Je dis en partie, car bien souvent, l’État passe des lois qui ont pour objet en réalité de créer de la consommation forcée. Lorsque l’on renforce de manière délirante les contrôles techniques pour rendre obsolètes des véhicules qui fonctionnent très bien et qui s’ils polluent un peu plus, le « coût » en pollution de leur remplacement prématuré et le coût environnemental des matières premières nécessaires à la fabrication du nouveau sont exorbitants, ce n’est donc pas un objectif écologique qui est recherché, mais un objectif économique.
Cet objectif c’est de vous faire dépenser votre argent. C’est la même chose avec la tripotée de diagnostics immobiliers qui créent, de manière totalement artificielle, une « économie » et des pans d’activité nouveaux dont personne n’a jamais eu fondamentalement besoin et qui sont généralement très douteux.
Nous pouvons donc encore en partie choisir de ne pas consommer ou de consommer moins, ce qui constitue évidemment la seule et unique solution pour rendre soutenable non pas notre croissance, mais notre développement.
Il y a donc une bonne nouvelle et grâce au mouvement des gilets jaunes, à défaut de se « désintoxiquer » de l’essence et du pétrole, on se désintoxique de la consommation.
D’après cet article de 20 Minutes, ce fut un véritable samedi noir pour les centres commerciaux en France, « qui ont connu le 8 décembre une baisse de fréquentation de 17 %, soit la pire journée depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». C’est le chiffre que rapporte le Conseil national des centres commerciaux (CNCC). Un record qui serait dû aux blocages complets ou filtrants des ronds-points d’accès aux sites périphériques qui subsistent dans de nombreuses régions, selon le conseil ».
Lorsque les citoyens se rendront compte que l’on vit une véritable libération intérieure et presque spirituelle lorsque l’on se débranche de la télé et de ses publicités et que l’on se libère du besoin, de l’envie et de la consommation (l’absence de télé et donc de publicité étant la base du traitement) et que l’on se remet à vivre, alors le système s’effondrera sans haine, sans violence tout simplement parce que les gens refuseront de jouer le rôle qui leur est attribué par le système totalitaire marchand basé sur la consommation de masse et l’excitation de nos pulsions les plus viles.
N’oubliez pas, « pour que ça se vende pas, suffit qu’on achète pas »… C’est de l’économiste prix Nobel de l’humour Coluche.
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