20 janvier 2019

L'immigration coûte à la France 70 milliards !


Deux études ont été réalisées, l’une par Jean-Paul GOUREVITCH – expert international en ressources humaines, spécialistes des migrations : l’étude porte sur l’année 2008. Contribuable.org

L’autre par :
Yves-Marie LAULAN – économiste et géopoliticien, démographe, ex-président du Comité économique de l’OTAN.qui a accepté de répondre aux questions de Monde et Vie

L’immigration coûte plus de 70 milliards € à la France chaque année. Soit l’équivalent annuel de son déficit budgétaire.

Pour Yves-Marie Laulan et, trois ans plus tard, interrogé par Hervé Bizien pour le magazine Monde et vie de juillet 2011, les coûts de l’immigration en France sont dissimulés par le gouvernement. Il apparaît donc que le véritable coût de l’immigration en France, pour l’école, les transports, le logement, la sécurité sociale, les aides etc… atteint 70 à 80 milliards d’euros.

Alors que la campagne électorale démarre, nous vous laissons le soin de juger lequel d’entre les candidats à l’élection présidentielle sera à même de juguler le flux migratoire et dont la politique sociale sera la plus juste et la plus équitable pour tous les Français. (ndlr : Nous avons choisi le pire, il faut le dire !)

Je vous livre, donc, l’interview réalisée par Monde et Vie n° 846 que vous trouverez à la page 13, dans la rubrique « Économie » de ce magazine qui interroge Monsieur Yves-Marie Laulan. Les chiffres avancés concernent l’année 2006.

Démographe, économiste et géopoliticien, ancien directeur général du Crédit municipal de Paris, ex-président du Comité économique de l’OTAN, Yves-Marie Laulan a enseigné à l’ENA, aux Universités de Dauphine et de Paris 2, avant de fonder l’Institut de Géopolitique des Populations.

Monde et vie : Connait-on le nombre de personnes issues de l’immigration qui vivent en France ?

Yves-Marie Laulan : Nous en avons une idée assez précise. Actuellement, il est possible d’évaluer la population immigrée et issue de l’immigration (autrement dit les étrangers et les première et deuxième générations nées sur le sol français) entre 7 et 8 millions de personnes, soit plus du dixième de la population française. (ndlr : Je ris quand on veut vous faire croire que, 12 ans plus tard, il y aurait 3 millions d’immigrés en France !)

Ces personnes sont originaires, pour l’essentiel, de l’Afrique noire, du Maghreb et un peu de Turquie. Ces communautés très importantes dont les racines ne sont pas en France peuvent représenter un vivier électoral très intéressant, ce qui explique l’attitude du parti socialiste, par exemple, qui souhaiterait capter ces suffrages pour s’emparer du pouvoir.

M-V : Quelle est l’importance des immigrés originaires de l’Europe de l’Est ?

Y-M L : Les ressortissants des pays de l’Est de l’Europe ne représentent pas plus de 3% de cette population immigrée, soit 200 000 à 300 000 personnes au maximum.

M-V : La presse publie régulièrement des communiqués de victoire à propos du taux de natalité français. Que faut-il en penser ?

Y-M L : Nous avons le taux de fécondité le plus élevé d’Europe : 1.81%, ce qui permet à l’Insee et au Figaro d’écrire que nous sommes les champions. Mais en réalité, sur 830 000 naissances recensées en France, en 2006, 165.000 venaient de cette population issue de l’immigration.

En réalité, le taux de fécondité de la population française « de souche » voisine celle de la Grande Bretagne, à 1.6%
Celui des Maghrébines en France est de 2.7%
Celui des Noires d’origine africaine, 4.2%

Michèle Tribalat, (ndlr : démographe française, chercheur à l’Institut national d’études démographiques (INED) depuis 1976) a montré dans une étude publiée, voilà trois ans, que 31% des jeunes de moins de 20 ans en Île de France et 18% à l’échelle nationale, sont originaires de l’Afrique noire, du Maghreb et de Turquie.

Dans 30 ans, nous aurons passé la barre des 50%. Sans cet apport, nous ne serions pas champions d’Europe !

Cette situation aura des conséquences évidentes sur les mœurs, l’économie et la politique, comme l’a bien compris le parti socialiste.

M-V : Peut-on savoir combien coûte l’immigration à la France ?

Y-M L : C’est un sujet effroyablement compliqué car l’administration française ne consacre pas de mission ni de programme budgétaires à l’immigration. Les coûts sont dissimulés.

C’est pourquoi une étude réalisée sous l’égide de Philippe Seguin, lorsqu’il était président de la Cour des comptes, est arrivée au chiffre ridicule de 700 millions d’euros.

Dans le cadre de la présentation budgétaire actuelle, il était impossible d’identifier un coût supérieur.

Cependant, en 2006, nous avons fait paraître, dans le cadre de l’Institut de géopolitique des populations, que j’ai créé voilà une douzaine d’années avec Jacques Dupâquier, un « essai d’évaluation des coûts économique et financiers de l’immigration » réalisée avec plusieurs experts, en particulier, Gérard Lafay, professeur à l’Université de Paris II et Jacques Bichot, professeur à l’Université de Lyon III.

En utilisant toutes sortes de documents, non seulement tirés du budget de l’Etat et de la Sécurité sociale mais, émanant, aussi, des directions ministérielles : éducation nationale, Intérieur etc…, nous avons essayé d’identifier les coûts liés à l’immigration, fonction par fonction et, au bout de ce travail de Romains, nous sommes arrivés au chiffre de 35 milliards d’euros au minimum, qui augmente d’environ 10% chaque année. (ndlr : C’est en 2006, que cette étude est publiée. Nous sommes en 2018).

Mais en réalité, les experts qui ont travaillé à cette étude pensent qu’il faut le doubler et que, le véritable coût de l’immigration pour la France – entre l’école, les transports, le logement, la sécurité sociale, les aides etc. – atteint 70 à 80 milliards d’euros, soit l’équivalent annuel du déficit budgétaire.

Autrement dit, la France s’endette pour assimiler des jeunes gens dont un certain nombre la remercient en brûlant des voitures…

Heureusement, il existe aussi des immigrés qui se comportent convenablement et travaillent : ils représentent 10% de la population concernée et dégagent une contribution positive à l’effort national que l’on peut estimer à une dizaine de milliards d’euros.

Le solde négatif de l’immigration est donc compris dans une fourchette de 60 à 70 milliards d’euros par an.

M-V : Quel est le plus gros poste de dépenses ?

Y-M L : C’est évidemment le poste social.

M-V : Comment expliquez-vous que vos travaux et ceux des experts qui ont participé à votre étude ne soient pas utilisés ?

Y-M L : Le gouvernement ignore volontairement nos travaux parce qu’il ne veut pas que les français sachent la vérité. Il laisse donc volontairement les idéologues de l’Insee et de l’Ined les tromper.

C’est ainsi que l’on tue un pays.

Propos recueillis par Hervé Bizien

« C’est ainsi que l’on tue un pays », conclut Yves-Marie Laulan. Sept ans plus tard, nous ne pouvons que constater que notre pays se meurt peu à peu.
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Mike Borowski
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