29 août 2018

Séquestration de migrants !


Même le Frontex le dit, enfin son patron, Fabrice Leggeri, énarque normalien qui n’a pas froid aux yeux…je le trouve même particulièrement gonflé, le type, d’aller sortir, en pleine mouscaille migrantesque, « les africains qu’on repêche en Méditerranée, parce qu’on ne peut pas faire autrement, il faut les retourner dare-dare à l’envoyeur ! A la manière dont on déconne, là, on est entrain de bien faire comprendre aux clandestins ainsi qu’à leurs passeurs, tout l’intérêt qui s’attache à tenter la traversée: pour peu qu’on arrive à mettre un pied en Europe, on est certain d’y rester ! Et puis d’abord pourquoi on les amène systématiquement de ce côté-ci de la Mer? Il existe bien des ports sûrs, en Afrique du Nord, pas vrai? Vous n’allez tout de même pas nous raconter qu’en Tunisie c’est le règne du chaos et de la sauvagerie débridée! Une démocratie issue du Printemps Arabe (voir ici et aussi là), tout de même, enfin! Parce qu’à continuer comme ça, doucement-doucement on se dirige vers les petites Afriques d’Europe, enfin je veux dire les sociétés parallèles installées chez nous avec leurs lois et leurs mœurs, parfaitement étrangères à nos états de droit! » Là, sur ce dernier point, le Fabriçou, on voit bien qu’il ne se pointe pas souvent à Trappes, à La Courneuve, ni même à Barbès, dans le cas contraire il verrait que la Répupu Franchouille en possède déjà une sacrée tripotée d’implantations sauvages qui se foutent du sacro-saint « état de droit » comme de leurs premières babouches…cela dit, pas la peine d’en rajouter, il a raison, ce Monsieur, voilà tout. Il a même tellement raison que je m’inquiète pour lui, le premier qui dit la vérité… comme disait feu le papa d’Emmanuelle -celle qui soutient si gentiment les envahisseurs, vous voyez qui je veux dire- il risque de le payer, son coup de gueule, ce garçon! On ne rigole pas avec la migration, en Europe, on la voit même tellement à sens unique que lorsque les Ritals ont envie de se débarrasser de la patate chaude… ils demandent carrément aux copains d’ici de se la coltiner. Personne, même pas Salvini, n’aurait idée de demander un petit coup de paluche à nos potes du Maghreb ! Non, faut qu’ils restent en Europe ces jeunes-gens, sans quoi on ne pourra pas vérifier si, par impossible, dans le tas on n’en dégotterait pas un ou deux éventuellement susceptibles de prétendre un tant soit peu au droit d’asile.
Du coup, même si personne n’en veut, du bâton merdeux, il faudra bien le ramasser, un petit bout chacun, sans faire les dégoûtés… Oui, sauf que justement les Européens ont de moins en moins envie de l’attraper à pleine main, ledit bâton, la fiente ça se supporte un moment, puis vient le temps de la savonnette purificatrice. Personne n’en veut plus de « migrants », on voit bien, comme dit le camarade Leggeri, à quel point ça risque de nous accélérer la décrépitude, cette horreur. C’est dangereux, nous en faisons tous les jours l’amère expérience -même si nos media s’abstiennent farouchement de tout nous raconter- et puis c’est injuste! Pour quelle obscure raison faudrait il obliger les peuples à se farcir des fréquentations invasives dont ils ne veulent pas, qui les révulsent ? On nous a demandé, à nous autre Européens, si on les voulait tant que ça, nos frangins du Sud ? On en a plein la bouche de la démocratie, alors hein, un petit referendum à l’échelle du Continent, pourquoi pas?… Ah ben non alors! Parce qu’on connaît le résultat à l’avance! Et là on ne marche plus. M’enfin, le processus démocratique n’a pas été inventé pour soutenir la réaction nauséabonde, tout de même, ça se saurait! Et d’une manière générale, les referenda faut s’en méfier, comme source d’emmerdes on ne fait pas mieux, regardez donc le coup du Brexit, tiens ! Et le « non » de 2005, le dernier loupé franchouille ! Treize ans après on le traîne encore, un boulet pas possible, une invention des Chirac-Villepin, ces ahuris qui croyaient faire de la politique démocratique sans désastre, comme avec la dissolution de 1997, vous vous souvenez? Celle qui nous apporta cinq ans de jospinisme, les trente-cinq heures, tout ça ! Alors croyez moi, les problèmes des Démocraties il faut les traiter le moins démocratiquement possible, sans quoi on ne maîtrise plus rien…ne vous faites donc pas de bile pour les « migrants », pour leurs passeurs, ni pour les ONG complices, tout ira bien pour eux. Ce que peuvent en penser le patron du Frontex et les Peuples de chez nous, on s’en tripatouille le bigoudi valseur; comme dit l’adage latin: electa una via non datur recursus ad alteram, une fois qu’on est parti dans une direction, on n’en change plus! La question c’est juste « pourquoi sommes nous si cons ». Faut il vraiment tenter d’y répondre?
Il convient toutefois de nuancer. Vous avez les très cons, les indécrottables…ça c’est nous. En France une espèce de majorité vachement silencieuse rouspète depuis quarante ans contre, non pas l’invasion du pays, ça c’est déjà un peu compliqué, mais sur les conséquences fâcheuses qu’hélas elle comporte. Les braves gens, pour la plupart, restent muets sur l’importation massive de populations « non européennes ». Ils voient cependant avec effroi le paysage changer et la vie quotidienne devenir plus risquée, moins paisible, ce qui est surtout vrai pour les habitants des quartiers suburbains. Alors ces derniers ont fini par transformer leur inconfort et leur peur en bulletin de vote Front National. Les Communistes ayant disparu du paysage et les burqas ayant fait une apparition remarquée, un tel choix s’imposait désormais. Seulement voilà, jamais cela ne constituera une majorité; qu’il faille ou non le déplorer n’a rien à voir avec la présente question mais le fait est là: pas de pouvoir, dans l’hexagone, pour les partisans du nettoyage par le vide. Et comme la règle politicarde impérative et absolue interdit à tout Wauquier ou équivalent quelque alliance que ce soit avec les affreux de l’Extrême-Droite, la cause est entendue, le pays des droidlom restera ad vitam aeternam le pays où la majorité amorphe devra toujours s’incliner devant une infime minorité active, rousseauiste et humanitariste, exonérée -pour le moment- de toute promiscuité désagréable par son aisance financière.
Et, à côté des Franchouilles, vous avez les autres bien-pensants, le Nord-Ouest européen, pour faire simple. Ceux-là apparaissent toutefois un peu moins cons et, en même temps, un peu plus respectueux des exigences démocratiques. Ils deviennent en conséquence très circonspects vis à vis des sentiments xénosceptiques de leurs électeurs, ne parlons même pas des Chleus qui désormais, pratiquement, peuvent se voir classés dans la troisième catégorie, celle qui regroupe les Européens lucides.
Ces derniers, à l’image des hongrois et des Polonais, ne veulent pas voir un seul clandestin mettre les pieds sur leur territoire. Clair et net. Ces gens-là s’aiment bien, ils ont la tête sur les épaules et n’apparaissent en aucun cas disposés à ce laisser envahir par les barbares. Ils se sont suffisamment farci les Soviets pour savoir de quoi il retourne lorsqu’on commence à laisser le ver s’installer dans le fruit. L’Est Européen, Bochie désormais comprise, se ferme totalement et sans rémission aux transfuges du continent noir.

