Linky, le boitier sournois n’est pas le bienvenu ! Il a beau avoir, lui aussi, une couleur bien dans l’air du temps, il fait plutôt l’unanimité contre lui. La polémique sur Linky, le compteur électrique connecté, est loin d’être éteinte. Et du simple refus individuel, nous sommes passés à la fronde généralisée. J’ai déjà évoqué le sujet, mais là, il est intéressant de remarquer que l’on passe un vrai cap. Comment ce petit boitier tout jaune et à l’air inoffensif a pu ainsi s’attirer autant la critique voir la défiance ? Avec sa trombine d’innocent, on lui donnerait le bon dieu sans confession. Er puis Saint EDF (enfin ENEDIS) lui a accordé sa bénédiction en le parant de toutes les vertus. Intelligent, si, si, ce petit appareil le plus souvent installé chez vous (suivant les situations) va vous rendre plein de services et en premier lieu, celui de vous faire faire des économies.
C’est vrai, à ce stade, tout le monde trouve cela un peu louche. ENEDIS qui veut nous faire faire des économies, c’est suspect. Ce petit rigolo est un malin. Il utilise les systèmes électriques comme support pour collecter, en temps réel, des données sur vos usages. Bref encore un qui veut tout savoir sur vous. Et c’est là un des griefs reprochés à ce sournois boitier tout jaune fluo comme un gilet. Il va collecter vos données…Pour en faire quoi ? Optimiser votre consommation ? On demande à voir, mais aussi pour transmettre ces données à des « partenaires commerciaux »…
L’autre inquiétude, c’est celle des ondes qu’utilise ce compteur communiquant. Des ondes électromagnétiques considérées comme « cancérogènes possibles pour l’homme » selon le Centre international de recherche sur le cancer de l’ONU. Mais les études montreraient qu’il n’y a pas de danger. C’est ce qu’expliquait un représentant l’ANSES sur le net selon les éléments fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Mais ce même ré présentant explique aussi que leur première étude était basée « sur ce qu’indiquait Enedis à propos du rythme de communications du compteur »…Comme si on demandait à un fabricant de pesticides si ses produits sont toxiques…
Le vrai cap a été franchi du côté des opposants en fait. Le cap c’est celui des actions collectives qui prend nettement de l’ampleur. Les actions groupées en justice fleurissent un peu partout en France C’est surtout l’avocat toulousain Christophe Léguevaques qui fait parler de lui et dont la dernière action collective (120 plaignants) est aujourd’hui en délibéré jusqu’au 19 mars. Avocat et son associé qui compte au total en France plus de 5.500 plaignants ! Il va finir par rejoindre nos dirigeants dans le pinacle des mécontentements ! A l’évidence, le petit dernier d’Enedis n’est pas le bienvenu dans les foyers !
Sylvain DEVAUX
C’est vrai, à ce stade, tout le monde trouve cela un peu louche. ENEDIS qui veut nous faire faire des économies, c’est suspect. Ce petit rigolo est un malin. Il utilise les systèmes électriques comme support pour collecter, en temps réel, des données sur vos usages. Bref encore un qui veut tout savoir sur vous. Et c’est là un des griefs reprochés à ce sournois boitier tout jaune fluo comme un gilet. Il va collecter vos données…Pour en faire quoi ? Optimiser votre consommation ? On demande à voir, mais aussi pour transmettre ces données à des « partenaires commerciaux »…
L’autre inquiétude, c’est celle des ondes qu’utilise ce compteur communiquant. Des ondes électromagnétiques considérées comme « cancérogènes possibles pour l’homme » selon le Centre international de recherche sur le cancer de l’ONU. Mais les études montreraient qu’il n’y a pas de danger. C’est ce qu’expliquait un représentant l’ANSES sur le net selon les éléments fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Mais ce même ré présentant explique aussi que leur première étude était basée « sur ce qu’indiquait Enedis à propos du rythme de communications du compteur »…Comme si on demandait à un fabricant de pesticides si ses produits sont toxiques…
Le vrai cap a été franchi du côté des opposants en fait. Le cap c’est celui des actions collectives qui prend nettement de l’ampleur. Les actions groupées en justice fleurissent un peu partout en France C’est surtout l’avocat toulousain Christophe Léguevaques qui fait parler de lui et dont la dernière action collective (120 plaignants) est aujourd’hui en délibéré jusqu’au 19 mars. Avocat et son associé qui compte au total en France plus de 5.500 plaignants ! Il va finir par rejoindre nos dirigeants dans le pinacle des mécontentements ! A l’évidence, le petit dernier d’Enedis n’est pas le bienvenu dans les foyers !
Sylvain DEVAUX
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