Un circuit financier très complexe imaginé par des énarques socialistes
Ce sont en effet Michel Rocard inventeur de la CSG en 1991 et Alain Juppé (que je tiens pour fondamentalement socialiste) inventeur de la CADES, Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale, en 1996, qui sont la base et la clé d’un système quasi mafieux. Il ponctionne une partie de l’argent des assurés sociaux, s’endette sur leur dos et entretient des situations juridiques et fiscales illégales.
Environ 500 milliards d’euros sont collectés chaque année par les 22 Urssaf régionales sur les entreprises, les artisans et les professions libérales.
Cet argent remonte d’abord à l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale ACOSS.
ACOSS le reverse (déduction faite de ses frais de fonctionnement) aux caisses de prestations : CPAM (maladie), CAF (ex-RSI des commerçants), Agirc, Arrco, etc.
Mais il n’y a pas assez d’argent parce que, nous dit-on, les Français consomment trop de soins et de médicaments, ne travaillent pas assez et partent en retraite trop tôt, ce qui serait la cause du « trou de la Sécurité Sociale ».
Mais personne ne vous parlera du montant des prélèvements effectués au passage par tous ces organismes et de l’usage qu’ils font de cet argent avant de le reverser.
Pas assez de cotisations : l’ACOSS « obligée » d’emprunter
Le document Acoss information mémorandum (1) nous donne gentiment les noms et prénoms de ceux qui décident du montant de l’emprunt et les noms des banques qui l’accordent, sous la haute autorité de l’Union des Banques Suisses (UBS) à laquelle est confiée l’organisation technique de l’opération.
Pourquoi pas la Banque de France ? Profitez du Grand Débat pour poser la question au président Rothschild qui sait tout.
Un exemple, Acoss a décidé d’emprunter le 23 mars 2018 40 milliards €.
Décideurs : CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Medef, CPME, U2P, UNAPL-CNPL, représentant de la Sécu et celui du ministère du Budget.
Bénéficiaires : Bank of America, Barclays Bank, Crédit agricole, Crédit suisse, Royal Bank Scotland, Corporate and Investment Bank, UBS.
En d’autres occasions Acoss emprunte aussi à Clearstream et à la Caisse des Dépôts et Consignations, ce qui lui donne l’occasion de verser des intérêts à l’Etat qui par ailleurs lui doit des dizaines de milliards de cotisations des élus et des fonctionnaires qu’il rémunère et qui ne sont pas versées à la Sécu.
Mais ça ne suffit pas, la CADES intervient
La capacité d’emprunt d’Acoss est plafonnée par le Parlement, donc Acoss se tourne vers la CADES de Juppé, créée par ordonnance et non par une décision du Parlement, ce qui a évité les questions et les indiscrétions. Au début, la CADES devait éponger le trou des années 94, 95 et 96 et disparaître en 2009. Et cela grâce à la CRDS, annoncée provisoire elle aussi qui venait s’ajouter à la CRDS. Mission remplie.
Mais les élus, les syndicalistes et les financiers se sont consultés et ont décidé qu’il était trop bête d’arrêter une combine qui permettait incognito de faire payer par les assurés sociaux des dettes qui n’avaient rien à voir avec la santé ou les retraites.
Donc la CADES ne fut pas fermée et un troisième énarque socialiste, Lionel Jospin, transféra 10 milliards de dettes de l’Etat à la CADES, à couvrir en 5 ans. Mais cette opération a couté au total 20 milliards ! La faute aux taux des banques internationales a dit le gouvernement, mais les dites banques on le culot de nier et disent que d’autres se sont servis au passage.
Puis Jean-Pierre Raffarin, le banquier président de Crédit immobilier du Centre-Ouest devenu 1er ministre, transfère à la CADES le paiement des charges patronales et un peu plus de 100 milliards de dettes de l’Etat. La CADES est pérennisée.
Autrement dit, « l’État français recourt à une entité qu’il a créée et déclaré EPA (Etablissement Public à caractère Administratif) pour détourner les cotisations des assurés sociaux » (2), engraisser des organismes financiers internationaux, dont Rothschild Asset Management que Macron connaît bien, et au passage des élus et des syndicalistes.
