20 octobre 2018

La NASA envisage la fin de notre civilisation !


La NASA vraiment ? Avec ironie certainement… Curieusement, personne n’envisage l’impact d’une réduction de l’offre alimentaire conséquence des changements climatiques. – Dans notre monde global, cette hypothèse n’a pas lieu d’être tenue en compte, puisque ce n’est qu’une mécanique bien huilée où les marchandises peuvent être achetées et provenir de n’importe quel coin de la planète. Quand un pays produit moins de bananes, ils se tournent vers en pays qui en possède. Toute l’opération n’est que le fruit de quelques courriels, de téléphones et de bons de commande et en quelques heures des conteneurs changent d’endroit dans les ports, attribués à des nouveaux navires. Une mécanique de transport bien huilée, efficace, transactionnelle, cohérente, qui effectue la commande et livre la marchandise via un réseau de transport local et un distributeur jusqu’à notre porte. Dans un tel système, la provenance n’a aucune importance, sinon qu’elle se chiffrera dans notre assiette, et ce n’est pas là un critère important. – Tout ça est vrai, tant et aussi longtemps que le réseau de distribution fonctionne. Tant qu’il fonctionne, le soleil de la Californie + le transport des marchandises jusqu’ici, nous procurera toujours des tomates moins chères que celle de nos agriculteurs, qui n’ont que quelques mois par an pour cultiver. Incidemment, si on maintient ce système assez longtemps, le cultivateur d’ici ne survivra pas et va disparaitre, laissant toute la place à des commis dans des bureaux qui passent des commandes. Tout cela nous laisse avec un véhicule unique qui ne fonctionne que lorsque tout va bien. Tant que l’énergie va, tout va. Tant que le pétrole puant est pompé des puits d’Arabie ou ailleurs, tant qu’il n’y a pas de tornade ou de guerre interdisant le transport, tant qu’il y a de l’électricité pour le pomper des stations-service, ça fonctionne, autrement ça ne va plus. Le phénomène résultant est que la cité va se resserrer et laissant place à un intercité vague, des zones à la Mad-Max qui ne seront plus couvertes par des forces de sécurités. Le Far West. Ou encore les châteaux d’antan qui devenaient un refuge des colons établis autour. En 1970, la planète subissait 100 chocs climatiques par an, beaucoup affectant les cultures, parfois de grandes zones. L’an dernier, nous en étions à 400 chocs climatiques. Nous sautons de record en record, tant pour les températures locales que pour les grands territoires. Vous en avez déjà vu les conséquences dans votre assiette. Vous en avez vu les conséquences dans l’immigration. Oublions un instant les causes prétendues, si la tendance se maintient… il y a quelque part devant nous un point de rupture à partir duquel tout va changer. Tout simplement, je prétends qu’il est plus près que loin.
 

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