Une enquête pour violence volontaire avec arme a été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Penta di Casinca (Haute-Corse), a indiqué la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot.
"Ce professionnel de santé a été contacté le 29 août pour un rendez-vous le 3 septembre pour une consultation pour un enfant. La mère se serait présentée voilée et il lui a été demandé d'enlever son voile mais l'intéressée n'aurait pas accepté la réponse du professionnel de santé en disant que son mari allait venir le voir", a détaillé la procureure.
Le 5 septembre, le mari en question serait venu dans le cabinet de ce professionnel de santé et l'aurait menacé avec une arme de poing", a-t-elle ajouté, précisant que les enquêteurs cherchaient à déterminer si la femme voilée souhaitait être examinée ou si elle accompagnait juste son enfant.
Le praticien "a déposé plainte le 5 septembre" et a "parlé d'un voile qui pourrait ressembler à une burqa (un voile intégra)", a ajouté la magistrate.
Les protagonistes mis en cause n'ont pas pu être identifiés à ce stade des investigations, selon la même source, n'étant pas des patients connus du cabinet.
Vendredi après-midi, le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a réagi à cette affaire sur son compte Twitter. "Si ces faits sont avérés, ils sont inacceptables. Il n'y a pas de place en #Corse pour l'islamisme et le fondamentalisme. Notre île est et restera une terre de liberté et de tolérance", a écrit Gilles Simeoni.
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