Restent donc, en gros, les Franchouilles et les Ibériques. Et là, on notera un fait intéressant: l’accident socialiste espagnol ne produira sans doute aucun effet notable à l’exception de l’Aquarius, affaire réglée dans l’euphorie d’un moment de déconnage gauchiard vite réprimé par l’instinct de survie du bon populo, lequel se souvient encore vaguement des affres d’une occupation musulmane, certes fort ancienne mais propre à laisser dans l’inconscient collectif des traces indélébiles. Et puis, il y a Ceuta, leur petit bout d’Afrique, régulièrement assailli par des hordes de jeunes subsahariens qui balancent tout ce qui leur tombe sous la main, à commencer par le contenu des tinettes, sur des gardes-frontière dépassés par le nombre. Pas fous, les Espanches, ils voient à quelle sorte de « migrants » ils ont affaire…par conséquent, à l’exception de Podemos -les Insoumis à la sauce paella- personne en Espagne ne marche plus dans la combine. Quant aux Portugais, pour eux la question ne se pose même pas: leurs ports sont sur l’Atlantique et de toute façon aucun Africain, à l’exception de quelques Angolais triés sur le volet, ne songerait à se replier sur un pays voué à l’accueil exclusif des retraités franchouilles en rupture de fisc.
Et voilà donc qu’on assiste maintenant à des évènements étrange. Comme le coup du « Diciotti », le navire de la Marine Ritale qui ne savait plus quoi foutre de sa cargaison de naufragés secourus entre Lampedusa et Malte. Salvini restant intraitable sur le débarquement des intéressés, et ses alliés Cinq-Etoiles lui apportant un soutien sans faille, il a bien fallu trouver une combine. Combine que la Gauche Italienne a fini par dénicher avec l’aide des Juges: inculpation du ministre nauséabond de l’intérieur pour séquestration de migrants sur navire de guerre! Du coup le processus c’est accéléré et une solution miraculeuse a vu le jour! Un peu biscornue tout de même, la solution: on va en refiler une vingtaine aux Albanais, affaire conclue avec quatre sous pour leur faire passer la pilule; on en envoie aussi une pincée en Irlande (tiens, je les avais oubliés, ceux-là) vu que l’actuelle présence du Pape à Dublin implique tout de même un petit geste commercial. Et pour finir, toujours par la grâce de Francesco le Jésuite, ce sont les Évêques d’Italie, si j’ai bien compris, qui vont se répartir le reste…ça c’est plutôt ennuyeux parce que je les vois déjà, ces braves garçons, foutre leur camp en direction de Vintimille, histoire de rejoindre aussi vite que possible le paradis macronnien.
Le seul point positif dans tout ça ce pourrait être l’Albanie. Après tout ils sont à la fois Musulmans, Méditerranéens et Européens, ceux-là. En admettant qu’on leur graisse un peu la paluche ça pourrait le faire, non… En espérant qu’ils n’exigent pas, en échange, qu’on les fasse entrer dans l’Union Européenne…Pardon? Que dites vous? Ah, « au point où nous en sommes! » Oui, après tout…

Amitiés chaleureuses aux lecteurs,

Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN

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