Selon cette note, "75% de la population, soit 22 millions de personnes, ont besoin d'une aide et de protection, dont 8,4 millions sont en situation d'insécurité alimentaire grave et dépendent d'un apport en nourriture urgent", souligne Mark Lowcock dans ce document remis aux 15 membres du Conseil de sécurité. "Dans le pire cas, ce chiffre de 8,4 millions pourrait augmenter de 5,6 millions, mettant le nombre total de personnes au Yémen en conditions de pré-famine à 14 millions", précise le responsable.
Le 16 octobre, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait craint que jusqu'à 12 millions de personnes puissent être touchées par la famine dans les mois à venir. "La crise alimentaire au Yémen est directement liée au conflit" qui sévit dans le pays, ajoute Mark Lowcock dans son document. A cet égard, il cite un prix de l'essence qui a augmenté de "45%" et un rial qui s'est "déprécié de 47% par rapport au dollar". "Depuis septembre, il a perdu 20% de sa valeur" et "l'impact de cette dépréciation affecte chaque famille au Yémen", précise-t-il. Pour faire face à la crise, la poursuite de dons généreux est capitale tout comme le maintien et même le développement des importations via tous les ports, souligne aussi Mark Lowcock.
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