06 février 2019

Acte XII - Robocops décérébrés de Kastaner en action

Samedi 2 février, à Paris, un conteneur rempli de jouets a été forcé par des groupuscule d'extrême gauche, et son contenu éparpillé sur le trottoir.
Des « gilets jaunes » ont été repoussés par les forces de l’ordre alors qu’ils ramassaient les jouets.
La séquence, filmée indigne nombre de français. 20 Minutes revient, avec différents témoins, sur le déroulé de ces évènements.


Agenouillés devant l’entrée du conteneur rouge de « L’R de jeux », un espace ludique gratuit géré par l’association A l’adresse du jeu, des « gilets jaunes » ramassent, par poignées, des jouets éparpillés par terre pour les ranger dans leurs boîtes.

La scène, filmée par plusieurs témoins sur la place de la République, à Paris, pendant l’acte 12 de la mobilisation, se déroule dans le calme avant l’arrivée soudaine des forces de l’ordre, qui repoussent le groupe sans ménagement, sous de nombreux cris de protestation, puis établissent un périmètre de sécurité autour du conteneur.

Depuis samedi, ces images ont beaucoup circulé sur différents groupes Facebook de « gilets jaunes », qui dénoncent tous ce comportement : « C’est qui les casseurs ? », « quand les gilets jaunes veulent aider à ranger des jouets pour enfants les forces du désordre interviennent »…

Que s’est-il exactement passé ce jour-là ? 20 Minutes revient sur le déroulé des événements.

« Le conteneur était ouvert jusqu’à 14h30, puis on l’a fermé à cause de la manifestation » nous explique Catherine Watine, présidente de l’association A l’adresse du jeu, dont le conteneur « L’R de jeux » est installé sur la place de la République depuis plusieurs années.

« Les extrémistes ont dû penser qu’il y avait des matériaux intéressants dedans, sans se douter qu’il s’agissait surtout de jouets : les chaises font partie des projectiles potentiels contre les forces de l’ordre, mais on ne sait pas qui a ouvert le conteneur de force » poursuit-elle, déplorant en revanche la perte de trois chaises parmi le matériel stocké sur place. Ce que confirme un témoin interrogé par CheckNews, ayant assisté à l’ouverture de l’installation.

Anthony, journaliste pour l’agence LinePress, qui couvrait la manifestation depuis le début de l’après-midi, nous précise pour sa part : « Ça faisait plus d’une heure qu’il y avait des affrontements sur la place de la République. Quand j’ai mis ma caméra en marche, le conteneur était déjà ouvert et les jouets étaient répandus au sol. Les "gilets jaunes" présents étaient pacifiques et bienveillants, les policiers sont intervenus un peu sans ménagement en voulant sécuriser la zone, ils ont poussé tout le monde. »

« C’était super calme »

Clément Lanot, un autre journaliste présent à ce moment-là, confirme la « surprise » de la foule à l’arrivée des forces de l’ordre, aux alentours de 16h40 (et à partir de 57 : 20 sur la vidéo ci-dessous) : « C’était super calme, il n’y avait pas de violence autour. Les policiers ont bousculé les personnes présentes pour sécuriser le périmètre, tout le monde était étonné. »

Les images tournées en direct par Ruptly – la branche vidéo du média RT – permettent de retracer la chronologie de l’arrivée des différentes forces de l’ordre. On constate ainsi (aux environs de 4:49:59) que la compagnie républicaine de sécurité est la première présente à proximité du conteneur « éventré ». A ce moment-là, seuls deux ou trois « gilets jaunes » sont sur place.

« La CRS 8 a été appelée pour sécuriser le conteneur »

Mais quelques minutes plus tard (à compter de 4:51:51), alors que la foule de manifestants en train de ranger est déjà plus compacte, d’autres policiers – qui ne sont ni des agents de Compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) ni de CRS – arrivent à leur tour et commencent à repousser le petit groupe en train de ramasser les jouets. Après une confrontation avec certains « gilets jaunes » aux abords de la place, la situation se calme et la CRS 8 – que Le Monde a pu suivre pendant cette journée – se positionne aux abords du conteneur.

« La CRS 8 a été appelée alors que le conteneur venait d’être éventré, elle a été envoyée sur place pour le sécuriser et éviter qu’il ne soit pillé, en créant un périmètre autour et éviter que des personnes ne s’en approchent » nous confirme le service d’information et de communication de la police nationale (SICoP). Contactée par 20 Minutes, la préfecture de police de Paris n’a en revanche pas donné suite à nos sollicitations avant la parution de l’article.

Si les « gilets jaunes » réunis devant le conteneur ont donc bien été repoussés à un moment donné, la situation s’est vite calmée, comme le souligne Anthony : « Une fois que les [forces de l’ordre] se sont assuré qu’il n’y avait pas de casseurs, elles sont parties. »

Une plainte est prévue

« Je suis resté un peu après, les forces de l’ordre ont laissé les gilets jaunes ramasser les jouets et puis elles sont parties, elles étaient occupées ailleurs » confirme Clément Lanot.

Quatre jours après les faits, l’association A l’adresse du jeu ne compte pas rester inactive. « Dimanche, on est venus constater les dégâts, ranger et nettoyer tout ça. Nos jouets de constructions sont particulièrement abîmés mais il y a une solidarité incroyable, de nombreuses personnes nous ont aidé à ranger ou proposent de faire des dons » indique Catherine Watine, qui va « porter plainte », sur le conseil de la mairie de Paris.

Source 

Il n'y a pas de fatalité, les "casseurs" sont issus de groupuscules violents d'extrême gauche, Antifas, ou de Black blocs mondialistes, téléguidés par la police, quand ce n'est pas tout simplement des policiers en civil munis de marteau et de pavés...

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