15 avril 2019

Crise sociétale actuelle : Comment passer de la peur à l’espoir - 2ème partie


Le camarade Hubert nous livre ici la seconde partie de sa nouvelle série consacrée à la peur et… à l’espoir !

Bonne lecture.

Charles SANNAT

INTRODUCTION

Si nous sommes pris par les « élites » pour les imbéciles que nous sommes devenus, c’est à nous seuls qu’il appartient de ne pas le rester. Plus largement informés, nous pouvons tirer le meilleur des évènements, devenir plus forts et ainsi être en mesure d’aider ceux qui veulent progresser dans ce sens. Je m’efforce de contribuer à la prise de conscience du fait que si « tout va mal » autour de nous, c’est individuellement qu’il nous appartient de faire ce qu’il faut, pour que « tout aille mieux » collectivement.Le but de mes écrits n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Je m’attache à avoir une réflexion factuelle, sur « un temps long » et à ne pas donner dans le catastrophisme, sans pour autant éluder les réalités « dérangeantes ».

Les analyses que je vous propose étant l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes sources, afin que vous soyez en mesure d’avoir VOTRE appréciation, éventuellement différente des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux.

Bonne lecture.

Nous avons vu ensemble samedi 23 mars dernier, quelques faits montrant à quel point notre monde actuel est « malade ». Une fois le constat fait, comme le suggère le sous-titre du billet de ce jour, il m’apparait indispensable « d’apprendre à comprendre » afin d’être en condition de changer les choses dans un sens ou elles soient positives pour le plus grand nombre d’entre nous.

Il est intellectuellement plus « confortable », de nier la triste réalité de la situation. De même, l’unique recherche de LA solution, permettant d’éviter tous les effets dévastateurs que commencent à engendrer les désordres actuels de notre civilisation. Cette approche, pour respectable qu’elle soit, ne permet pas, à mon sens, d’acquérir les capacités nécessaires pour franchir le « passage obligé » de la profonde remise en question qui doit aujourd’hui être la nôtre.

La société actuelle, avec tous ses aspects positifs, négatifs et toutes ses incohérences, est celle que NOUS avons décidé d’avoir. Souvent j’aime citer cette phrase, à ma connaissance anonyme (cela m’économise les droits d’auteur) : « Si quelque chose ne vous convient pas, changez-le ». C’est par notre incapacité à nous engager personnellement dans « la bonne marche » de notre société que ceux qui ont compris qu’ils pouvaient diriger le monde à leur profit ont « pris la place ». La nature ayant horreur du vide, c’est bien connu.

Autour de moi, j’entends très trop souvent cette phrase : « Mais que voulez-vous que j’y fasse ? à mon niveau je ne peux rien changer ». Professionnellement, je rencontre parfois des personnes qui se lamentent, à la suite d’un « investissement ruineux » réalisé sur l’insistante incitation d’un conseiller financier : « je ne comprends pas, ça devait pourtant bien marcher ». Croyez-vous qu’il soit raisonnable de se désintéresser à ce point de la gestion de sa fortune pour la confier aveuglément à une tierce personne, sous le prétexte de ne rien connaitre à la finance ? N’est-il pas plus profitable de faire quelques efforts pour comprendre dans ses grandes lignes, ce qu’est réellement ce « produit miracle qui rapporte beaucoup d’argent », afin d’éviter les pièges les plus grossiers des « vendeurs de rêve » ?

Nous avons tous, ou presque, le sentiment diffus que « tout va mal » et que nous allons droit dans le mur. En même temps, nous sommes saisis d’un sentiment de résignation face aux décisions des élites en place, qui persévèrent dans la même voie. Nous subissons, sans broncher, des mesures attentatoires à nos libertés élémentaires et à notre « bien vivre ». STOP.

En 2010, pour Stéphane HESSEL, l’indignation était la base de la résistance au système. Il a popularisé sa pensée dans un célèbre opuscule : Indignez-vous .

Face à l’aggravation de la situation, il est temps de remplacer le « Indignez-vous » de « l’ami Stéphane », par « Engagez-vous ». Ce terme me semble bien mieux adapté à l’état du monde d’aujourd’hui. Comprenons bien que notre avenir collectif sera le résultat de nos engagements individuels. Plus nous serons nombreux, plus le changement sera rapide, efficace et positif, pour la majorité d’entre nous. Nous le devons : déjà à nous-mêmes, pour avoir la fierté de relever la tête et agir pour le bien de la collectivité. À nos enfants et petits-enfants, car notre rôle est bien de leur montrer l’exemple qu’il faut « vivre debout ». OUI, NOUS LE POU VONS.