Bénéficiaires : Bank of America, Barclays Bank, Crédit agricole, Crédit suisse, Royal Bank Scotland, Corporate and Investment Bank, UBS.
En d’autres occasions Acoss emprunte aussi à Clearstream et à la Caisse des Dépôts et Consignations, ce qui lui donne l’occasion de verser des intérêts à l’Etat qui par ailleurs lui doit des dizaines de milliards de cotisations des élus et des fonctionnaires qu’il rémunère et qui ne sont pas versées à la Sécu.
Mais ça ne suffit pas, la CADES intervient
La capacité d’emprunt d’Acoss est plafonnée par le Parlement, donc Acoss se tourne vers la CADES de Juppé, créée par ordonnance et non par une décision du Parlement, ce qui a évité les questions et les indiscrétions. Au début, la CADES devait éponger le trou des années 94, 95 et 96 et disparaître en 2009. Et cela grâce à la CRDS, annoncée provisoire elle aussi qui venait s’ajouter à la CRDS. Mission remplie.
Mais les élus, les syndicalistes et les financiers se sont consultés et ont décidé qu’il était trop bête d’arrêter une combine qui permettait incognito de faire payer par les assurés sociaux des dettes qui n’avaient rien à voir avec la santé ou les retraites.
Donc la CADES ne fut pas fermée et un troisième énarque socialiste, Lionel Jospin, transféra 10 milliards de dettes de l’Etat à la CADES, à couvrir en 5 ans. Mais cette opération a couté au total 20 milliards ! La faute aux taux des banques internationales a dit le gouvernement, mais les dites banques on le culot de nier et disent que d’autres se sont servis au passage.
Puis Jean-Pierre Raffarin, le banquier président de Crédit immobilier du Centre-Ouest devenu 1er ministre, transfère à la CADES le paiement des charges patronales et un peu plus de 100 milliards de dettes de l’Etat. La CADES est pérennisée.
Autrement dit, « l’État français recourt à une entité qu’il a créée et déclaré EPA (Etablissement Public à caractère Administratif) pour détourner les cotisations des assurés sociaux » (2), engraisser des organismes financiers internationaux, dont Rothschild Asset Management que Macron connaît bien, et au passage des élus et des syndicalistes.
Comment élus et syndicalistes se servent-ils ?
En 2017, les ressources de la CADES se sont élevées à 17,2 milliards € (dont CRDS 7,2, CSG 7,9 et Fonds de Réserve pour les Retraites 2,1).
Mais 15 milliards seulement ont servi pour rembourser la dette. 2,2 milliards, soit 12,79 %, ont été versés aux « investisseurs ». Car les caisses de retraite, avant de verser l’argent aux retraités le placent sur les marchés financiers et, pour ne pas apparaître, ont créé des centaines d’ « Organismes de Placements Collectifs de Valeurs Mobilières » (OPCVM) qui ont chacun une vingtaine (jamais plus) d’actionnaires. Devinez qui !
Ces OPCVM n’hésitent pas à faire des placements à risque dans les paradis fiscaux (Emirats Arabes Unis, Iles Caïman, etc.) où les rendements financiers sont élevés et rapportent gros. Exemple : la Caisse de retraite des députés et sénateurs, qui investit sous le joli nom de Concorde 96. Le deux banques qui ont procédé à ces placements ont encaissé 456 000 €, en ont reversé gentiment 120 000 à Concorde 96 qui les a redistribués à ses 20 actionnaires députés et sénateurs (3).
La Banque d’Espagne a identifié 15 690 OPCVM comme celle-ci. (La Banque de France refuse de donner les noms des OPCVM qu’elle connaît)
Les OPCVM pourraient accumuler les intérêts perçus et les reverser à la CADES pour alléger la prétendue dette des assurés sociaux, mais non, non, non ! Il n’en est pas question. N’est-il pas normal, vous dira-t-on en haut lieu, que les « premiers de cordée » qui prennent des risques financiers en soient récompensés?
Il arrive que l’un de ces escrocs se fasse pincer par la Justice, mais c’est très rare parce que certains juges dits « de la Sécurité sociale » sont complices.
