23 novembre 2018

La presse internationale lache Macron


Dans “Vanity Fair”, un très proche ami du président livre son analyse des premiers mois de pouvoir du chef de l'État.

C'est « l'un des derniers qui ose encore lui parler cash. » Dans un long article de Vanity Fair, paru jeudi 22 novembre, Bernard Mourad se livre. Le banquier, très proche d'Emmanuel Macron, est particulièrement critique à l'égard de son ami. « Aujourd'hui, Mourad ne reconnaît plus son ami, ce dirigeant arrogant estampillé président des riches », écrit même le magazine.

« Ils ont perdu la boule »

« Le poids de la fonction, de la technocratie l'ont, sans doute, entraîné dans cette absconse réforme de la taxe d'habitation », peut-on ainsi lire. Ou encore : « Le sommet a été atteint avec la gestion calamiteuse de l'affaire Benalla ». Lors de cet épisode, lors duquel l'Élysée semble vouloir cacher - ou minimiser - les agissements de son ancien chargé de mission, Bernard Mourad envoie un message à Jupiter : « Wake up » (réveille-toi). « Ils ont perdu la boule, ils ne voient plus clair, le pouvoir les transforme », analyse-t-il pour Vanity Fair.

Il y a quelques jours, Valeurs actuelles relayait d'ailleurs un sondage Ifop réalisé, notamment, pour Atlantico. Il révélait qu'à la question « approuvez-vous les efforts ou les engagements que la politique menée actuellement par Emmanuel Macron vous demande ? », les Français répondaient « non » à 72%. Un symbole supplémentaire, s'il en fallait, que le chef de l'État est définitivement déconnecté des réalités, « transformé » par le pouvoir, comme le dit Bernard Mourad.

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