Ils utilisent donc la canicule actuelle, qui n’a rien d’exceptionnel ni d’anormal en août, pour nous menacer à nouveau d’une catastrophe climatique annoncée depuis trente ans et qui n’a toujours pas montré le bout de son nez. Le journal 20 minutes a pulvérisé le record de la bêtise écolo (pourtant profonde) en titrant :
Rien que ça ! Que ne feraient-ils pas pour vendre une centaine de numéros supplémentaires ! Ils oublient que celle de 2003, beaucoup plus chaude, a fait 70.000 morts en Europe dont 15.000 en France.
L’hémisphère nord a chaud, le sud a froid
« En même temps », ils n’ont pas lu les informations racontant que les vigognes, les alpacas et les lamas crèvent de faim et de froid en Amérique du Sud parce que la couche de neige est trop épaisse dans les Andes pour qu’ils puissent trouver de l’herbe ou des lichens, que le même drame – mais sans la neige – se produit en Australie où ce sont les kangourous qui meurent de faim dans le désert central, et que le record absolu du froid a été battu et mesuré par la NASA en antarctique avec -98°C en juin et -100°C en juillet non loin de la station Russia-Vostok.
Ils n’ont pas lu que, contrairement à leur théorie fumeuse sur la fonte des calottes glaciaires, selon la NASA qui les photographie avec ses satellites, la superficie de la banquise s’est accrue de 18.000 km² en 2017 dans l’Antarctique et qu’elle se reconstitue dans le Nord malgré l’épisode chaud de cette année.
À gauche, le « 0 » de l’ordonnée correspond à la moyenne des températures globales des années 1961 à 1990 qui furent stables. Entre 1985 et 2000, poussée de chaleur dont la courbe moyenne suit celle de l’élévation du taux de CO2. À partir de 1998 jusqu’à 2013, retour à la stabilité : la chaleur reste stable entre les lignes 0,4 et 0,5. Courbe établie en 2015 par le Hadley Center [2]. Il confirme l’affirmation de la NASA sur l’arrêt du réchauffement depuis 1998.
La courbe ci-dessous montre que le décrochement commence bien en 1998 et prend une tendance baissière :
Une NASA qui s’égosille dans le désert météorologique (Angleterre, Canada et Russie exceptées) à dire que le réchauffement climatique a cessé de s’aggraver depuis 1998 malgré la hausse du taux de CO2 dans l’atmosphère. Et comme les météorologues français travaillent à courte vue, ils ne suivent pas l’actualité scientifique qui leur explique ceci : il y a 12.000 ans, le début de l’Holocène a marqué l’avènement d’une ère interglaciaire, marquée par un réchauffement global de l’atmosphère propice au développement d’une végétation diversifiée et des activités agricoles humaines. Le recul des glaciers laissât place à de belles forêts et l’augmentation du taux de dioxyde de carbone (CO2) permit à l’agriculture de prospérer. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce réchauffement, comme un changement de la biomasse, ou un effet de la déglaciation, mais aucune n’avait jusqu’ici permis de fournir sa cause principale, qui n’a rien à voir avec les activités humaines mais avec un phénomène cyclique.
Les études, menées par l’université de Princeton aux États-Unis et l’institut Max Planck, en Allemagne, et publiées dans Nature Geoscience, disent qu’un changement de la circulation océanique dans l’hémisphère sud aurait causé une fuite massive de carbone stocké dans la mer vers l’atmosphère, provoquant un renforcement de l’effet de serre et donc un réchauffement bienfaiteur. L’océan est en effet un réservoir de carbone cinquante fois plus grand que l’atmosphère. Il agit comme une pompe à carbone, grâce notamment au phytoplancton qui l’incorpore, comme tous les végétaux. Ces organismes, une fois morts, coulent jusqu’au fond des mers ou bien sont avalés par d’autres animaux, participant ainsi au stockage du CO2. Ce mécanisme fonctionne activement sous les latitudes tempérées mais il est en revanche beaucoup plus faible au niveau des pôles, où le CO2 est renvoyé dans l’atmosphère plus rapidement par des remontées d’eaux profondes (ou upwellings). L’océan Austral, qui entoure l’Antarctique, est même considéré comme « une fuite dans la pompe à carbone », résume Daniel Sigman, professeur des géophysique à l’université de Princeton et co-auteur de l’étude. Et c’est justement un renforcement des upwellings dans l’océan Austral qui semble avoir causé un important relargage de carbone dans l’atmosphère entre 11.000 et 8.000 ans avant notre époque. Cela dit, le CO2 ne cesse de régresser globalement dans l’atmosphère depuis 600 millions d’années.
Inutile de paniquer, la Terre a connu bien pire !
Le phénomène continuerait aujourd’hui et l’activité humaine y rajoute, c’est vrai, du CO2 dit « anthropique ». Mais faut-il paniquer pour autant ? Nous ne sommes pas encore arrivés à la concentration de CO2 dans l’atmosphère qui existait il y a deux-cent-millions d’années et produisit une richesse botanique et animale exceptionnelle. La température moyenne était de 2 à 3°C supérieure à celle que nous connaissons. Le schéma ci-dessous montre que les cycles sont de 100.000 ans de glaciation, puis un pic d’environ 10.000 ans de réchauffement et le CO2 n’y est pour rien. Nous sommes à la fin du cycle de réchauffement qui suivi la glaciation de Würms où la température moyenne du globe tomba à 6°C.