C’est arrivé au directeur de la CIPAV (4), Jean-Marie Saunier, l’un de ses OPCVM ayant pour actionnaires des membres du groupe Berri (5). Les échanges financiers « bizarres » et « récurrents » entre les caisses et Berri ayant attiré l’attention de la Cour des Comptes, Marisol Reveyrand-de-Menthon, alias Touraine, la ministre de la santé Sciences-po-millionnaire-socialiste de l’époque ayant été incapable d’y mettre bon ordre, il a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 15000 € d’amende, elle aussi partiellement avec sursis, mais sans inscription à son casier judiciaire. Cela lui a permis d’être immédiatement recasé par la ministre à la direction de la CNAVPL (professions libérales).
Les caisses du privé paient pour les retraites des fonctionnaires
Les fonctionnaires cotisent moins que le secteur privé et pour des pensions nettement supérieures puisque calculées sur leurs 6 derniers mois d’activité, mais ils cotisent. Ces cotisations, l’État qui les prélève « oublie » de les reverser à la Sécu ! Et comme les pensions de retraite lui coûteraient trop cher, il les fait payer par Agirc-Arrco, la caisse des cadres du privé !
Par exemple, pour les électriciens et gaziers, un décret gouvernemental a décidé que les retraites versées par la CNIEG (6) seraient prises en charge par Agirc. Et si Agirc est en déficit, c’est pas grave ! Il suffit d’augmenter la CSG ! Après tout, il n’y a que 276 000 personnels chez EDF-GDF (Engie, etc.) dont les pensions sont calculées sur les trois derniers mois d’activité, souvent précédés d’une solide augmentation de salaire six mois avant leur prise de retraite !
Et les cadres du privé qui approvisionnent Agirc de leurs cotisations sont très bien payés.
Et puis, ça ne coûte à Agirc que 6 milliards par an pour EDF-GDF et 37 milliards au total.
Les organismes financiers dits « sociaux » n’ont pas de forme juridique clairement définie
Consolez-vous, nous avons, on vous le répète souvent, « la meilleure Sécurité sociale du monde », la mieux gérée, à tel point que, si elle est en déficit, c’est la faute des assurés sociaux ! Et aussi que « l’Urssaf est bonne pour les entreprises » (7). D’ailleurs ne prélève-t-elle pas seulement 3 milliards sur le compte Formation professionnelle pour ses petits frais personnels, dont elle donne généreusement le solde aux syndicats ?
Et quand une affaire arrive devant le tribunal de la Sécurité sociale n’est-elle pas équitablement réglée par un juge flanqué de deux assesseurs syndicalistes ?
Toujours ils qualifient les organismes financiers qui gravitent autour des Urssaf et de la CADES d’organismes de sécurité sociale, ce qui les met en grande partie à l’abri des poursuites. La direction de la Sécu récuse cette qualification qui viole l’article R-111-1 du Code de la Sécurité sociale (8).
Alors que les Ursaff ont longtemps eu pour en-tête de leurs courriers « SAS Urssaf » (Société par Actions Simplifiée), que le décret les créant en 1945 les qualifiait de sociétés de secours mutuel, que le Conseil d’Etat en 1971 les a qualifiée d’associations, etc.
Bref, on nage en pleine confusion juridique et en pleine illégalité pour tous ces organismes financiers qui n’ont pas de forme juridique claire permettant de les impliquer ainsi que leurs « actionnaires » dans l’énorme fraude qui pénalise les assurés sociaux.
L’Imprécateur
15 février 2019
1: www.securite-sociale-infos.net
2: Nexus, revue bimestrielle australienne (ce qui lui permet de diffuser ce genre d’informations sans risques de représailles)
3: source Mediapart
4: CIPAV, Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse, dont l’un au moins des nombreux OPCVM est géré par Rothschild Asset Management
5: Groupe Berri gère la CIPAV, CAVOM (officiers ministériels) et CAVEC (experts comptables)
6: CNIEG, Caisse Nationale des Industries Electriques et Gazières
7: Emmanuel Macron
8: Le code de la Sécurité sociale exclut clairement toutes les caisses du statut d’organismes de sécurité sociale
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