2019. L'imposante structure qui devait à terme peser 500 tonnes était en cours de montage par l'entreprise Europe Échafaudages, une filiale de Le Bras Frères.

"J'entends parler de tout... J'entends parler d'ascenseur défaillant, de soudure, beaucoup de gens qui parlent sans même savoir. C'est bien malheureux, parce qu'en face de tout ça, il y a des gens qui subissent" s'indigne-t-il. En effet, plusieurs hypothèses de "pseudo-experts" des réseaux sociaux apparaissent depuis quelque temps. Un mégot de cigarette jeté sur la charpente ? "Nous sommes sur des charpentes en chêne, de sections considérables et vraiment exceptionnelles, il faut une vraie source de chaleur pour réussir à enflammer ce type de sections de bois" .

Malgré ce terrible incendie, la société peut compter sur énormément de soutien de la part de leurs clients, des architectes, de leurs confrères ou encore d'inconnus. "C'est un calvaire ce qu'on vit. C'est très facile de nous pointer du doigt", explique Julien Le Bras. 

Le gouvernement, relayé par la chambre d'écho des médias met tellement de volonté pour que l'incendie soit "accidentel" que cela en devient suspect ! Que cherche-t-on à dissimuler ?

Voir cette vidéo de l'architecte des bâtiments de France, qui précise à un moment que le départ de l'incendie ne se trouvait pas à l'endroit des travaux !
Dernière minute : la vidéo a été retirée par Youtube !

Une vidéo partielle à été retrouvée, amputée de plusieurs passages importants

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