À quatre jours de l’ouverture de la chasse à l’arc au cerf, des centaines de chasseurs sont dans l’incertitude, puisque Québec songe à annuler la saison dans certains secteurs après la découverte du premier cas d’une maladie comparable à celle de la vache folle.
La maladie débilitante chronique des cervidés tue ses victimes en quelques mois. Elle est présente aux États-Unis et au centre du Canada depuis quelques années. Un premier chevreuil malade vient d’être découvert au Québec dans un élevage des Laurentides.
C’est l’équivalent de la maladie de la vache folle chez les cervidés. Il n’est pas conseillé de manger la viande des animaux atteints, comme Le Journal l’annonçait en décembre dernier.
Chasse interdite ?
Le ministère de la Faune a annoncé sur sa page Facebook lundi après-midi qu’il étudiait la possibilité d’interdire la chasse dans certains secteurs des zones 9 et 10, qui touchent les Laurentides et une partie de l’Outaouais.
Jean-Philippe Pelletier, 23 ans, était découragé, hier. Il dit avoir investi environ 1000 $ pour chasser cette année.
« Je vais devoir me rabattre sur la chasse à l’ours, si ça continue, mais je m’étais préparé pour le chevreuil », a dit le chasseur.
La maladie est très contagieuse et se répand par le sang, la salive, l’urine et les excréments. Elle s’attaque au cerveau des cervidés, leur causant des tremblements, un manque de coordination, de l’agressivité et une détérioration de leur état physique.
« Nous avons pris le dossier en charge, et nos équipes travaillent afin d’évaluer les autres mesures à prendre. Le troupeau touché est en quarantaine », a dit le porte-parole du ministère de la Faune, Nicolas Bégin.
Agir vite
Il n’a pas pu préciser si la décision d’annuler la chasse doit être prise par le ministre. Il ne pouvait pas dire quels facteurs allaient influer sur la décision ni si les permis de chasse allaient être remboursés. Mais il veut agir vite.
Youann Blouin, le porte-parole du ministre de la Faune, Luc Blanchette, n’était même pas au courant de la publication Facebook sur la page de son ministère, même si celle-ci avait été faite 24 heures plus tôt. Le ministre Blanchette n’était pas disponible pour commenter. Il se préparait à un débat électoral.
La Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs a promulgué ses conseils. « Si la chasse est quand même permise, il sera important de ne pas sortir le cervidé du territoire. La tête devra être envoyée à Saint-Hyacinthe pour y être analysée », explique Michel Baril, biologiste à la FQCP. Il précise qu’il y aura des délais d’au moins deux semaines avant de savoir si l’animal peut être mangé.
Luc Blanchette– Avec la collaboration de David Prince
Source
La maladie débilitante chronique des cervidés tue ses victimes en quelques mois. Elle est présente aux États-Unis et au centre du Canada depuis quelques années. Un premier chevreuil malade vient d’être découvert au Québec dans un élevage des Laurentides.
C’est l’équivalent de la maladie de la vache folle chez les cervidés. Il n’est pas conseillé de manger la viande des animaux atteints, comme Le Journal l’annonçait en décembre dernier.
Chasse interdite ?
Le ministère de la Faune a annoncé sur sa page Facebook lundi après-midi qu’il étudiait la possibilité d’interdire la chasse dans certains secteurs des zones 9 et 10, qui touchent les Laurentides et une partie de l’Outaouais.
Jean-Philippe Pelletier, 23 ans, était découragé, hier. Il dit avoir investi environ 1000 $ pour chasser cette année.
« Je vais devoir me rabattre sur la chasse à l’ours, si ça continue, mais je m’étais préparé pour le chevreuil », a dit le chasseur.
La maladie est très contagieuse et se répand par le sang, la salive, l’urine et les excréments. Elle s’attaque au cerveau des cervidés, leur causant des tremblements, un manque de coordination, de l’agressivité et une détérioration de leur état physique.
« Nous avons pris le dossier en charge, et nos équipes travaillent afin d’évaluer les autres mesures à prendre. Le troupeau touché est en quarantaine », a dit le porte-parole du ministère de la Faune, Nicolas Bégin.
Agir vite
Il n’a pas pu préciser si la décision d’annuler la chasse doit être prise par le ministre. Il ne pouvait pas dire quels facteurs allaient influer sur la décision ni si les permis de chasse allaient être remboursés. Mais il veut agir vite.
Youann Blouin, le porte-parole du ministre de la Faune, Luc Blanchette, n’était même pas au courant de la publication Facebook sur la page de son ministère, même si celle-ci avait été faite 24 heures plus tôt. Le ministre Blanchette n’était pas disponible pour commenter. Il se préparait à un débat électoral.
La Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs a promulgué ses conseils. « Si la chasse est quand même permise, il sera important de ne pas sortir le cervidé du territoire. La tête devra être envoyée à Saint-Hyacinthe pour y être analysée », explique Michel Baril, biologiste à la FQCP. Il précise qu’il y aura des délais d’au moins deux semaines avant de savoir si l’animal peut être mangé.
Luc Blanchette– Avec la collaboration de David Prince
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