Il faut aussi tenir compte du fait que les périodes interglaciaires ne durent que 10.000 ans en moyenne. Elles peuvent être évidemment plus courtes ou plus longues, mais la moyenne c’est 10.000 ans. Nous en sommes à 12.000, une glaciation prochaine doit donc être envisagée et les climatologues russes constatant que les hivers en Sibérie du nord sont de plus en plus froids, pensent qu’elle est plus proche qu’on ne le pense. Il a fallu l’hiver dernier abattre des milliers de rennes qui, comme les camélidés d’Amérique du Sud en ce moment, mourraient de faim à cause de la neige trop épaisse et trop gelée pour qu’ils puissent atteindre leurs chers lichens.
En résumé : la civilisation humaine a été favorisée par un climat plus chaud et plus stable depuis 11.000 ans. L’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère serait due à une perturbation de la pompe à carbone dans l’océan Austral. Ce mécanisme serait toujours à l’œuvre aujourd’hui.
Nous vivons une époque charnière pour le devenir de notre planète Terre où nous allons basculer (dans dix ans, dans un siècle ?) vers une glaciation. Ce ne sont pas les catastrophes annoncées par les écologistes qui viendront à bout de la résistance dont la Terre a fait la démonstration depuis des dizaines de millions d’années, depuis même sa création. Ce sera notre incompétence à gérer les fléaux qui nous menacent. Aujourd’hui c’est la démographie galopante de certaines parties du globe, cause des migrations et de beaucoup de pollution supplémentaire, et demain ce seront les épidémies incontrôlables qui en viendront à bout si rien n’est fait, mais de cela il en est rarement question, les écologistes et les politiques préfèrent se voiler la face !
Par contre ils ne cesseront pas leur propagande sur le réchauffement climatique cause, disent-ils, de tous les maux, avec l’aide des gouvernement qui y voient une source inépuisable d’impôts nouveaux (« verts » comme il se doit) et de taxes sur les hydrocarbures et pour la très coûteuse « transition énergétique » en raison du coût élevé de l’électricité produite par le vent, le soleil, la géothermie et stockée avec des moyens qui consomment beaucoup de métaux et terres rares très polluants et très chers.
Nos climatologues travaillent sur des modèles obsolètes
Le réel danger actuellement en France, c’est la progression de la dictature écologique. D’abord il y a la foi absurde des climatologues dans leurs modèles informatiques prévisionnels. Pendant 30 ans ils ont suivi à peu près la courbe des températures/CO2, mais depuis 2000 ils ont décroché, le CO2 monte, la température globale est stable. Il serait temps d’en changer !
Ensuite il y a la foi des écolos dans l’électricité produite par les énergies dites renouvelables (éolien, solaire, etc.) qui produisent bien plus de CO2 pendant leur cycle de vie (extraction et concentration des minerais rares, fabrication des éoliennes et cellules solaires, recyclage en fin de vie) que le nucléaire.
Un commanditaire, une ONGE décide de s’attaquer à un problème. Elle reçoit des subsides publics pour que son personnel ou des consultants établissent une étude. Celle-ci est publiée et les médias s’empressent de la diffuser pour qu’elle devienne une vérité médiatique assimilable à une vérité scientifique, ce qu’elle n’est en rien. Personne n’a le temps et encore moins les moyens d’aller vérifier ce que vaut cette soi-disant étude ; ni les hypothèses, ni la méthodologie ne peuvent être validées ou invalidées. Cela nécessiterait de dépenser encore plus d’argent que le coût de l’étude, et pour cela il n’y a jamais d’argent public, parce que rassurer les contribuables n’est pas dans l’intérêt du gouvernement ! Les études disent toujours ce que veut celui qui les finance. L’hiver dernier a été froid, il y a quand même eu des études pour démontrer qu’il avait été le plus chaud du siècle. La fake news sur le climat est le gagne pain des ONGE et des services climatologiques. Le monde politique y trouve aussi son bénéfice, il profite de ces « études » pour justifier des décisions flattant ses niches électorales dans le sens du portefeuille… des autres, pour augmenter impôts et taxes et pour rogner un peu plus les libertés individuelles. Et pour verrouiller ce racket très rentable, il envisage maintenant d’en introduire le principe dans la Constitution !
« Fin de canicule, c’est l’époque où les tenants du réchauffement climatique resurgissent avec leurs théories pessimistes, déprimantes et totalement faussées par leur religion écolo qui les enferme dans un ghetto idéologique dont le grand-prêtre est Nicolas Hulot ».
L’Imprécateur
10/08/2018
[1] Dates des canicules enregistrées en France depuis l’an 500 (Sources : Des changements dans le climat de la France, Docteur Furster, 1845, Histoire du climat depuis l’an mil, Leroy-Ladurie, 1968) : 584, 921 (juillet, août et septembre, sécheresse intégrale et +35°), 1078, 1183 et 1188 (la Sarthe à sec, oliviers plantés en Mayenne et vignes dans la banlieue de Londres après plusieurs dizaines d’années successives de fortes chaleurs !), 1384 (chaleur sèche et « insupportable » de mars à août), 1473, 1540, 1553, 1684 (+35°), 1701 (40°), idem en 1718 et 1719 (dont 42 jours à +31° dans toute la France), etc. Or il n’y avait ni voitures, ni émissions de CO2 importantes. Il y a toujours eu des périodes de fortes chaleurs, parfois pendant plusieurs années successives, notamment au Moyen-Âge (XI et XIIème siècles). On s’en plaignait, mais on considérait que c’était la nature. Après 1950, on a attribué les canicules (1945, 1947 trois semaines à 35°, deux jours à 40°) aux essais nucléaires, aujourd’hui c’est au CO2 qui ne représente que 0,035% de l’atmosphère ! Demain, ce sera quoi ?
[2] Le « Hadley Centre for Climate Prediction and Research », est un centre de recherche climatique anglais dépendant de la météorologie britannique.
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