19 novembre 2018

Douce France : L’ubérisation macronienne

 
Vous devriez regarder de plus près le programme économique de Macron qui propose d’uberiser les banlieues des mégalopoles françaises (celles où se trouvent la diversité) en proposant une fiscalité nulle et des boulots sans qualification avec une couverture sociale minimale (droits à la retraite et cotisations sécu..) avec parallèlement des classes moyennes qu’on trouve beaucoup plus dans la France périphérique qu’il va accabler d’impôts afin de rattraper le manque à gagner.
De plus il prévoit de passer de 43% à 40% de Français imposables, pendant qu’il fera 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus fortunés. 40% qui paieront encore, donc plus, beaucoup plus.
Résultat ? Travailleurs très pauvres en banlieues qui cotiseront peu. Et classes moyennes appauvries. Une France précarisée sortira rincée de son quinquennat et subira de plus une montée du communautarisme musulman! Une renonciation à la qualité, à l’excellence, et aussi au mérite. Car on peut aussi ajouter la discrimination positive ! Cela se fera sur quels critères? Raciaux? Il va falloir nommer les origines ethniques, la religion? Et ces quotas seront sous tendus par quels types de résultats lors des concours? Est ce que quelqu’un de la diversité qui obtient 12 sur 20 à un concours passera devant un « blanc » qui est dernier des blancs avec 14 sur 20? C’est la fin de la méritocratie et surtout indigne pour celui qui est pris sur la notion de pitié.
Et l’uberisation c’est les prémisses d’une fin de civilisation car c’est l’acceptation que les savoirs et savoirs faire sont au même niveau que l’à peu près, l’improvisation professionnelle, c’est la mort de l’intelligence, ce sont des mécontentements en pagaille, c’est la généralisation de l’amateurisme, c’est la médiocrité sacralisée pour obtenir des statistiques performantes sur les chiffres du chômage ! C’est le coupeur de cheveux occasionnel qui tue le professionnel de la coiffure. C’est le vendeur de chocolat de synthèse qui tue l’artisan qui travaille le cacao. C’est le gars qui apprend en une heure à cuire de la pâte congelée qui pousse à la ruine le boulanger qui travaille son levain.

Noam Marianne
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