Raison invoquée : la radicalisation supposée de plus en plus extrême de ce mouvement !
Nous y sommes. Comme dans les meilleurs romans ou films décrivant des dystopies totalitaires ou d’apparence libérales, le gouvernement français étudie la possibilité de classer le mouvement des Gilets Jaunes sous la case « terrorisme domestique ».
Il suffit d’une seule action violente attribuée directement aux Gilets Jaunes pour que ce scénario scélérat puisse se concrétiser.
La menace du terrorisme factice d’obédience islamiste ne semble plus faire recette en France métropolitaine.
On passe donc à l’option B : stigmatisation sociale et criminalisation des Gilets Jaunes avec pour dernière étape sa qualification en tant que mouvement versant dans le terrorisme.
Le système a donc été ébranlé dans ses fondements et semble déterminé à parer au plus urgent après avoir été contraint d’utiliser des tactiques de contrôle et de gestion des manifestations employées en Algérie depuis 2001.
Jamais un président et un gouvernement de France n’ont été si unanimement rejetés et exercés par les populations de France, toutes tendances confondues.
D’un point de vue technique, le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas un mouvement violent même s’il y a eu certains dérapages, le plus souvent provoqués par des agents infiltrés des services de sécurité déguisés en casseurs ou en antifa, voire des extrémistes de l’ultra-droite quand ils ne manipulent pas un délinquant des banlieues pour en faire une sorte d’icône de la peur. Les Gilets Jaunes n’ont pas de chef, semblent désorganisés et ne possèdent pas d’agenda politique. Ils sont de ce fait vulnérables à toutes sortes de manipulations.
Cependant, la dynamique de ce mouvement semble répondre moins à un ras-le-bol bien réel et un dégoût profond pour le système politique corrompu, fermé et sclérosé qu’un rejet d’une cléptocratie de fait déguisée en impôts abusifs sur fond de chute libre du pouvoir d’achat et d’une paupérisation scandaleuse pour un pays supposé riche et pillant une bonne partie des ressources africaines à son seul profit.
Il y a donc un malaise très profond doublée d’une crise de confiance totale.
L’après Gilets Jaunes s’annonce plus dangereux qu’une simple fronde populaire. Le système est condamné à se réformer ou faire face à l’une des plus grandes frondes populaires de l’histoire de France depuis la ruée des sans-culottes sur la Bastille.
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