Toute référence à un célèbre discours serait une regrettable erreur. En effet, comme je l’ai précisé dans mon billet du 22 juillet 2017, le Barack… pas la baraque !!! Barack Obama est un vilain copieur !!! Il a plagié le cri de ralliement lancé en 1972 par César CHAVEZ, un syndicaliste « latino » dans le cadre de sa lutte pour défendre le droit de grève des ouvriers agricoles en Arizona : « Si se puede ». La vérité historique se devait de remplacer la « vérité hystérique ».

Pour nous engager efficacement au service du renouveau de notre monde déclinant, permettez-moi de modestement vous suggérer un mode opératoire. Il faut commencer par fixer des étapes pour arriver au « monde de demain », cher à l’ami Franck BIANCHERI, créateur du programme d’échanges d’étudiants et d’enseignants au niveau mondial : ERASMUS. Il est nécessaire « d’apprendre à comprendre ». Les élites en place nous font croire depuis longtemps que la politique, c’est compliqué. Qu’il faut avoir recours à des spécialistes, des professionnels. Je le dis l’écris tout net : Ces affirmations élevées au rang de principes intangibles, ne sont que des mensonges et des foutaises

Démonstration :

Depuis longtemps j’observe un principe pour la conduite de ma vie et de mes affaires. Celui des « 80 – 15 – 5 ». Désolé, cher Vilfredo PARETO, mais ton 80 – 20 m’apparait comme trop peu précis !!! Ce principe s’applique aussi parfaitement au monde politique. À mon sens, pour une bonne pratique politique, il faut et il suffit de 80 % d’honnêteté intellectuelle, de 15 % de bon sens et de 5 % de « technique ». Force est de constater que la majorité, oui la MA JO RI TÉ de notre monde politique actuel, celui que NOUS avons élu, est très loin d’observer cette règle pourtant évidente.

Allez, dans la bonté qui me caractérise et pour vous prouver à quel point je vous aime, voici deux exemples récents pour illustrer mon propos concernant « l’efficacité et le savoir-faire » de nos Z’élites :

Dans le billet du 26 octobre dernier, je vous ai relaté dans quelles circonstances la France a été condamnée par la cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à payer 15 milliards d’euros d’amende à de grandes entreprises. Pire que la sanction financière, l’humiliation de notre plus haute juridiction administrative, le Conseil d’État, qui se voit reprocher son amateurisme par la CJUE, en ces termes : « Pour la première fois, la Cour constate qu’une juridiction dont les décisions ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’un recours juridictionnel de droit interne aurait dû l’interroger afin d’écarter le risque d’une interprétation erronée du droit de l’union. En effet, dès lors que le Conseil d’État a omis de procéder à cette saisine, alors même que l’application correcte du droit de l’union dans ses arrêts ne s’imposait pas avec une telle évidence qu’elle ne laissait place à aucun doute raisonnable, le manquement est établi ».
Dans le billet de ce mardi 2 avril 2019, je vous explique qu’il a été nécessaire d’attendre 19 années avant que le Conseil constitutionnel décide, en date du 8 février 2018, qu’une disposition du code général des impôts relative au statut de loueur en meublé professionnel que les investisseurs avisés connaissent bien, était contraire à la constitution !!! Si l’administration fiscale en a tiré les conclusions précisément le 20 mars 2019, le code de la sécurité sociale reste à ce jour inchangé. Vous avez dit « France, état de droit » ???

Georges CLEMENCEAU, n’a-t-il pas dit dans un discours au Sénat le 22 juillet 1917 : « Le Parlement est le plus grand organisme qu’on ait inventé pour commettre des erreurs politiques, mais elles ont l’avantage supérieur d’être réparables, et ce, dès que le pays en a la volonté ». C’est totalement d’actualité, ne pensez-vous pas ?

Il est temps de redonner leur sens aux mots. Je vous rappelle que dans l’antiquité, était citoyen « Celui, celle qui, jouissant du droit de cité, prenait part à la vie politique et religieuse de la cité ».

Chacun de nous, « simples citoyens », quel que soit notre place dans la société. Nous qui sommes au cœur de « la vraie vie », pétris du bon sens « populaire », nous pouvons devons nous saisir de la pratique politique, qui est je le rappelle, « l’organisation et l’exercice du pouvoir dans une société », car nous possédons à l’évidence les 80 % d’honnêteté intellectuelle, de même que les 15 % de bon sens. Quant au 5 % de « technique », ils s’acquièrent rapidement en ayant la ferme volonté d’être utiles à la collectivité. Vous voyez bien que nous sommes en pleine capacité de « fabriquer » un monde meilleur pour le plus grand bien de tous. Il suffit de nous mettre au travail et d’avoir le courage de regarder la situation telle qu’elle est, comme je vous y invitais déjà dans mon billet du 22 juillet 2017 titré « Allons mes amis. Ayons du courage ». C’était bien avant « les gilets jaunes »… j’y reviendrais plus loin dans ce billet.

