25 septembre 2018

Budget 2019 : augmentations d’impôts en vue


Budget 2019 : le gouvernement offre officiellement aux ménages 6 milliards de réductions d’impôts, mais tout cela n’est que théorie et communication politique dans un pays aux finances exsangues et à l’endettement colossal.

On baisse d’un côté certains impôts, pour mieux en augmenter d’autres. Je remplis la poche gauche, mais vide simultanément la poche droite, tout en faisant les poches arrière des pantalons !!

Du côté des baisses on trouve :

1/ la baisse de la taxe d’habitation pour 80 % des Français (3,8 milliards d’euros) ;
2/ la suppression de certaines cotisations salariales (4 milliards d’euros) ;
3/ et la baisse de la CSG pour 300 000 retraités (300 millions d’euros).

Du côté des baisses annoncées au moment de la présentation du budget, on trouve… 3,1 milliards de hausses :

1/ la hausse de la fiscalité énergétique (1,9 milliard d’euros) ;
2/ la hausse des paquets de cigarettes (400 millions d’euros) ;
3/ les restrictions du périmètre du CITE (Crédit d’impôt pour la transition énergétique), soit 800 millions d’euros.

La différence entre les deux colonnes permet au gouvernement d’arriver au chiffre de six milliards d’euros d’allègement.

Mais il y a aussi, « hors » budget, la suppression de presque 5 000 postes dont 1 800 dans l’Éducation nationale, il y a également une astuce évidente. Ce n’est pas tout, il ne faut pas oublier les 3,8 milliards d’économies demandés sur la… santé. Considérable. La liste est longue.

On vous annonce toutes les baisses d’un coup.

Les hausses, elles, vous seront annoncées progressivement, tout au long de l’année.

Il n’y a aucun secret. Bruxelles nous impose de réduire nos déficits et nos dépenses parce que nous ne sommes plus maîtres de notre budget, de nos dépenses et de la création de notre monnaie.

Sans banque centrale, il n’y a aucune indépendance budgétaire.

Nous allons dans le mur, et l’arrivée de Macron au pouvoir n’a en rien inversé, pour le moment, la trajectoire désastreuse des finances publiques.

Charles SANNAT

Source Agence Reuters vie LaTribune.com ici

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