12 septembre 2018

Le mythe du progrès


Aucun terme n'est plus galvaudé que celui-là : "Vive le progrès", "on n'arrête pas le progrès", et autres slogans que la légèreté populaire profère en toute inconscience.

Ce mot ambigu ne couvre qu'un seul aspect du progrès, il s'agit du progrès MATÉRIEL, TECHNIQUE et de ses corollaires inattendus.

Certes nous savons que l'homme a créé des machines, des automobiles, des avions, des fusées, des ordinateurs, des réfrigérateurs, des radios, des télévisions, des centrales thermonucléaires avec leur Tchernobyl et les possibilités de transformer les endroits où elles sont implantées, en déserts radioactifs pour des millénaires...

Mais ce progrès est-il une réalité profonde ou ne s'inscrit-il pas au sein des chimères tragiques que la métaphysique orientale désigne sous le nom de "MAYA" qui signifie "illusion"... ?

Il y a en effet de multiples affligeants revers à la médaille du progrès : la destruction des équilibres écologiques, la disparition des espèces animales et végétales à une vitesse exponentielle, l'effondrement spirituel, moral, biologique, de l'homme, par une nourriture industrielle chimiquée, RADICALEMENT NON SPÉCIFIQUE DU BIOTYPE HUMAIN, un mode thérapeutique pathogène et tératogène, l'existence de déchets radioactifs pratiquement indestructibles et instockables, l'influence d'inversions monstrueuses telles que le Marxisme et le Freudisme, en un mot, LA POLLUTION UNIVERSELLE DE LA PLANÈTE, DES ÂMES ET DES CORPS...
Telle est la lugubre rançon du progrès.

Le véritable progrès doit être la parfaite symbiose de quatre perspectives

Matériel :

Mais sans conséquences négatives. Dans l'Ancienne Égypte lorsqu'un savant avait fait une découverte qui pourrait un jour nuire à l'homme synthétique, c'est à dire considéré dans son entier au sein de la nature, LA CASTE SACERDOTALE LE CONTRAIGNAIT A AVALER SYMBOLIQUEMENT LE PAPYRUS SUR LEQUEL ELLE ÉTAIT EXPOSÉE. Un instrument ou un système qui améliore le travail d'un artisan ne doit jamais être rejeté. Mais comme le disait Simone Weil, "tout progrès matériel qui mène au système concentrationnaire des usines doit être banni". Ce "progrès" ne pouvant mener qu'à la dictature de la finance, à la surproduction, à la surconsommation, de produits toxiques et sans âme, au règne de l'usure (crédit officialisé), aux guerres économiques, internationales et à toutes les formes de pollutions concrètes et abstraites.

C'est pourquoi la tentative allemande d'avant-guerre (1939) de retourner à la tradition AUTARCIQUE était vouée à l'échec du fait même de la dictature absolue de la finance qui devra mener un jour au Mondialisme, un monde pollué et dégénéré. Le prolétariat aliéné, exploité par le Capitalisme, proie facile d'idéologies suicidaires d'extrême robotisation, et qui détruit "pour leur bien" des dizaines de millions de personnes, est aussi le produit de ce progrès frauduleux et polluant...

Spirituel :

et cela FONDAMENTALEMENT avant même d'être matériel. Mais la spiritualité a disparu à tel point que la majorité des sous-humains demeurant sur la planète, ignorent même le sens du mot. Les gens sont devenus athées "inconscients", tel l'homme le plus primitif. Curieusement l'athéisme militant marque encore un vestige de spiritualité. Les gens se haïssent ou s'ignorent, nations et individus se combattent pour de dérisoires motifs, parce que le psychisme n'atteint plus le sens élémentaire de la rigueur, de la vérité, de la justice, de l'amour. Toutes les formes d'anomalies mentales ou de délinquances fleurissent, s'accroissent, se banalisent et deviennent normatives, comme l'homosexualité par exemple. La spiritualité est si peu l'apanage des hommes d'état actuels que l'athéisme règne en politique comme ailleurs dans la quasi-totalité d'un monde agonisant, et cela pour la première fois dans l'Histoire de l'humanité consciente.