Sans vouloir « raconter éternellement ma guerre de 14 », je me souviens d’un temps pas si lointain, ou les relations d’affaires étaient tout autres. Elles se traitaient entre des personnes physiques qui s’impliquaient directement. Elles se rencontraient, échangeaient longuement puis, souvent au cours d’un bon repas, au moment du café, se tapaient dans la main en guise d’accord commercial. En plus de réaliser des affaires, ces « acteurs économiques » entretenaient des rapports humains qui ajoutaient une dimension sociale durable et par là même, donnaient du sens et une valeur supplémentaire aux échanges commerciaux. Aujourd’hui, c’est tellement « plus pratique et plus môôôderne » de traiter les affaires « d’un simple clic » … Jusqu’à ce qu’un grain de sable bug informatique vienne « perturber le bel édifice » !!! C’est à ce moment-là que nous regrettons amèrement de ne plus avoir à faire « à des Z’humains » qui soient capables de nous comprendre et de régler la difficulté rencontrée. Il ne nous reste qu’a patienter en ligne, en écoutant le sempiternel : « pour le service réclamation, tapez 2. Pour le service comptable, tapez 3. Pour le service technique, tapez 4. Pour revenir au menu principal, tapez 5 ». Voilà ou en sont les relations commerciales et aussi le « service client » du XXIème siècle !!!

Dans les différentes étapes nécessaires pour reconquérir notre pouvoir, il nous faut d’abord « apprendre à comprendre ». Pour ce faire, il est indispensable d’avoir une information abondante autant que plurielle et contradictoire. La difficulté réside dans le fait que le monde politique en place ne nous facilite pas la tâche. Les serviles « grands merdias » s’emploient à brouiller les pistes d’une réelle information en la transformant : au mieux en propagande, celle-ci est relativement facile à détecter, au pire en fausses nouvelles et là, c’est plus long et compliqué à mettre en évidence.

Il nous faut donc plus largement nous informer et Internet est un merveilleux outil pour ce faire…. À condition de ne pas se limiter aux réponses du WIKIPEDIA. Une presse alternative riche et accessible existe « sur la toile ». Certes, quand elle y apparaît, ce n’est jamais en « tête de gondole » dans les moteurs de recherches, mais elle se révèle à qui persévère. Autre point très important, la transparence et les recoupements. Souvent sur « le Net », nous accédons à des informations qui ne sont pas sourcées de manière vérifiable et/ou dont l’auteur n’est pas identifiable.

C’est pour vous faciliter l’accès à cette pluralité d’informations que je vous offre ces précieuses sources dans l’intégralité de mes billets. Conscient qu’elles sont limitées aux textes en français, du fait de ma méconnaissance de la langue de Shakespeare, j’ai ici beaucoup de plaisir à vous offrir le fruit du travail de « l’ami Hervé K » : le thésaurus du Saker Francophone. Ce site de référence de la presse alternative, traduit à destination des francophones, des auteurs étrangers de divers horizons, contribuant ainsi à élargir nos connaissances du très précieux « regard de l’étranger ». Il publie aussi le travail d’auteurs français « injustement méconnus », à l’exemple de Valérie BUGAULT que j’ai découverte, grâce au Saker…

La lecture de son livre « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie » m’a grandement « appris à comprendre ». « L’amie Valérie » est docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique… Excusez du peu. Sa démonstration brillamment étayée juridiquement m’a permis, avec son approche différente, de « raccorder » des éléments de géopolitique mondiale entre eux. Cela a eu l’effet positif de conforter mon analyse concernant l’oligarchie anglo-américaine mondialiste que je vous ai exposée dans mes 11 billets, du 6 janvier au 24 mars 2018.

Pour continuer avec cette auteur, dans son ouvrage « la nouvelle entreprise », elle nous « apprend à comprendre » en quoi l’anonymisation des sociétés de capitaux que sont les SARL, SA, SAS, favorise le contrôle capitalistique de nos économies puis de nos états par…. Ceux qui, sans que l’on en sache rien, « tirent les ficelles », autrement dit « l’état profond » dont je vous ai entretenu dans pas moins de 18 de mes billets à ce jour. Cerise sur le gâteau, ou bien « Prune sur le poisson » … c’est selon vos goûts culinaires , comme dans son premier ouvrage, « Val » nous livre des solutions « clé en main » pour que nous reprenions le pouvoir qui nous a été confisqué.

