Au micro de Jean Jacques Bourdin, le premier ministre a annoncé ce matin qu’il n’y aurait pas d’augmentation du SMIC, face aux centaines de milliers de Gilets Jaunes qui réclament plus de pouvoir d’achat.
C’est la réponse du gouvernement à la colère des Gilets Jaunes : il n’y aura pas de « coup de pouce » pour le SMIC. « Notre politique, c’est pas de faire des coups de pouce au Smic, notre politique c’est de faire en sorte que le travail paye (...) Il y aura une revalorisation, la revalorisation légale (...) Il n’y aura pas de coup de pouce supplémentaire » a expliqué le Premier Ministre annonçant que la hausse du SMIC serait seulement au niveau légal, ce qui se situera entre 1 et 2 % du SMIC.
Or, le mouvement actuel est clair : aujourd’hui, face aux fins de mois difficiles, face à la vie chère, la question des bas-salaires est plus critique que jamais. Alors que 10 % de la population est toujours au chômage, et que la précarité, par l’intérim, les CDD, augmente, maintenir le salaire minimum si bas n’est rien d’autre que le signe de l’incompréhension et du mépris du gouvernement du mouvement qui se développe en France. Ce qu’ont réclamé de nombreux Gilets Jaunes, sur des pancartes, des pétitions, c’est une augmentation du SMIC et des salaires, pour permette à tous et toutes de vivre dignement.
Mais pour le gouvernement, les Gilets Jaunes semblent être plus des fainéants qui ne veulent pas travailler plus que des salariés dont les salaires ne sont pas suffisants. Comment comprendre sinon cette phrase selon laquelle il faudrait faire en sorte « que le travail paye » ? Que sous-entend Edouard Philippe, sinon que les caissières, les employés de la manutention, les millions de salariés qui sont au SMIC ne travaillent pas assez et ne méritent pas un salaire décent ? C’est aujourd’hui face à ce mépris de classe que les Gilets Jaunes se mobilisent, et devront continuer à se mobiliser dans la rue, s’ils veulent lutter jusqu’au bout contre la vie chère.
Or, le mouvement actuel est clair : aujourd’hui, face aux fins de mois difficiles, face à la vie chère, la question des bas-salaires est plus critique que jamais. Alors que 10 % de la population est toujours au chômage, et que la précarité, par l’intérim, les CDD, augmente, maintenir le salaire minimum si bas n’est rien d’autre que le signe de l’incompréhension et du mépris du gouvernement du mouvement qui se développe en France. Ce qu’ont réclamé de nombreux Gilets Jaunes, sur des pancartes, des pétitions, c’est une augmentation du SMIC et des salaires, pour permette à tous et toutes de vivre dignement.
Mais pour le gouvernement, les Gilets Jaunes semblent être plus des fainéants qui ne veulent pas travailler plus que des salariés dont les salaires ne sont pas suffisants. Comment comprendre sinon cette phrase selon laquelle il faudrait faire en sorte « que le travail paye » ? Que sous-entend Edouard Philippe, sinon que les caissières, les employés de la manutention, les millions de salariés qui sont au SMIC ne travaillent pas assez et ne méritent pas un salaire décent ? C’est aujourd’hui face à ce mépris de classe que les Gilets Jaunes se mobilisent, et devront continuer à se mobiliser dans la rue, s’ils veulent lutter jusqu’au bout contre la vie chère.
Arthur Nicola
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