Suite à la nomination d'Alain Juppé au Conseil constitutionnel, de nombreuses personnalités politiques ou médiatiques ont rappelé les dérives de la carrière politique du maire de Bordeaux. En effet, nommé par Richard Ferrand, jamais un condamné par la justice n'avait siégé dans cette juridiction.
Il est question de l'affaire des emplois fictifs du RPR en lien avec la Mairie de Paris, à la suite de laquelle Alain Juppé a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et dix ans d'inéligibilité pour la prise illégale d'intérêt. Plus tard, cette peine a été réduite à quatorze mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.
Certains semblent surpris par le fait qu'en France il est possible d'être «l'un des membres de la plus haute institution juridico-politique du pays» malgré un casier judiciaire.
Le prédécesseur de M.Juppé à ce poste, Jean-Jacques Hyest, serait aussi lié à l'affaire d'emplois fictifs présumés au MoDem. C'est ce qu'affirme Nicolas Grégoire, qui se présente comme «un ancien employé fictif» de ce parti.
Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a annoncé mercredi qu'Alain Juppé, qui occupe actuellement la fonction de maire de Bordeaux, sera nommé au Conseil constitutionnel. Plus tard, le nouvellement nominé a fait connaître son intention de rendre son écharpe.
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