Moral :

Il implique une conscience de plus en plus aiguë du bien et du mal. Cette conscience est donnée à l'être par son âme et non par des définitions intellectualistes abstraites. AUJOURD'HUI NOUS ASSISTONS A LA LIQUÉFACTION DU SENS MORAL...
Aussi les conséquences sont-elles manifestes : guerres, révolutions basées sur des revendications corticales et téléguidées par la Finance et non sur la seule revendication légitime qui viserait à l'avènement d'un corps d'une élite véritable et digne de ce nom.
Aussi dans un monde ENTIÈREMENT PRIVE D'ESPRITS DE SYNTHÈSE, musiques régressives scandées pathogènes et criminogènes, drogue, homosexualité (dont l'étiologie est particulièrement basée sur la carence en vitamine et la masturbation précoce encouragée par les TORDJMAN et Cie), croissent en progression géométrique, comme d'ailleurs toutes les formes de délinquances parmi lesquelles la délinquance juvénile est la plus tragique.
En 1991, il y a eu aux U.S.A, alors que la peine de mort est pratiquement abolie, plus de 20.000 morts violentes !

Esthétique :

Il implique l'épanouissement du sens de la beauté. Et non pas de la peinture abstraite réalisée par la queue d'un âne ou les pattes d'un oiseau...
De nos jours la laideur dilue l'humanité : ELLE EST COMME LA FOLIE, LA BÊTISE,
L’ATHÉISME, L’HOMOSEXUALITÉ DEVENUE NORMATIVE. Les sous-humains dans leur ambiguïté sexuelle, enveloppés de leur Blue jeans Lévis unisexe, n'ont plus rien de commun dans leur aspect biotypologique avec un artisan du Moyen-Âge ou un noble de la Renaissance. L'art pictural se perd dans l'horreur, aux dires de Picasso lui-même qui s'est confessé à l'écrivain Papini, "d'exploiter du mieux qu'il peut la bêtise et la cupidité humaine"...

L'architecture évolue entre la hideur des gratte-ciel, le centre Pompidou et les "poubelles à peuple" des grandes cités modernes, qui ne sont pas étrangères à l'étiologie de la délinquance juvénile.
LA PENNES EST INEXISTANTE OU PUNIE PAR LA LOI. Elle peut mener en prison qui a l'audace de l'exprimer si elle met en échec la cryptodictature (de moins en moins crypto) qui nous dirige.
La littérature se perd et se noie dans l'insignifiant, dans les formalismes infantiles, qui ne sont que le manteau de totale vacuité. La psychologie disparaît et se voit remplacée par les enfers libidineux freudiens, qui ne reposent sur aucune réalité scientifique.
Ce pansexualisme, cette démonie de l'économie marxiste, s'allient pour détruire l'homme DE l'INTERIEUR ET DE L'EXTERIEUR.

Il n'y a donc pas de véritable progrès

Si le progrès avait été réel il n'aurait pas réduit le Tiers Monde à la famine, le monde Occidental au Quart Monde, aux magouilles politiciennes, et à toutes les formes de crimes et de pollutions. Le progrès que nous connaissons est une illusion puisqu'il débouche sur la destruction de l'espèce humaine et de son environnement. La Méditerranée et le Rhin sont en train de mourir du déversement de déchets industriels. 2.000 lacs sont morts biologiquement en Suède, et 5.000 au Canada. Les forêts disparaissent non seulement du fait de la surconsommation de papier mais par les gaz toxiques émanant des usines et des voitures, tel l'acide sulfurique. Ce pseudo-progrès n'implique qu'une avance dans l'approche mathématicoanalytique de l'esprit.

Il ignore le réel

Il a donc la même pathologie que les maladies mentales qui accusent ce symptôme : il se détruit et détruit tout ce qu'il touche.
Nous sommes en régression tragique et non "en progrès". Cette régression peut nous mener à un suicide collectif et non au véritable progrès.
Un primate fort en math, avec salle de bain, fusil mitrailleur, le loto, une pilule pathogène et tératogène pour sa compagne, l'Express, une télévision infantile et subliminale, n'est pas plus avancé que son ancêtre qui n'avait qu'une fronde et la rivière pour se baigner.
IL NE RISQUAIT PAS DE DÉTRUIRE SES SEMBLABLES ET LA NATURE NI DE SE SUICIDER APRÈS AVOIR ÉTÉ désagrégé par Warburg, Marx, Freud, et exterminé en fin de compte par la bombe atomique d'Oppenheimer, perfectionnée par la bombe à neutrons de Mr S.T.Cohen...

Roger Dommergue

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