Le ministère des Armées de France publie un rapport qui recommande de « sanctionner davantage les "dérives" médiatiques ».
Le gouvernement Macron n'a toujours pas réussi à rendre effectif son projet de loi contre la manipulation de l'information puisque le Sénat a bloqué, in extremis, ce nouveau dispositif législatif destiné à policer l'information.
Interdire la pensée non conforme
Pour fin de rappel, cette proposition de loi a déjà été adoptée dans la nuit du 3 au 4 juillet 2018 par l'Assemblée nationale après avoir suscité un débat passionné au cœur de l'hémicycle. Toutefois, le Sénat a fini par rejeter ce projet de loi qui indispose fortement l'opinion publique.
Ce projet de loi, une fois adopté, fera en sorte que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) - l'équivalent de notre CRTC - jouisse de nouveaux pouvoirs lui permettant de lutter contre la diffusion des « fausses nouvelles ». Par ailleurs, ce texte de loi introduit un « devoir de coopération » qui oblige les plates-formes Internet à signaler toute forme de contenu qui contreviendrait aux nouvelles politiques de l'information en vigueur.
Préparer les esprits
Afin de mieux vendre ce projet, le gouvernement Macron vient de commander un volumineux rapport, rendu public le 4 septembre, qui a pour but de contrer les objections qui pourraient survenir en cours de route.
Les auteurs du rapport, intitulé « LES MANIPULATIONS DE L'INFORMATION - Un défi pour nos démocraties », affirment que leur enquête « est le produit d'une prise de conscience [...] du danger que les manipulations de l'information font peser sur nos démocraties ». Ils s'appuient sur une série d'ingérences alléguées qui auraient perturbé, entre autres, les dernières élections présidentielles françaises « pour envisager l'opportunité d'une cellule interministérielle de lutte contre les manipulations de l'information ».
Une notion de vérité qui est suspecte
Le rapport stipule que cette hypothétique manipulation de l'information serait influencée par la combinaison de deux facteurs déterminants. Les « capacités inédites de diffusion rapide et de viralité offertes par internet [...] couplées, d'autre part, à la crise de confiance que vivent nos démocraties » seraient donc en cause.
De fil en aiguille, le rapport dévoile ses véritables intentions : non seulement la « parole publique » est remise en cause dans le sillage de la « crise de confiance envers nos démocraties », mais c'est la « notion même de vérité » qui finirait par être relativisée en fin de compte.
Interdire la pensée non conforme
Pour fin de rappel, cette proposition de loi a déjà été adoptée dans la nuit du 3 au 4 juillet 2018 par l'Assemblée nationale après avoir suscité un débat passionné au cœur de l'hémicycle. Toutefois, le Sénat a fini par rejeter ce projet de loi qui indispose fortement l'opinion publique.
Ce projet de loi, une fois adopté, fera en sorte que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) - l'équivalent de notre CRTC - jouisse de nouveaux pouvoirs lui permettant de lutter contre la diffusion des « fausses nouvelles ». Par ailleurs, ce texte de loi introduit un « devoir de coopération » qui oblige les plates-formes Internet à signaler toute forme de contenu qui contreviendrait aux nouvelles politiques de l'information en vigueur.
Préparer les esprits
Afin de mieux vendre ce projet, le gouvernement Macron vient de commander un volumineux rapport, rendu public le 4 septembre, qui a pour but de contrer les objections qui pourraient survenir en cours de route.
Les auteurs du rapport, intitulé « LES MANIPULATIONS DE L'INFORMATION - Un défi pour nos démocraties », affirment que leur enquête « est le produit d'une prise de conscience [...] du danger que les manipulations de l'information font peser sur nos démocraties ». Ils s'appuient sur une série d'ingérences alléguées qui auraient perturbé, entre autres, les dernières élections présidentielles françaises « pour envisager l'opportunité d'une cellule interministérielle de lutte contre les manipulations de l'information ».
Une notion de vérité qui est suspecte
Le rapport stipule que cette hypothétique manipulation de l'information serait influencée par la combinaison de deux facteurs déterminants. Les « capacités inédites de diffusion rapide et de viralité offertes par internet [...] couplées, d'autre part, à la crise de confiance que vivent nos démocraties » seraient donc en cause.
De fil en aiguille, le rapport dévoile ses véritables intentions : non seulement la « parole publique » est remise en cause dans le sillage de la « crise de confiance envers nos démocraties », mais c'est la « notion même de vérité » qui finirait par être relativisée en fin de compte.
Voici la ou les sources de cet article : Rapport,Thierry Vallat Avocat et RT France
L'Etat et les médias officiels sont les premiers manipulateurs de l'information. Il n'y a pas besoin de lois pour diffuser la vérité...
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