Après l’auteur, parité oblige, j’ai un immense plaisir à vous faire découvrir ou re découvrir pour certains d’entre vous, un auteur « iconoclaste ». Lui aussi est très trop peu présent dans les grands merdias. Il s’agit… d’Étienne CHOUARD. « L’ami Étienne » est professeur d’économie et de droit à Marseille. Il nous « apprend à comprendre » les fondements juridiques de notre société. Dans un autre domaine que Valérie et avec autant de brio, Étienne nous démontre dans un raisonnement juridique incontestable que notre Constitution est en réalité… une anti-constitution qui opprime le peuple au détriment des dirigeants. En effet, elle a été écrite par et pour les élites qui en profitent… pour restreindre chaque jour un peu plus nos libertés, comme nous le constatons à chaque « nouvelle loi » par exemple, l’incessante implantation de nouveaux radars ou bien la multiplication des caméras de vidéoprotectionvidéosurveillance, le tout évidemment, pour notre bien-être et notre sécurité !!!

Comme « l’ami Chouard » nous le prouve, nous ne sommes pas en démocratie. Nous en avions le sourd pressentiment, mais « Titit » nous l’explique de façon compréhensible et indiscutable. « Je ne suis pas un citoyen, mais un simple électeur qui subit la loi votée par un autre que moi » … C’est vrai et ça interpelle, ne trouvez-vous pas ?

Son ouvrage « Notre cause commune » DOIT être lu par tous ceux qui « en ont marre de subir » ET qui veulent « changer en mieux » notre société.

Chers lecteurs, vous qui êtes des personnes de bonne volonté, des citoyens intellectuellement honnêtes, animés d’une saine curiosité et de beaucoup de bon sens… visitez son site et vous découvrirez que, non seulement nous pouvons changer la société, mais surtout, comment le faire… autrement que « battre le pavé » le samedi sur les artères de quelques grandes villes de France.

Ne vous méprenez pas, chers lecteurs, j’ai écrit « battre le pavé », ce qui ne saurait en aucune manière, être assimilé à « lancer les pavés » . Du 1er décembre 2018 à ce jour, 6 avril 2019, j’ai publié 96 billets. Durant cette période, j’ai mentionné « gilets jaunes » dans 26 de ceux-ci et ce n’est pas un hasard, vous l’imaginez bien.

Tout le sens de ce blog est « d’apprendre à comprendre » ensemble. À décrypter et analyser les faits de l’actualité en prenant le recul nécessaire et en élargissant le plus possible nos sources d’informations aux médias alternatifs, afin de bâtir une analyse qui « tienne la route ». Puis, dans un second temps, faire des anticipations réalistes qui nous permettront de franchir sereinement les différentes phases assurément « compliquées » des changements en cours de notre société.

Cela étant précisé, je reviens au phénomène « gilets jaunes ». Il m’apparait clairement être marqueur d’un changement profond de paradigme. D’une prise de conscience qu’au point ou elle en était, une partie significative de la population n’avait plus qu’une seule solution : ne plus accepter de toujours courber l’échine et remettre en cause globalement « le système » ainsi que les élites actuellement en place.

Dans le chapitre « Le dessous des cartes » de mon billet du 1er décembre 2018, je concluais ainsi chacun des 5 paragraphes illustrant les dérives actuelles de notre société :
Et nos « Z’élites » ne comprennent pas le « ras-le-bol » des gilets jaunes, partie « visible » de la colère du peuple.
Et nos « Z’élites » ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, en veulent à l’Europe.
Et nos « Z’élites » ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, doutent de la sincérité et des réels objectifs que celles-ci nous font croire avec l’aide de leurs relais médiatiques.
Et nos « Z’élites » ne comprennent pas les crispations des gilets jaunes, partie « visible » de la colère du peuple, quand celui-ci commence à craindre sérieusement pour ses économies.
Et nos « Z’élites » ne comprendront pas pourquoi les gilets jaunes, partie visible de la colère du peuple, leur couperont la tête et la mettront au bout des piques, dès qu’ils se rendront compte qu’ils sont ruinés.

