Comme l'abbé RIGAUX, revenant de La Salette avec MÉLANIE, traversait PARIS en voiture avec elle, de la GARE DE LYON à la GARE DU NORD, elle lui dit, en désignant la rive droite :
«Tout ce que vous voyez de ce côté là-bas sera rouge. Tout cela brûlera. Les flammes s'arrêteront à peu près là». Elle montrait le canal SAINT MARTIN»
Alors l'abbé RIGAUX :
«Mais pourtant, c'est un mauvais quartier celui-ci».
Et MÉLANIE :
«Ces maisons seront vides car les habitants seront partis dans les quartiers riches pour piller, avec des draps».
Passant devant la STATUE DE LA RÉPUBLIQUE, elle ajouta :
«La gueuse ! Elle ne sera pas fière quand PARIS brûlera en ce jour-là»..... «Le feu du ciel s'ajoutera aux autres.»
«Oui, précisa une autre fois Mélanie, il foudroiera certains points, le PALAIS BOURBON quatre vingts fois en une seconde»
«Et les députés, s'écria l'abbé RIGAUX, seront-ils dans l'enceinte ? »
«Vous êtes bien curieux ! Eh bien oui, ils seront suffoqués, morts, grillés».
MÉLANIE a «vu» la population s'efforcer de fuir PARIS :
«des désordres inexprimables»...
et d'indiquer :
«On sortira le premier jour, le deuxième jour avec grand'peine, le troisième jour on ne pourra plus»....."Même les conducteurs de voitures qui «s'insulteront, blasphémeront, seront pris dans la même souricière»....." Le tout dans «une fumée asphyxiante»
Et MÉLANIE disait à l'abbé RIGAUX, en 1896 :
«PARIS sera brûlé par sa canaille»
MÉLANIE CALVAT revient souvent dans ses lettres sur l'incendie de PARIS. Elle disait couramment :
«PARIS sera un jour effacé».
Comme cette annonce verbale souvent réitérée ne suffisait pas, elle avait recours encore à un procédé plus étrange, destiné à piquer davantage l'attention. A Corenc, elle écrivait souvent ces trois lettres :
- P S B, ce qui veut dire :
«PARIS sera brûlé»
Le 10 septembre 1870, MÉLANIE écrivait à l'une de ses amies et à sa mère :
«PARIS, foyer de la vanité et de l'orgueil, qui t'empêchera de périr si des prières ferventes ne montent vers le Cœur de DIEU ?»
En 1871, elle envoyait une lettre à THIERS, pour lui demander d'enlever de PARIS la statue de VOLTAIRE et tout ce qui ne vient pas de DIEU.
En 1896, elle écrivait :
«Voyez-vous la SEINE ? Si vous saviez combien de gens y seront jetés ! Mais le plus grand nombre viendront s'y jeter, tout affolés, fuyant le feu qui sera comme suspendu au-dessus de la ville. Ils s'y jetteront comme fous de terreur, croyant éviter ainsi le feu menaçant»
«Tout ce que vous voyez de ce côté là-bas sera rouge. Tout cela brûlera. Les flammes s'arrêteront à peu près là». Elle montrait le canal SAINT MARTIN»
Alors l'abbé RIGAUX :
«Mais pourtant, c'est un mauvais quartier celui-ci».
Et MÉLANIE :
«Ces maisons seront vides car les habitants seront partis dans les quartiers riches pour piller, avec des draps».
Passant devant la STATUE DE LA RÉPUBLIQUE, elle ajouta :
«La gueuse ! Elle ne sera pas fière quand PARIS brûlera en ce jour-là»..... «Le feu du ciel s'ajoutera aux autres.»
«Oui, précisa une autre fois Mélanie, il foudroiera certains points, le PALAIS BOURBON quatre vingts fois en une seconde»
«Et les députés, s'écria l'abbé RIGAUX, seront-ils dans l'enceinte ? »
«Vous êtes bien curieux ! Eh bien oui, ils seront suffoqués, morts, grillés».
MÉLANIE a «vu» la population s'efforcer de fuir PARIS :
«des désordres inexprimables»...
et d'indiquer :
«On sortira le premier jour, le deuxième jour avec grand'peine, le troisième jour on ne pourra plus»....."Même les conducteurs de voitures qui «s'insulteront, blasphémeront, seront pris dans la même souricière»....." Le tout dans «une fumée asphyxiante»
Et MÉLANIE disait à l'abbé RIGAUX, en 1896 :
«PARIS sera brûlé par sa canaille»
MÉLANIE CALVAT revient souvent dans ses lettres sur l'incendie de PARIS. Elle disait couramment :
«PARIS sera un jour effacé».
Comme cette annonce verbale souvent réitérée ne suffisait pas, elle avait recours encore à un procédé plus étrange, destiné à piquer davantage l'attention. A Corenc, elle écrivait souvent ces trois lettres :
- P S B, ce qui veut dire :
«PARIS sera brûlé»
Le 10 septembre 1870, MÉLANIE écrivait à l'une de ses amies et à sa mère :
«PARIS, foyer de la vanité et de l'orgueil, qui t'empêchera de périr si des prières ferventes ne montent vers le Cœur de DIEU ?»
En 1871, elle envoyait une lettre à THIERS, pour lui demander d'enlever de PARIS la statue de VOLTAIRE et tout ce qui ne vient pas de DIEU.
En 1896, elle écrivait :
«Voyez-vous la SEINE ? Si vous saviez combien de gens y seront jetés ! Mais le plus grand nombre viendront s'y jeter, tout affolés, fuyant le feu qui sera comme suspendu au-dessus de la ville. Ils s'y jetteront comme fous de terreur, croyant éviter ainsi le feu menaçant»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.