Photo illustrative |
Il était 20 h 30 lorsqu’un attroupement bruyant a attiré l’attention des fonctionnaires, devant le « Café Oriental ». Les policiers ont demandé aux personnes de parler moins fort et ont contrôlé l’établissement dans lequel ils ont constaté des manquements à l’hygiène et des papiers qui n’étaient pas en règle pour l’ouverture.
Une soupière de soupe brûlante jetée sur un des policiers
Des clients s’en sont mêlés et le gérant de l’établissement, un homme de 54 ans s’est soudain énervé. Il a proféré des insultes à l’égard des forces de l’ordre. Lorsque les policiers ont voulu faire des photos pour étayer leurs constatations, le frère du gérant, un homme de 63 ans s’est interposé. Les policiers municipaux ont tenté de calmer ce climat d’extrême tension puis de quitter les lieux. C’est alors que la violence s’est déchaînée. Le frère du gérant a empoigné un policier par son gilet pare-balles et l’a secoué. Les policiers se sont dégagés et ont voulu partir mais le gérant a ceinturé l’un d’entre eux tandis que son frère venait d’attraper un couteau. Il a pu être neutralisé dans un premier temps mais est parvenu à se munir d’un second couteau. Une fois encore, il a été maîtrisé. L’un des assaillants s’est alors saisi du revolver d’un des fonctionnaires de police dont il a tenté d’ôter le cran de sûreté. Une fois encore il a été maîtrisé mais des coups violents ont été portés sur les policiers et une soupière de soupe brûlante a été jetée sur l’un d’entre eux.
Le gérant demande à la foule de prendre sa défense
Vers 20 h 45, les fonctionnaires ont voulu interpeller les deux frères. Le gérant a tenté de prendre la fuite en demandant à la foule de prendre sa défense. Pendant ce temps, son frère s’est retranché à l’intérieur du café. Des renforts de police sont arrivés dont une unité canine. Le frère, retranché, s’est saisi d’un vélo afin de le jeter sur les policiers. Il a abandonné l’idée mais s’est approché, muni d’un gros cadenas. Le chien lui a fait lâcher cette arme potentielle.
Les deux frères ont finalement été interpellés et placés en garde à vue au commissariat central. Des plaintes ont été déposées.
CLAIRE LAGADIC
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