Face à des revendications légitimes d’une partie significative de notre population, le pouvoir actuellement en place, n’ayant pas « le logiciel intellectuel » pour les comprendre, réagit de la plus mauvaise manière possible… la répression policière violente. Je pronostique que cette réaction aura entre autres conséquences, d’être « fatale » au pouvoir sous la forme du « lâchage » des policiers et gendarmes, « le moment venu ». N’oublions pas que sous l’uniforme et la formation à obéir aux ordres reçus… Ces hommes et femmes connaissent eux aussi, beaucoup des difficultés que rencontrent les gilets jaunes.

Pour ce qui est des violences commises lors des manifestations de rues, dans mon billet du 3 décembre 2018 titré « L’escalade des provocations… va tuer », j’expliquais :

« Il me revient à la mémoire ce que j’ai vécu en mai 1968 de « l’intérieur »… Non pas au ministère de l’Intérieur, mais « entre » les manifestants et les forces de l’ordre, où nous essayions quand c’était possible, d’éteindre les différents « feux révolutionnaires ». J’ai vu monter l’exaspération des policiers qui se faisaient injurier, cracher dessus, caillasser et qui avaient l’ordre de ne pas bouger. Alors quand venait l’ordre « chargezzzz » …. Logiquement, car tout cela est parfaitement dans la nature des choses, il y avait certains « débordements très violents ».

Je ne les excuse pas, mais je les comprends, car j’ai vécu ces moments d’extrême tension, « sur le terrain » et non pas comme les « bonnes âââmes » qui s’offusquent des « brutalités policières » … bien au chaud devant leur poste de télévision. Côté manifestants, j’ai vu plus d’un « pacifique bon enfant » qui à force d’être « lacrymogéné », puis frappé par des policiers, devenir « fou furieux » au point de s’en prendre à nous en essayant de détruire nos engins d’incendie et en nous lançant des pavés. Si j’ai oublié la plaie que l’un d’eux m’a faite, comme je ne suis pas rancunier… je l’ai gardé en souvenir ».

Quand les braves flics qui étaient nos « gardiens de la paix », deviennent, malgré eux, des « forces du maintien de l’ordre » au service du pouvoir en place …

Quand le secrétaire général d’un syndicat de « policiers en colères », dans une lettre ouverte au Premier ministre, se permet d’écrire: « Pour conclure, 48 procédures ont été ouvertes par l’IGPN contre des collègues pour des faits présumés de violences policières. Ces enquêtes devront être l’occasion d’évaluer si la force engagée par l’autorité administrative était bien proportionnée et strictement nécessaire. Si un usage excessif de la force a été employé, pour France Police – Policiers en colère, il ne s’agira pas de bavure policière, mais bien d’une faute de l’État. Chacun devra alors prendre ses responsabilités »…

Quand un avocat blogueur, Régis de Castelnau, pointe et dénonce une liste des mesures illégales prises à l’encontre des gilets jaunes…

Quand une soixantaine d’avocats signent une tribune dénonçant des « dérives » dans le traitement judiciaire des gilets jaunes…

Quand le syndicat de la magistrature, procédure inédite à ce jour, publie une lettre ouverte critiquant, sur le plan du droit, des instructions émanant de leur « patron », le procureur de la République en ces termes : « On ne saurait mieux placer les magistrats du parquet dans une situation intenable »…

Quand un parti politique de la République française dont je rappelle la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité », prends fièrement pour nom « La France insoumise » …

Je pense qu’il est temps de sortir de notre « zone de confort » et « d’apprendre à comprendre » afin de pouvoir nous impliquer efficacement dans des actions positives pour le service du plus grand nombre de nos concitoyens, puisque les élites politiques actuellement en place sont à ce point défaillantes, qu’elles nous entrainent tout droit à la guerre civile.

Pour ceux d’entre vous, chers lecteurs, qui prendrez la décision « d’apprendre à comprendre », mais tout aussi importante, celle d’également « apprendre à être », pour vous rendre utile à la collectivité, je vous donne rendez-vous le 16 de ce mois d’avril 2019, pour un nouveau service d’accompagnement qui nous permettra, ensemble, d’être pleinement et sereinement acteur du passage vers le monde de demain. Celui-ci, j’en suis sûr, sera basé sur de plus nobles valeurs que « le fric », comme l’anticipait ainsi André MALRAUX : « Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ».

Sachant qu’il ne m’en voudra pas, je m’inspire de la phrase qui termine les éditos quotidiens de mon ami Charles SANNAT : « Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous », pour conclure ainsi ce long billet : « Engagez-vous. Il est toujours temps d’apprendre à comprendre »… Pour contribuer au plus grand bien de tous.

Chers amis lecteurs, souvenez-vous « qu’aujourd’hui » est un merveilleux cadeau. C’est pourquoi on l’appelle « présent ». Je vous aime et vous salue.

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